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UNE VILLE, UNE HISTOIRE : Barika, la ville des 1400 martyrs
Publié dans Réflexion le 20 - 11 - 2017

Barika est une ville de la wilaya de Batna, située au nord-est dans la région des Hodna, à 85 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya et à 345 km au sud-est d'Alger. Le mot Barika vient d'une variante de la langue berbère de la région, le mot est un dérivé du mot Barek qui veut dire la couleur noire, dans certaines variantes en chaoui, le mot noir est Aberkane dans la plupart ces variantes chaoui, selon Ahmed Boussaha dans son livre sur l'étymologie des mots des villes d'Algérie. Barika reste également la ville qui a payé un lourd tribut à la guerre de libération nationale, en offrant à la patrie, plus de 1400 chahids, pour que l'Algérie vive libre et indépendante.
Jusqu'en 1874, la ville était un poste militaire de 65 personnes, relevant du cercle militaire de Batna. Elle devient une section de la commune de Batna le 13 novembre 1874 sur une superficie
de 3 729 km2, puis une commune mixte le 5 octobre 1907. Elle se trouve sur deux grands axes routiers, la Nationale 28 de Batna qui se prolonge par la rocade Sud vers Bou-Saâda et Alger, et la Nationale 17 de Sétif vers Biskra. Les historiens connaissent peu de chose sur son histoire, malgré la présence de ruines nombreuses et imposantes de la ville de Tobna qui rappellent que la région fut civilisée et devint fertile à l'époque romaine. Le labour des terres fait ressurgir de nombreuses pièces de monnaie en bronze romaines, les traces des canaux d'irrigation vers la plaine sont encore visibles. Après l'ère romaine, ce fut la désertification totale. Après la prise de Constantine par la France, les grands chefs de l'époque de la région firent leur soumission tout en gardant leurs privilèges, mais en 1858, une colonne de troupes françaises dut intervenir pour calmer les révoltes entre les différents conflits de la région. En 1860, les Ouled Amor de Magra entrent en dissidence, la colonne du colonel Desmarets rétablit l'ordre. En 1864, nouveau soulèvement des Ouled Mehdi auquel met fin à la colonne du colonel Séroka. En 1871, afin de faire face au soulèvement du Bachagha Mokrani, un détachement militaire français fut installé dans sa demeure. En 1873, l'annexe de Barika fut créée pour maintenir l'ordre et préparer le développement de la colonisation. Jusqu'en 1874, c'est un poste militaire de 65 personnes, relevant du cercle militaire de Batna. Elle devient une section de la commune indigène de Batna le 13 novembre 1874 sur une superficie de 3729 Km2, puis une commune mixte le 5 octobre 1907. En 1885, l'annexe fut transformée en commune d'autochtones pour être à nouveau, en 1907, modifiée en commune mixte. Pendant toute cette période 17 Officiers administrèrent successivement le Hodna oriental. A partir de 1900, le capitaine Massoutier entreprit la transformation de la commune, avec la scolarisation des habitants, construisant une école et incitant à la plantation des olivettes communales. A partir de 1907 ce furent les Administrateurs civils qui prirent le relais. Malgré la pauvreté qu'engendre son climat présaharien, Barika prend de l'importance, la population ne cesse d'augmenter, les constructions s'étendent, de nouvelles routes et pistes sont ouvertes, les recherches d'eau s'intensifient. Le centre de Barika est de création artificielle. En 1844 il fallait installer un caïd à Barika, devenu un simple marché et nœud routier, le génie construisit un Bordj, dont une aile subsiste. Pendant les insurrections de 1860 – 1864 – 1871, simples scènes de pillage entre les tribus, il n'existe que quelques tentes autour du bordj. A partir de 1874, la commune devient un chef lieu de l'annexe. La capitale du Hodna n'avait plus qu'à se développer, mais les années de sécheresse de 1878, engendrant la famine, obligent le commandement militaire à se replier provisoirement sur N'Gaous par suite du manque d'eau. En 1881, la région de N'Gaous d'où proviennent les eaux de l'oued Barika ne dépend plus de Barika mais de la commune mixte des Ouled Soltane qui retient toutes les eaux. Barika doit faire venir par tonneaux et peaux de bouc l'eau des puits artésiens de Bordj Kébab, à 16 km. Ce n'est seulement que l'arrêté du 22 juillet 1882 qui règle la question, Barika a droit à toute l'eau d'amont pendant les 10 premiers jours du mois. Bien pour les irrigations, insuffisant pour l'alimentation des habitants. En 1883-1884, la commune voit la création du bureau de poste et l'installation du télégraphe. C'est en 1885, qui marque une nouvelle ère dans l'évolution de ce centre. L'arrêté du 17 janvier 1885 crée la commune de Barika avec ses ressources propres .En 1891 il y a 404 habitants, puis 803 habitants en 1901 pour arriver en 1946 à 4328 habitants. La question de l'eau potable est réglée en 1946-1947 par la construction d'une conduite d'eau. L'agrandissement du village grâce à l'achat par la Commune Mixte d'un domanial de 7 ha. En 1905, la transformation de l'établissement de Facteur- receveur de Barika fut convertie en une simple recette de 3ème classe. En 1906, l'arrêté du Gouverneur Général, installe son conseil municipal, en désignant le caïd du Hodna oriental de la commune de Barika, comme président de la djemaa, issu de la tribu du même nom. En 1907, la commune mixte de Barika est formée avec M.Vitalis en qualité d'administrateur. Sa commission municipale sera composée de 19 membres. L'administrateur en sera le président à défaut d'administrateur Adjoint. Deux membres sont français et tous les autres, sont issus des couches des tribus de la commune. En 1956 Barika fût désignée sous-préfecture de l'administration coloniale. En 1966 elle est devenue l'une des premières daïras de l'Algérie indépendante. Elle reste également la ville qui a présenté un lourd tribut à la guerre de libération nationale, en offrant à la patrie, plus de 1400 chahids, pour que l'Algérie vive libre et indépendante


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