La police de la Sûreté du 1er arrondissement a réussi récemment une belle prise après avoir reçu des informations officieuses. Une voiture suspecte, à son bord deux individus âgés de 34 et 48 ans ont été arrêtés après une fouille dans le coffre du véhicule en question. 360 kilos de cuivre volé dans la wilaya découverts dissimulés dans la mâle. Les deux trafiquants de cuivre ont été présentés devant le procureur de la République, le 28 avril 2025. Rappelons qu'en 2021, des voleurs de cuivre dérobent des cables et des tuyaux d'immeubles. Les communes d'El Bouni et d'El Hadjar ont été ces derniers jours la cible d'un réseau de trafiquants spécialisés dans le vol du cuivre et câbles électriques ainsi que tout ce qui a un rapport avec le zinc. Or, selon des informations policières, c'est effectivement près de 200 mètres de tuyaux de conduite des eaux potables et de câbles ainsi que des fragments de câbles qui ont été volés hier dans les localités d'El Hadjar, El Bouni et Sidi Salem. Soit, informe-t-on, 11 bâtiments habités par des locataires ont été visités par des voleurs qui ont arraché 165 mètres de tuyauteries dans la cité de 502 logements. Les citoyens se sont ainsi étonnés d'une coupure soudaine dans la distribution de l'eau potable pendant quelques jours lorsqu'un des locataires a voulu vérifié les conduites d'un immeuble et là il découvrit quatre membres d'un réseau de malfaiteurs qui étaient entrain de voler les câbles et tuyaux. Deux des voleurs ont pris la fuite aussitôt alors que leurs complices ont été attrapés par les voisins qui ont entendu des bruits, indique-t-on, ont réussi à les faire enfermer dans la cave en attendant la police alerté qui a arrêté les deux voleurs sur le champ. A signaler dans le même chapitre que plusieurs transformateurs se retrouvaient en panne dans les régions de Sidi Salem et Boukhadra suite à des vols commis récemment. L'on signale que ce sont 300 mètres de câbles électriques qui avaient été volés dans cette commune causant ainsi un sérieux préjudice à l'état évalué à plusieurs millions de centimes. A en croire certains témoignages recueillis auprès des citoyens de cette localité, chaque jour des individus se réunissent pour bruler des tuyaux en plastique afin d'extraire le cuivre et le revendre à des particuliers. Les services de sécurité sont appelés à mettre un terme à ce nouveau phénomène. Par ailleurs, il est à signaler que l'enquête policière concernant des voleurs de cuivre arrêtés ces deux derniers jours par ces mêmes services se poursuit toujours par les éléments de la Sûreté urbaine d'El Hadjar, dans le but d'identifier les deux autres complices dans cette affaire et mettre la main sur ce réseau qui a fait dernièrement parler d'eux dans plusieurs localités de la wilaya de Annaba, comme étant de redoutables voleurs dans ce milieu du banditisme, les déchets industriels ou domestiques solides ou liquides (ferraille, plastique, papier, verre, batteries et autres) sont récupérés et revendus aux entreprises de recyclage comme matière première à leurs activités. Ces déchets passent par différents étapes et processus de transformation pour que soient extraites les matières réutilisables qui seront revendues sur le marché national ou exportées. En effet, le plomb est un métal lourd toxique contenant des sulfures du zinc et du cuivre, il se trouve sous plusieurs formes comme les oxydes de plomb qui sont utilisés dans la fabrication des batteries et dans l'industrie des céramiques, verres. Aussi, constate-t-on les oxydes de plomb utilisés comme peinture rouge pour les antirouilles. Le plomb qui est une matière très dangereuse pour le corps humain, l'intoxication par le plomb chez l'enfant provoque un affaiblissement des capacités mentales avec le temps, il pénètre dans le placenta pour arriver au fœtus chez la femme enceinte pour causer un avortement. Or, le corps humain ne peut se débarrasser que de 5% de la quantité de plomb ingérée et les 95 % restant se déposent sur les os et dans le sang, provoquant l'anémie. Cette matière qui s'accumule généralement sur les os qui peut engendrer des intoxications sévères comme la perte de l'appétit, attardement mental, hypertension artérielle, insuffisance rénal et l'anémie. Le sol est le premier réservoir ou' est stocké le plomb avec ses différentes formes venant des rejets des navires et des pluies. Les écologistes avaient trouvé des quantités considérables de plomb dans le pole nord venant de l'air pollué des pays du nord d'Europe et des états unies. Il faut souligner que les policiers de la circulation routière sont les plus touchés par la pollution du plomb puisqu'ils respirent des doses importantes de plomb venant des rejets gazeux des véhicules. Or, la pollution par le plomb comme dans la zone d'El Bouni à Annaba fait un ravage parmi la population qui habitent dans la zones industrielle de l'Allaligh, réellement néfaste pour les enfants qui sont atteint d'une mauvaise croissance soit 27% à cause de l'accumulation du plomb dans le sol, l'eau et l'air. La combustion de l'essence des voitures produit un gaz contenant du plomb qui constitue 70 % de l'air. Le processus d'élimination du plomb dans l'essence et l'utilisation de l'essence sans plomb sont vraiment couteux nécessitant de gros efforts pour protéger l'environnement pour trouver des matières pouvant remplacer le plomb et augmenter la capacité des moteurs pour une combustion d'essence sans bruit. Dans cette optique, il y a lieu de signaler que les services des douanes de la wilaya d'Annaba avaient frappé, il y a plus d'une année de cela, au niveau du port de la ville, ayant réussi une très grande saisie de conteneurs composés de lingots de plomb dessinés à l'exportation vers l'étranger Europe et Israël, informent les enquêteurs chargés du dossier. Les 31 conteneurs avaient été saisis juste après de profondes analyses effectuées sur des échantillons prélevés de la marchandise prête à quitter le port de Annaba. Les résultats donnés ne correspondaient nullement aux pièces déclarées par le propriétaire un libanais qui possédait d'après certaines sources deux usines de recyclage de batteries, l'une dans la zone d'El Bouni et l'autre au Maroc. L'indélicat investisseur avait déclaré le tiers de la valeur réelle du produit, seulement par rapport aux prix fixés sur le marché boursier. Ses proches collaborateurs avaient payé ainsi la différence en devises fortes sur un compte à l'étranger après que sa marchandise soit réceptionnée, révèle-t-on. Devant cette situation, le fabricant avait avancé des arguments peu rassurant, à savoir cette minoration des valeurs déclarées était fictive et que son entreprise était sous contrats de livraison avec des partenaires étrangers pour des prix fixés à l'avance. Les brigades de la sous-direction du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes avaient démontré une fraude flagrante et un transfert illicite de devises ayant conduit à une ouverture d'enquête des services concernés. Deux comptes bancaires de la SARL avaient été donc bloqués et une amende de 150 millions de dollars fut infligée à l'exportateur libanais, indique-t-on. Un mois après cette affaire, le propriétaire de l'entreprise SAS de recyclage des batteries Mohamed El Obeiry, avait continué à travailler au noir pour préparer sa fuite vers l'étranger, précisément vers la Turquie, le pays où il se cache actuellement.