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L'Islam et l'esclavage
Publié dans Réflexion le 31 - 03 - 2010

Institution universelle, l'esclavage remonte à des temps immémoriaux. Son existence est due, se l'on toute vraisemblance, à des conditions économiques, sociales et historiques particulières. Les Egyptiens, les babyloniens, les Grecs, les Romains, les Arabes païens l'ont pratiqué- semble-t-il- régulièrement au cours des siècles. Généralement, les esclaves étaient affectés aux tâches les plus pénibles.
On connait, du reste, la participation massive des hommes serviles à la construction des pyramides d'Egypte. Au point de vue législatif, l'esclave n'avait aucun droit civique, il n'avait que des devoirs. A proprement parler, il était la propriété exclusive et intouchable de son maître qui en disposait comme il l'entendait, selon son bon vouloir et ses caprices. De ce fait, l'esclave était sur le plan moral plus proche de l'animalité que de l'humanité. Durant leur époque faste, les romains s'étaient signalés par une législation humiliante envers les esclaves, qu'ils rabaissaient à un rang indigne même des animaux. On raconte que ceux-ci étaient tenus dans le plus grand mépris et assimilés à des bêtes de somme. Les Arabes, quant à eux, faisaient surtout appel à des esclaves africains (notamment, des abyssins pour effectuer toutes sortes de travaux dans leur métropole et, aussi, pour tenir compagnie aux caravanes interminables qui sillonnaient inlassablement les quatre coins de l'Arabie ainsi que les pays limitrophes. De même que chez les Romains, les esclaves tombés aux mains de cette peuplade étaient maltraités et vivaient tout à fait en marge de la société. Vint alors l'Islam. Désireux de ne pas heurter de front les traditions et coutumes séculaires des Arabes, le Coran se contenta dans un premier temps d'instaurer de nouveaux rapports entre le maître et son serviteur, pour amener graduellement sans accroc, les païens à accorder une certaine forme d'égalité à leurs esclaves. De fait, tous ceux qui embrassaient l'Islamisme mettaient un point d'honneur à affranchir leurs esclaves. On pourrait citer de fort nombreux exemples, dont le plus célèbre est celui du compagnon du prophète, Abu Bakr As Siddik qui, non seulement, eut hâte de libérer ses serviteurs mais qui s'empressa aussi de racheter d'autres esclaves et de les affranchir aussitôt. Les historiens occidentaux, dont l'antipathie pour l'Islam est légendaire, ont souvent accusé le Coran d'avoir légalisé l'esclavage. Disons tout de suite que ces savants ont commis une grave erreur de jugement et qu'ils n'ont pas tiré toutes les leçons de l'histoire. En effet, que nous apprend celle-ci ? Que l'abolition de l'esclavage prononcé au XIXe siècle par le gouvernement Américain s'était soldée immédiatement par une terrible catastrophe économique. Supprimant une main d'œuvre gratuite, cette abolition provoqua l'effondrement de la production agricole et industrielle. Et ce fut le chaos ! Par conséquent, l'abolition n'est pas un bien en soi. Ses répercussions immédiates sont plutôt négatives que positives. Et le cas de l'Amérique est éloquent ! A l'opposé, la démarche coranique manifeste toute la sagesse divine. Par le biais d'un long dialogue, le maître est invité gentiment à renoncer à ses prérogatives abusives. Le livre saint lui signale que l'esclave est un être humain, qu'il est son frère en religion, et que tous deux descendent d'Adam, leur père commun. Le discours que tient Dieu à ses créatures est d'une logique parfaite : il leur présente les faits, il leur demande de réfléchir sur cet état de choses, il leur montre toute l'aberration que recèlent leurs pratiques inhumaines et, enfin, il les incite à affranchir ceux ou celles vivant sous leur joug. Grâce à un tel procédé, l4Islam n'a pas subi le bouleversement connu par l'Amérique au siècle dernier. La situation économique et sociale ne s'est nullement détériorée et l'ex esclave s'intégra facilement dans la société qui le rejetait de son sein peu de temps auparavant. Au fil du temps, on assista avec émerveillement à d'agréables surprises. On à, en effet, enregistré l'ascension au pouvoir des anciens esclaves et ceux-ci finirent par occuper des postes si hauts dans la hiérarchie de l'Etat en place qu'ils en croyaient rêver. En Egypte et en Inde, il y eut des esclaves élevés à la dignité impériale. Dans les autres pays (Syrie, Irak, Iran) il y en eut des princes, des chambellans, d'illustres écrivains, théologiens et poètes de grand talent Seul, l'Islam a pu réussir une telle réforme dans les mentalités. Mais, l'Islam n'a pas été appelé la religion unitaire par hasard ! A l'heure actuelle, on ne compte pas un seul esclave dans les pays Islamiques alors que dans la nation la plus évoluée du monde, les états unis, la ségrégation raciale persiste toujours. Contrairement à une idée fortement ancrée dans la conscience européenne, l'expansion du colonialisme n'est pour rien dans de changement radical, encore moins le marxisme prédateur et avilissant en lequel quelques esprits bornés veulent voir le libérateur de l'espèce humaine. Le mérite en revient aux préceptes du Coran qui a su, mieux que tout autre, ôter ses chaines à l'esclave et le ranger parmi le genre humain. Et, c'est pourquoi, il serait souhaitable que les historiens et sociologues occidentaux se penchent davantage sur les versets législatifs de la révélation coranique, et ce, pour éviter au monde une seconde catastrophe comme celle qui a découlé de l'abolition de l'esclavage. Il se pourrait qu'ils y trouvent beaucoup de matière à réflexion et qu'ils découvrent toutes les solutions aux problèmes complexes que pose, en ce moment, le développement sauvage et anarchique des économies des petites et grandes nations. Avançant des arguments irrésistibles, tirant sa source de Dieu Tout Puissant, le Coran ne craint aucunement les défis de la société moderne. Au contraire, lui-même regorge de défis de toutes natures. Et comparativement à ceux de ladite société, les siens paraissent immensément grands. C'est là le sentiment unanime de tous ceux qui ont une foi solide en Dieu et qui ont fait du Coran leur lecture quotidienne. Le coran et l'esclavage Au septième siècle de l'ère chrétienne, le Coran s'adressait à une société idolâtre et esclavagiste. Il était donc normal qu'il l'interpellait en des termes qu'elle put comprendre, autrement dit dans un langage conforme à la mentalité des hommes de ce temps-là. Cette raison, le mot " Esclave " revient à six (6) reprises (pas une de plus !) dans le cours de la révélation. Il convient de signaler, ici, que les stratifications sociales, dans la communauté païenne, étaient telles que les Esclaves faisaient carrément classe à part et n'avaient aucune revendication à faire valoir, pas même le droit à l'existence. Pour ne pas perturber cette situation complexe et ridicule, le Coran procéda par étapes. Dans un premier temps, il commença par prôner l'égalité (chose nouvelle) à l'intérieur de chaque groupe social. De la sorte, l'homme libre valut l'homme libre, quel que fut le rang ou la noblesse de ce dernier, l'esclave valu n'importe quel autre esclave, dut-il avoir coûté une fortune à son patron, et la femme, une autre femme, fut-elle épouse de roi. C'est bien ce que signifie le verset n° 173 de la Sourate de la Génisse :
"La peine du talion vous est prescrite pour le meurtre. Un homme libre pour un homme libre, l'esclave pour l'esclave, et une femme pour une femme. "
Puis, usant d'une très grande subtilité, le créateur met- dans un autre verset- hautement l'accent sur l'énorme différence qui sépare le maître de son serviteur. Voici comment il s'y prend dans le passage N° 78 de la Sourate de l'Abeille :
" Dieu vous propose pour exemple un homme esclave qui ne dispose de rien et un autre homme a qui nous avons accorde une subsistance ample et qui en distribue une partie en aumônes publiquement et secrètement : ces deux hommes sont. Ils égaux ? "
L'interrogation qui clôt cette suite de mot est un appel direct à la réflexion. S'il est sensé, le maître doit prendre conscience du fossé qui l'éloigne de son serviteur et essayer de le combler. Comment ? C'est encore le créateur qui lui fournit la solution : l'affranchissement. Il le dit clairement dans le passage N° 12 de la Sourate intitulée " le territoire "
"Qu'est ce que la bonne voie ? C'est d'affranchir les esclaves, de nourrir l'orphelin aux jours de la diserte ou le pauvre qui couche sur la dure "
Dans un verset de la même veine, dieu aborde la troisième étape (dans la voie de la suppression de l'esclavage) en ces terme:
" une esclave croyante vaut mieux qu'une femme libre idolâtre un esclave croyant vaut mieux qu'un incrédule libre ".
(Sourate ' la génisse'- Vt 220) il ressort de ce texte que l'esclave qui a la foi est préféré à l'homme libre impie. Et voilà que, aux yeux de l'Islam primitif, l'esclave croyant acquiert de la supériorité ( ?) sur son maître infidèle. Les rôles des deux parties sont complètement inversés ! je suppose que pour ceux qui écoutaient directement le prophète débiter ce verset, la surprise était vraiment de taille ! Ce paragraphe coranique est d'une importance capitale ; il incite discrètement le maître à réviser à fond son attitude à l'égard de ses frères car l'esclavage. Dans l'esprit bien compris de la révélation divine. Ne peut être que le fait de l'infidélité. Poursuivant son raisonnement, le Coran tout en condamnant de manière explicite l'esclavage rappelle le triste sort réservé aux peuples anciens par leurs tyrans de souverains. Dans ces deux versets, pharaon et ses sbires sont pris à partis : Sourate " les Croyants " Vt 49 "
croirons/ nous disaient pharaon et ses semblables, a deux hommes comme nous (moise et aron) dont le peuple est notre esclave?
Et, Sourate " les poètes " Vt 21
" Moise dit a pharaon : est/ ce cette faveur de Dieu envers moi que tu me reproches ? Tu as réduit les enfants d'Israël en esclavage "
et ces deux phrases, d'une concision extrême, suffisent à prouver au lecteur du Coran que l'esclavage et honni de Dieu, des lors qu'il apparente ceux qui le pratiquent aux incrédules si, comme l'affirment certains Orientalistes gratuitement l'Islam approuvait l'esclavage au point de l'élever au rang d'institution, comment se fait il que le Coran stigmatise le comportement de pharaon qui avait fait de l'esclavage un système de gouvernement ? La réponse, à la première partie de cette question, sera évidement un non catégorique les traductions défectueuses et malveillantes de quelques arabisants ont voulu généraliser l'emploi du mot " esclave " dans le Coran c'est ainsi que les termes " ce que vos mains ont acquis ", " ce que vos mains ont contracté " et " captifs " sont rendus uniformément par " esclaves ", alors qu'ils sont loin de recouvrer le sens de ce vocable il y a là une volonté délibérée de la part de ces savants d'enlaidir la religion Islamique et d'accréditer dans l'esprit du profane l'idée d'une religion discriminatoire dans leurs mains, la Science est devenue un moyen efficace pour régler de vieux comptes avec l'Islam. Décidément, les croisades ne sont pas encore finies ! Dans la traduction Casimirsky (publiée par les éditions Garnier / Flammarion), nous lisons au ve set de la Sourate " les femmes " : " si vous craigniez d'être injustes envers vos femmes, n'en épousez qu'une seule ou une esclave " or, dans l'original arabe, le mot esclave n'existe pas. J'en déduis que casimirsky l'a tout simplement inventé pour les raisons déjà citées. Pour camoufler sa fourberie, le traducteur place cette note au regard du verset en question : " il y a dans le texte " ce que vos mains droites ont acquis ", c'est-à-dire les captifs pris à la guerre et les esclaves achetés à prix d'argent. Cette expression étant consacrée dans le Coran pour les esclaves, des deux sexes, nous nous servirons constamment de cette dernière ". Encore un artifice d'orientaliste qui abhorre l'Islam et les musulmans ! naturellement, casimirsky reste fidèle à ce terme dans toutes cess Sourates : " les femmes " 3/28/29/37/40 & 94 : " la Table " 91 ;" le repentir " 60, " Joseph " /30, " l'Abeille "/73, " les Croyants " /6, " la lumière 31/33 & 57, " les grecs "/27 ; " les confédérés 50/53, enfin, " les degrés "/30. De telles traductions inspirées par une forte inimitié envers l'Islam appellent indubitablement une révision tôtale. Car le pur esprit scientifique devrait, en toute circonstance, prévaloir et vaincre tous les préjugés, qu'ils soient de race, ou de religion. En résumé, nous retiendrons que le Coran à introduit des liens nouveaux entre le maître et son esclave et que si les musulmans l'avaient appliqué à la lettre, la servitude aurait disparu de la surface de la terre des centaines d'années avant l'avènement des Abolitionnistes.


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