Le président de la commission d'apiculture au sein de l'association nationale de la culture et de la formation en l'occurrence Dr Bouchareb Abdelmadjid, expert en apiculture, juge que les apiculteurs qui sont concentrés seulement sur la production du miel ce qui leur engendre un manque à gagner annuel estimé à quelque 400 milliards de centimes. Il trouve essentiel la formation des apiculteurs sur la nécessité de l'exploitation effective de la ruche par l'extraction de tout ce qu'elle peut produire. Le déficit à produire des colonies d'abeilles est flagrant d'autant qu'on laisse échapper entre autres, le propolis, la gelée royale, les pollens, la cire d'abeille et le venin d'abeille, a indiqué Dr BOUCHAREB, Ces pertes inestimables sont exploitées par les importateurs des matières utilisées dans la fabrication des produits cosmétiques. Le propolis et la gelée royale qui sont écoulés dans le marché national sont à 100% importés pendant que les apiculteurs nationaux exploitent mal leurs ruches, a-t-il précisé. Il faudra un travail productif qui pourra générer beaucoup de postes d'emploi directs et durables. Le prix de la mie est impacté par l'utilisation rationnelle de la ruche. Une seule ruche pourra produire 1Kg de gelée royale par an, soit un gain de 20 millions de centimes. Cet expert trouve que le prix du miel demeure excessif et loin de la portée des couches moyennes et déplorant dans ce contexte l'abandon des pépinières créées entre 2000 et 2005 l'Etat a pris à son compte la subvention d'environ 130 pépinières à cette époque où chaque apiculteur avait bénéficié d'un apport financier de 200 millions de centimes. Cependant faute de suivi, le gâchis a été consommé, renchérit Dr Bouchareb.