Séduit vraisemblablement par le scénario vénézuélien où le président du parlement s'était proclamé président du Venezuela après la création d'un gouvernement parallèle, l'activiste algérien Rachid Nekkaz envisage de faire de même. Il annonce la création, le 22 mars prochain, d'un gouvernement provisoire à l'étranger pour s'accaparer le pouvoir de force. En effet, Rachid Nekkaz, ex candidat à l'élection présidentielle d'avril prochain, qui fait désormais partie du passée puisqu'elle a été reportée par le président Abdelaziz Bouteflika, a annoncé, ce jeudi 14 mars 2019, qu'il compte installer « un gouvernement provisoire d'union nationale » le 22 mars prochain, comme se fut le cas lors de la révolution algérienne qui a mis en sur pied le GPRA. Dans une vidéo diffusée sur chaîne Youtube, Rachid Nekkaz a déclaré que « Si d'ici jeudi, la Constitution et les élections ne sont pas rétablies, si le président et son gouvernement n'ont pas démissionné », il « demande à tout le peuple algérien de marcher vers la présidence de la République à El Mouradia le vendredi 22 février à 15h afin d'installer son gouvernement provisoire ». Par ailleurs, Nekkaz a qualifié le nouveau premier ministre, Noureddine Bedoui de dictateur et l'a accusé de l'avoir mis sous « résidence surveillée ». « Le nouveau Premier ministre illégitime Bedoui est un dictateur qui a placé en résidence surveillée illégale des candidats à l'élection présidentielle et a fait kidnapper en live sur l'autoroute Rachid Nekkaz par la BRI ». Et d'ajouter que « Le nouveau vice Premier ministre illégitime Lamamra a empêché en avril 2017 Rachid Nekkaz d'être candidat aux élections législatives ». « Le peuple algérien ne fait plus confiance à ce régime violent et illégitime qui ment aux Algériens en sacrifiant l'avenir de toute la jeunesse algérienne et en volant toutes les richesses du pays », a-t-il déclaré.