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LES CAS URGENTS : ENTRE LA NAVETTE MOSTA-ORAN OU MOURIR SUR LES BANQUETTES : La santé est malade à Mostaganem !
Publié dans Réflexion le 25 - 04 - 2010

Les malades atteints de cancer sont, le moins que l'on puisse dire, abandonnés à leur triste sort. Et pour cause. La wilaya de Mostaganem ne dispose même pas d'un centre anticancéreux. L'hôpital de Mostaganem, qui ne répond en aucune manière aux souffrances de ces malades connait à longueur d'année, une affluence nombreuse en provenance des quatre coins de la wilaya
Le cancer est une maladie grave qui nécessite des soins appropriés et pointus dans le temps. Mais avec la pénurie de certains médicaments vitaux, l'inégalité des soins, l'absence de radiothérapie, les malades cancéreux vivent un véritable drame à Mostaganem. C'est un véritable cri d'alarme que les patients lancent aux responsables du secteur pour pallier à ce vide considérable. Les malades qui sont orientés vers les structures spécialisées publiques à Oran, sont obligés parfois d'effectuer plusieurs déplacements par semaine pour des séances de chimiothérapie ou de radiothérapie. Selon certains témoignages on ne peut plus poignants, il leur arrive (les patients) de revenir bredouille faute de place ou de temps. A titre d'illustration, il est dit quelque part sur un papier que l'hôpital de Mostaganem est équipé d'un mammographe de dernière génération, mais la vérité, est que cet appareil n'est entré pratiquement jamais en phase opérationnelle depuis son installation. Les motifs restent pour le moins obscurs. Par ailleurs, et dans le même contexte, il est à noter que cette structure était dotée au même titre que tous les hôpitaux dignes du nom, d'un appareil de scintigraphie flambant neuf, dont le montant était évalué à l'époque, à plus de 100 millions de centimes, mais hélas en situation de panne depuis plusieurs années. Selon les techniciens spécialisés en la matière, l'appareil, une fois installé, ne devrait sous aucun prétexte être déplacé n'importe comment et si la situation l'exigeait, il fallait faire appel à des techniciens manipulateurs.
Or, il y a de cela quelques années, l'ancien wali de Mostaganem, l'avait réquisitionné verbalement pour le transporter à sa résidence de fonction, où se trouvait un membre de sa famille malade qui nécessitait une radio aux rayons Gamma. Lors de son transport vers la résidence et son retour, l'appareil a subi des dommages dus aux vibrations provoqués par le véhicule. Une fois remis en place à l'hôpital, l'appareil n'a plus fonctionné et est resté en l'état à ce jour.
Le plus intolérable dans tout cela, c'est la mauvaise prise en charge des malades, en cardiologie, en gynécologie, en traumatologie et en oncologie, du fait qu'ils sont évacués vers la capitale de l'Ouest. Certains malades décèdent en route, faute de soins appropriés. Idem pour la chirurgie femme. En gynécologie, le secteur public était renforcé de plusieurs chirurgien-gynécologues et depuis, le nombre n'a cessé de diminuer. En 2003, un médecin a trempé dans une affaire de corruption, où il s'est vu passer les menottes pour être finalement incarcéré, un autre a disparu, un troisième a ouvert un cabinet privé après avoir honoré son contrat avec le secteur public. Une situation des plus dramatiques que vit le secteur de la santé à Mostaganem. En ce qui concerne l'ophtalmologie, pour des opérations dites sensibles, les patients sont obligés encore une fois de se diriger vers Oran, notamment chez les praticiens privés. La ville d'Oran est mieux nantie et de beaucoup plus loin pour ce genre d'opération et de prise en charge, plusieurs cliniques d'ophtalmologie ont ouvert dans cette ville durant ces dix dernières années, elles poussent comme des champignons. Les mostaganémois ressentent une grande amertume, en constatant des cabinets entiers délocalisés vers Oran à l'image du cabinet d'ophtalmologie du Dr Chiali. Sur un autre registre, le secteur public de la santé manque de médecin en hémodialyse, au moindre souci, le patient est transféré aussi à Oran. Pour un malade dit lourd, atteint de deux ou trois maladies chroniques, il et préférable pour lui, au stade actuel des choses, de déménager et d'aller habiter Oran, pour être plus proches des structures spécialisées. Pour les plus démunis, dans tous les cas, ils périront dans la douleur. Rappelons toutefois que le secteur de la santé à Mostaganem, a été toujours sous l'emprise de mains extérieures au secteur, si ce n'est des pressions syndicales, ce sont les immixtions et le trafic d'influence d'élus nationaux qui ont tendance à faire de ce secteur une chasse gardée pour leur cercle de privilégiés, en décidant même de la nomination ou de la désignation de certains responsables incompétents et indignes du privilège de la fonction. Le secteur de la sante n'a pas été épargné lui aussi, par les scandales de mauvaises gestion, à l'image de celui de l'ESPS de Sidi-Lakhdar, où l'ancien directeur a été purement et simplement limogé, aussi pour l'EPH de Sidi-Ali qui vient d'être relevé de ses fonctions, ainsi que celui de Mesra. Il est inconcevable pour le commun des mortels qu'une ville comme Mostaganem soit marginalisée par les autorités centrales en matière de science et de médecine, sachant que la nouvelle faculté de médecine ouvrira ses portes à la prochaine rentrée universitaire. Un wilaya qui de par son importance stratégique et sa position géographique ne soit pas dotée d'un centre de radiothérapie et d'oncologie.


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