Les démêlés du maire de Safsaf, M. Meddah Rachid, avec la justice ne sont pas près de leur épilogue. Le sulfureux P/APC vient d'être placé sous contrôle judiciaire par le procureur près le tribunal d'Ain Tedeles pour une nouvelle affaire de faux et usage de faux, fausse déclaration et abus de pouvoir. Le maire de Safsaf n'est pas à sa première affaire. Il avait été mis à l'ombre en 2014 par le procureur de la République, ainsi que ses deux autres acolytes pour avoir ''incité'' un jeune chômeur à dissimuler une quantité de drogue dans la voiture de son prédécesseur en contrepartie d'une somme de 10 millions de cts, dans le but de voir l'ex-maire en prison. Mais comme dit le proverbe: ''Celui qui creuse un trou pour son voisin tombe lui-même dedans''. En effet, quelques jours après que le procureur de République ait demandé un complément d'enquête pour éclaircir au mieux cette affaire, l'affaire de kif traité s'est avérée, en fait, qu'un piège tendu par des opposants à l'ex-maire au sein de l'assemblée populaire communale de Safsaf. Le jeune chômeur avait glissé, furtivement, du kif traité dans le baffle droit du véhicule de l'ex-maire. Ce dernier, qui se dirigeait vers la daïra de Bouguirat, n'a pas remarqué la manigance. A Bouguirat, le véhicule a été cerné par les éléments de la police et fouillé minutieusement où il a été trouvé 2,6 grammes de kif traité. Après avoir arrêté l'ex-maire et conformément aux instructions du procureur de la République, les éléments de la sûreté de daïra de Bouguirat, ont retracé l'appel téléphonique qu'ils ont reçu, et qui dénonçait l'ex-maire. Ils ont découvert que la puce appartenait à quelqu'un qui a prêté son téléphone portable à l'individu que l'ex-maire a embarqué à Safsaf. Au cours de son audition, l'individu avoua que c'est le dénommé Meddah Rachid, actuel maire de Safsaf qui l'a incité à commettre cet acte en contrepartie d'une somme d'argent estimée à 10 millions de cts. Meddah Rachid fut aussitôt appréhendé et présenté par devant le procureur de la République qui a ordonné sa mise en détention provisoire en compagnie des deux autres mis en cause. Aussi, rappelons-le, un citoyen, répondant aux initiales de B.B, originaire de Safsaf, avait dénoncé le maire de Safsaf pour falsification et usage de faux dans une lettre adressée au wali de Mostaganem. Le plaignant avait déclaré que le P/APC avait falsifié des documents administratifs, dont des attestations d'un bien communal où était bâtie une construction depuis une cinquantaine d'années, lui appartenant au profit d'un certain C.B. Ce dernier avait tenu à porter à la connaissance du wali, que les deux certificats établis au nom du citoyen cité, dont le premier sous le n° 819, délivré en date du 16/10/2016 et le second sous le n° 49 en date du 18/07/2016 n'ont aucune valeur juridique et n'ont aucun autre sens. Il ajouta en ce sens, que la direction des domaines et les services du cadastre ont prouvé que cette assiette foncière demeure un bien de l'Etat, et que face à cette situation si déplorable, il a été contraint de saisir la justice qui va trancher. Le plaignant avait sollicité l'intervention du wali, pour mettre un terme aux dépassements de cet élu, qui semble ignorer les lois en vigueur.