Karim Tabbou comparaitra mercredi 18 décembre devant la chambre d'accusation près de la cour d'Alger (Ruisseau), pour l'examen de sa demande de libération. C'est ce qu'a annoncé son frère, Djaffar Tabbou dans la soirée d'hier sur son compte Facebook. « La demande de libération de mon frère Karim Tabbou sera examinée le mercredi 18 décembre devant la chambre d'accusation près la Cour d'Alger (Ruisseau) », a-t-il écrit. Pour rappel, Karim Tabbou avait été arrêté une première fois le 12 septembre, libéré deux semaines après puis arrêté de nouveau quelques heures après sa libération. Il est poursuivi pour atteinte à l'unité du territoire national et incitation à attroupement. L'un de ses avocats, Me Noureddine Ahmine, après la visite qu'il lui a rendue, mercredi 10 décembre, avait déclaré que Karim Tabbou venait de décider d'entrer en grève de la faim à la prison de Koléa où il est incarcéré, en détention provisoire. La femme de Karim Tabbou s'est exprimée sur les conditions d'incarcération de son mari. Elle a affirmé dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux que ce dernier est toujours gardé en isolement à la prison de Kolea. En effet, Zahra Tabbou révèle que son mari « est toujours en isolement ». Elle réfute les informations selon lesquelles cette décision est un choix du coordinateur de l'UDS. « Ce n'est pas lui qui a demandé cela. Ce n'est pas facile pour lui, sincèrement », a-t-elle déclaré, ajoutant que son mari « se pose la question pourquoi il est en isolement ». Elle a affirmé que malgré les conditions difficiles que subit son mari, ce dernier « tient le coup, même si ce n'est pas facile ». Elle a assuré que cette incarcération est surtout difficile à vivre pour ses enfants qui « demandent toujours des nouvelles de leur père et chaque soir, ils attendent son retour à la maison ». L'épouse de Karim Tabbou tient néanmoins à rassurer l'opinion publique sur l'état d'esprit de son époux, en soulignant qu'il « a toujours le moral. Il demande toujours des nouvelles du peuple algérien ».