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‘'REFLEXION'' OUVRE LE DOSSIER DES DEPORTES : LA FRANCE AU BANC DES ACCUSES : Les algériens déportés en Nouvelle-Caledonie, un crime contre l'humanité
Publié dans Réflexion le 26 - 05 - 2010

Un crime contre l'humanité commis par la France continue de passer inaperçu, sous un grand silence. Alors qu'un film de cinéma de Rachid Bouchareb ‘'Les hors-la-loi'' a entraîné la foudre auprès des nostalgiques des l'Algérie Française”.
Ces extraits de l'OAS et adeptes des sinistres généraux, Massu, Zeller, Jouhaux et Challe devront se préparer au prochain film qui relate l'histoire de la cruauté du colonialisme français en Algérie. C'est l'histoire des algériens et algériennes déportés injustement en Nouvelle-Calédonie. Pour cause du seul crime d'avoir commis c'est d'aimer leur patrie l'Algérie et la défendre et refuser le colonialisme.
Pour le bien de l'humanité, ou malheureusement d'une infime Elite de celle-ci, la barbarie industrielle est aujourd'hui criminalisée et un travail de mémoire laborieux est cntrepris par des nationalistes et patriotes de ce pays qui est l'Algérie, pour la doter de garde-fous, et dénoncer les génocides, les massacres, le terrorisme et la déportation des hommes et femmes à tous jamais.
Un crime pire que l'holocauste de la seconde guerre mondiale.Cette histoire commence juste après l'arrestation du Chef de l'armée de l'Emir Abdelkader , Fendi Abdellah et son lieutenant Amar le Kabyle, tous deux blessés lors d'une grande bataille entre Oran et Mostaganem. Aussi après la dernière campagne de Kabylie menée par le Général Randan en 1857, l'occupant pensait que l'Algérie était tout a fait ‘'pacifiée'' Par la suite, la population Algérienne eut a subir d'autres fléaux, c'est ainsi que près de 500 000 algériens périrent suite à des famines effroyables durant les années 1867,1868 et 1869. Ce drame est consigné dans des rapports officiels à Paris. Une commission Française d'enquête a révélée que l'administration coloniale n'a même pas tentée de venir en aide à ces indigènes, comme le précise le rapport. L'autorité d'occupation ouvre alors la chasse aux résistants de l'Emir Abdelkader, en Oranie comme au constantinois, au centre et en Kabylie. Le 10 mars 1873, s'ouvre au tribunal de Constantine le procès des héros de la résistance, ou de ceux ayant miraculeusement échappé aux conseils de guerre et exécutions sommaires. Sur les 212 accusés, 149 sont maintenus en prison, un arrêt d'accusation établi le 21 septembre 1872, les renvoie devant la cour d'assises de cette juridiction, l'acte d'accusation leur est notifié les 9 et 26 décembre 1872. Le verdict sans appel fut LA DEPORTATION en Nouvelle-Calédonie de la plupart d'entre eux, feront partie du lot : Mokrani, Boumezrag, Aziz Ben Cheikh El Haddad et son frère M'hamed, D'autres seront pris à Mascara, Mostaganem et Oran. Avant leur embarquement pour l'exil forcé, ils seront internés au fort de Quélern (Brest) et à l'Ile d'Orléans.
La Nouvelle-Calédonie est un territoire occupé par les mélanésiens a été colonialisé par les français
La Nouvelle-Calédonie, ce territoire qui a été toujours peuplé des Mélanésiens baptisé en 1774 par le capitaine Anglais Cook quand il débarqua pour une halte en route pour la Nouvelle-Zélande. Le territoire est de nouveau repéré par le Français d'Entrecasteaux. En septembre 1853, l'Amiral français Febvrier Despontes occupa le territoire et proclama d'une manière colonialiste,la Nouvelle- Calédonie territoire sous occupation française, depuis 1863, elle devient terre d'exil pour nombreux ‘'bagnards'' français qui se sont rendus coupables de délits ou de crimes de droit commun, ainsi que pour les communards français de Paris qui se sont soulevés contre le pouvoir en place. Elle devient aussi pour un grand nombre d'Algériens injustement déportés à partir de 1873 qui se sont révoltés contre le colonialisme français. Ces déportations rythmées par les différents soulèvements populaires, se sont poursuivies bien au-delà de 1881. Cette révolte initiée par Mohamed El Mokrani éclate en Kabylie peu après les événements de la commune de Paris en 1871.
Le faux et usage de faux de la France devant la communauté internationale deux fausses lois d'amnistie des déportés jamais exécutées !
Deux lois d'amnistie des déportés sont promulguées par le gouvernement Français. Une loi d'amnistie partielle datée du 3 mars 1879 et une loi d'amnistie générale datée du 11 juillet 1880. Ces lois concernaient tous les déportés sans discrimination aucune. En réalité, usant de tous les subterfuges et interprétations tendancieuses du contenu de ces lois. Les déportés algériens ne sont jamais retournés au pays. Ce qui caractérise le crime contre l'humanité. Encore faut dénoncer que beaucoup de déportés algériens périrent en bateau lors du voyage Pendant toute la durée de la traversée, ils étaient enchaînés, alors que deux tiers sont morts durant leur détention. Certains furent enterrés à l'Ile des Prins. La France colonialiste, a fait la démonstration à grande échelle du délire collectif auquel même la croyance dans la supériorité raciale, son institutionnalisation dans un appareil d'Etat mis par elle et déterminé à appliquer une utopie eugéniste à la gestion de la cité particularité de cette barbarie, elle a ravagé tout en les distinguant les races, classifiées en dessous de l'étalon aryen dont le Français, l'Espagnol et le Juif étaient les plus parfaits représentant. A la différence notable de la traite ‘'Indigénat'', déportationniste, plus longue et plus meurtrière, aux effets de long Aune destructeurs et déstructurants affectant la constitution psychique des individus et les structures mentales et matérielles de la société algérienne. En effet, les centaines de milliers de la population algérienne qui se sont retrouvés cernées par le colonialisme et par les traîtres (Caïds, Bachaghas, et tous ceux qui ont servis le colonialisme, contre leurs semblables) et désignés comme patriotes, nationalistes et les anciens résistants dans les troupes de l'Emir Abdelkader, en particulier ceux de la région de l'Oranie (De Miliana jusqu'à Aïn Temouchent en passant par Tiaret et Sidi Bel Abbes) et de la Kabylie. La majeure partie des déportés était originaire de Mascara et de Mostaganem. Même des femmes combattantes figuraient.
Pour les algériens (nès) déportés c'était un allé sans retour même pour les mariés avec enfants.
La France coloniale les a privés d'eux sans aucune pitié ni humanisme
Les déportés algériens dont la plupart étaient des jeunes célibataires qui faisaient le gros de la troupe du combattant Fendi Abdellah, déportés sont restés en Nouvelle-Calédonie. Ainsi le 22 février 1873, quinze unions sont célébrés par l'officier de l'Etat civil de Bourail. En général les mariages sont souvent groupés, une vingtaine par cérémonie. Ce jour là, deux Algériens célèbrent leur mariage. Ali Ahmed Ben Foulah de la Kabylie avec Fanny Saumont et Kaddour mohamed Ben Yamina de Mostaganem avec Amélie Moussard. D'autres algériens ne pouvant retourner au pays fondèrent à leur tour des foyers. Entre 1867 et 1889 on retrouve quelques 1500 algériens déportés dont la majorité originaire de l'Oranie et surtout de la région Dahra. : Ameur Ould Chauffa concessionnaire du lot N 39 d'une superficie de 4,40 ha a été mis en concession le 27 août 1883, libéré le 18 avril 1885, il devient concessionnaire définitif le 27 août 1888. Mohamed Ould Kassous, concessionnaire du lot N 38 d'une superficie de 4,20, a été mis en concession le 27 août 1883, a bénéficie d'une remise de peine, il devient concessionnaire définitif le 27 août 1888, il s'est marié le 15 mai 1893. Bachir Ould Seghier concessionnaire du lot N 40 d'une superficie de 4,50 ha a été mis en concession, puis libéré,il devient concessionnaire définitif en 1890. Ce n'était que le résumé d'une des parties du long feuilleton de la déportation des algériens par le colonialisme français, qui jusqu'à maintenant il s'obstine à présenter le PARDON de tous les crimes de guerre et contre l'humanité qu'il avait commis au nom de la République française. A Suivre


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