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‘'REFLEXION'' OUVRE LE DOSSIER DES DEPORTES : Les Algeriens deportes en Nouvelle-Caledonie, un crime contre l'humanite : La France au banc des accusés
Publié dans Réflexion le 29 - 05 - 2010

Un centre de colonisation pénale fut créé. Le chois s'est fait sur le village naissant de Bourail qui se développa progressivement de 1850 et ce n'est qu'en 1871 que le territoire de Bourail s'est transformé en véritable centre de colonisation pénitentiaire communément appelé ‘' la pénitentiaire''
Suite et fin
La France qui savait très bien que les algériens opprimés dans leur patrie étaient des bons agriculteurs de père en fils et des résistants farouches contre l'occupation , il fallait donc les déporter en nouvelle Calédonie (Rapport du Général de la Moricière).Les déportés algériens, après leur détention et comme par hasard on leur a proposé des concessions de terre. Pour eux il n'existait aucun moyen pour le retour au pays, les autorités Française d'occupation de la Nouvelle-Calédonie refusèrent tous transport pour le retour des déportés. Ils devront fonder des familles et travailler la de terre. La superficie de terres attribuées était de 4,5 ha environ, reparties dans la zone du village de Bourail avec une grande partie dans la ‘' vallée du Malheur''.Déjà en 1895, Bourail comptait 41 cultivateurs algériens, le cas de Miloud Ben Abdellah d'Aïn Tedeles, déjà marié en Algérie à Kheira Bent Haya, deux enfants, il était de taille d'un métre 81. Après arrêté et jugé le 5 juin 1867, condamné à la déportation à bord du bateau ‘'Fleurus''. Il arrivera à la Nouvelle-Calédonie le 11 février 1868. Il sera libéré de la section N 1 le 9 juin 1877. Mis en concession le 10 mai 1886 sur le lot N 77 planté en caféis. Il se remarie le 5 juillet 1882 à Bourail avec Hobigand Cécile Lodoïska dite ‘'Berthe'', elle-même déportée de France. De cette union, naîtront 6 enfants. Miloud décédera à Bourail le 4 juin 1900 .Il a travaillé durement la terre, à force d'efforts, d'abnégation, d'ingéniosité et de persévérances, il devient un concessionnaire modèle aux yeux de l'administration coloniale pénitentiaire. Miloud est l'un de tous les concessionnaires de Nessadiou, le premier qui ait entrepris la culture du café.Le destin a voulu que ces patriotes Algériens déportés par la barbarie colonialiste de la France leur nombre s'agrandit progressivement pour donner naissance à une communauté attachée à sa patrie l'Algérie à ses origines, à sa religion et à ses coutumes ancestrales.
Un algérien maire de Bourail. Il est toujours fier d'être algérien et continuera de l'être. Sa déclaration et fracassante contre le colonisateur
Malgré les pressions du colonisateur et le mutisme qui entourait cette communauté. Les déportés Algériens en tout fait pour transmettre leurs repères aux générations futures.
Le cas de M. Tayeb Aïfa qui est actuellement le Maire de Bourail. Une personnalité politique incontournable pour les grands problèmes sociaux politiques de la Nouvelle-Calédonie. Il représente aussi ces déportés algériens, qui a leur arrivée, ont été logés dans l'Île des Pins, une Île vierge où tout était à faire. Certains mouront dans cette endroit et seront enterrés dans le cimetière spécialement aménagé pour l'enterrement des révoltés de la commune de Paris.
Aïfa Tayeb, surnommé le ‘'Khalif'' né le 31 octobre 1938 à Bourail fils d'un déporté, médaille d'Or lors des jeux du pacifique Sud organisés dans les Îles de Fidji en 1963, au 3000 mètres Steeple, après une activité syndicale, il se consacrera à la politique, il sera Maire de Bourail de 1977 à 2001 et de 2008 à ce jour. Il a fait une déclaration fracassante au cimetière musulman qui reste gravée dans la mémoire de la nouvelle et ancienne génération :
« Les vieux couchés, là avaient été exilés de leurs terres données à des colons, puis installés sur des terres prises à des tribus. Pour eux, l'histoire s'est inversée. La colonisation qu'ils subissaient en Algérie, ils en sont malgré eux devenus les agents, pour survivre ici »
Nous citons aussi Abdelkader Boufenêche petit fils de déporté, retraité, il est le Président de l'Association des Arabes. Il n'a jamais oublié, la barbarie colonialiste française qu'a vécu son père. Ali Ben Qalouza né en 1821, suite à sa participation dans la résistance de 1871, il sera condamné à la déportation le 20 mai 1873 par la cour d'assise de constantine. Il décédera le 17 novembre 1875 et sera enterré dans le cimetière, sa tombe porte à ce jour le numéro 103 à coté de son compagnon Tahar Ben Akli. Plus tard les algériens, créeront le cimetière musulman qui portera le nom de Cheikh Sidi Moulay, un Imam en Algérie qui avait toujours prêché la résistance contre l'occupant, il fut arrêté et déporté. Le vieux Jean Baptiste Barretteau, voisin et ami des déportés algériens, mort en 1911 est suite à sa demande, enterré au cimetière musulman, avec son oncle et sa fille Louise. Ce vieux Chrétien qui côtoyait les Algériens, a préféré l'Islam, les bienfaits de cette religion qu'il avait appris de ses amis, l'on laissé avec une admiration de l'Islam. Il respectait même le Ramadhan .en jeûnant avec ses camarades. L'autorité d'occupation a décidé d'une manière arbitraire d'interdire les épouses des algériens déportés à rejoindre leurs époux, et de même interdis aux déportés de retourner au pays. !! UN VRAI CRIME CONTRE L'HUMANITE .La réalisation d'une mosquée était le grand défi des déportés à la France coloniale. Le regretté Mohamed Seddik Taouti sera l'un des grands participants à la construction de cette mosquée qui d'ailleurs portera son nom et devient ‘' Le Centre Islamique de Bourail''
Goulou Le'mma ma Tebkich Ya El Menfi Ghadi Rouh Ou Ma N'Ouelich
C'est en écoutant cette chanson ‘'Ya El Menfi'' Chanté par Akli Yahiaten, que tous nationaliste et patriote de ce pays ne doit en aucun cas oublier nos arrières parents déportés en Nouvelle-Calédonie. Cette chanson ‘'Ya El Menfi'' que nous évoquons aujourd'hui et que l'ONDA (Office National des droits d'auteur) devrait aussi connaître. Cette chanson elle était chantée en Nouvelle-Calédonie au XIXe siècle par les déportés algériens. Le chant était accompagné d'une flûte (Gasba) fabriquée avec du bois de sagaie. Le Guessab (déporté) Taïeb Ben Mabrouk reputé pour sa maîtrise de la flûte il accompagnait son ami le Cheikh qui chantait cette chanson toujours sous les dattiers plantés par les Algériens. Bien sûr, si les nationalistes et patriotes de ce pays qui est l'Algérie, n'ouvriront pas le dossier des algériens déportés, il ne s'ouvrira jamais, jamais, jamais et la nouvelle génération ne n'apprendra rien de ce passé dramatique d'un peuple. Déjà nous rencontrons beaucoup d'obstacle quant à faire aboutir le projet de criminalisation du colonialisme. Et le dossier que nous avons déposés en 1994, pour exiger des réparations des crimes commis par le colonialisme et qui se chiffre à environ 1700 milliards de dollars Ce dossier demeure toujours auprès du Conseil Européen sans suite encore. Le cinéaste Bachir Bouchareb réalisateur du film ‘'les Hors-la-loi'' est saisi du dossier des déportés algériens, pour une éventuelle exploitation. Tout de même l'Algérie doit participer ou prendre totalement en charge cette production historique.


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