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LE CORONAVIRUS DISPARAIT AU PRINTEMPS, EST-CE PROBABLE ? : Tout sur le Coronavirus !
Publié dans Réflexion le 06 - 03 - 2020

Lors d'un point presse donné le 3 mars, le directeur général de l'OMS a insisté sur les "caractéristiques uniques" du SARS-CoV-2, plus sévère que le virus de la grippe. "Ce n'est pas le SRAS, ni le MERS, ni la grippe. C'est un virus unique, aux caractéristiques uniques."
C'est ainsi que TedrosAdhanomGhebreyesus a présenté le nouveau coronavirus baptisé SARS-CoV-2 lors d'un point presse donné le 3 mars. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a entre autre insisté sur le taux de mortalité du CoVid-19, la maladie qu'il entraîne.
Une maladie "plus sévère" que la grippe...
Avec 94 225 cas et 3214 décès à travers le monde à l'heure actuelle, le CoVid-19 présente un taux de mortalité de 3,4% dans la population générale. C'est plus ce que des études précédentes annonçaient et plus que la grippe, dont le taux de mortalité est inférieur à 1%.L'une des différences majeures entre les deux maladies est que le CoVid-19 "est plus sévère que la grippe saisonnière, a indiqué TedrosAdhanomGhebreyesus. Si beaucoup de personnes ont développé une immunité aux différentes souches de la grippe, le CoVid-19 est un nouveau virus contre lequel personne n'est immunisé. Cela signifie que plus de personnes sont vulnérables à l'infection, et certains développeront une forme sévère."
Un taux de mortalité amené à évoluer
Le directeur général a néanmoins précisé que le CoVid-19 se transmettait plus difficilement que la grippe : "Avec la grippe, les personnes infectées mais asymptomatiques sont des moteurs de transmission importants, ce qui ne semble pas être le cas avec le CoVid-19. Des données chinoises montrent que seulement 1% des cas rapportés sont asymptomatiques, et la plupart des cas développent des symptômes dans les deux jours suivant l'infection."Le taux de mortalité de CoVid-19 risque toutefois de changer au fur et à mesure que le nombre de cas augmente. Certains experts pensent qu'il sera amené à diminuer sur le long terme, le nombre de cas asymptomatiques étant probablement sous-diagnostiqué. Il convient de rappeler que les personnes les plus à risque d'infection et de décès par cette maladie sont les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, telles que l'hypertension ou le diabète.
L'explication de Donald Trump
Dans un tweet publié au mois de février, le président des Etats-Unis Donald Trump a expliqué s'être entretenu avec le président chinois Xi Jinping qui, il le croit, réussira à venir à bout de l'épidémie de coronavirus, "d'autant que le temps se réchauffe, ce qui pourrait affaiblir puis faire disparaître le virus". Mais y a-t-il des raisons de penser que le SARS-CoV-2 respecte la saisonnalité, à l'instar des virus de la grippe et de la gastro-entérite ?
Le coronavirus disparait au printemps, est-ce probable ?
Le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, TedrosAdhanomGhebreyesus a conclu en expliquant que contrairement à la grippe, l'épidémie de coronavirus peut être contenue grâce à la recherche des "cas contacts", qui aide à "prévenir les infections et sauver des vies" et qu'il encourage à continuer. Alors que bon nombre d'infections virales respiratoires sont dites saisonnières, certains scientifiques espèrent que le SARS-CoV-2 suive la tendance et disparaisse au printemps. Est-ce probable ? REPONSES DE TROIS EXPERTS.
1-Les virus respiratoires préfèrent l'hiver
"C'est vrai que les virus respiratoires sont plus stables à basse température", explique Frédéric Tangy, chercheur au laboratoire d'innovation vaccinale de l'Institut Pasteur, autrement dit qu'ils survivent plus en hiver. D'abord, parce qu'ils se conservent plus longtemps sur les mains et les surfaces inertes lorsque les températures sont plus fraîches et l'environnement peu humide, ensuite parce que "le comportement humain peut être différent en conditions hivernales, explique Olivier Schwartz, directeur de l'Unité Virus et immunité de l'institut Pasteur. On est plus prêts les uns des autres, le système immunitaire est différent… Autant de conditions qui favorisent la transmission des virus"."Beaucoup d'épidémies sont influencées par le climat et le vent, comme la méningite à méningocoques par exemple, ajoute Anne-Marie Moulin, chercheuse au CNRS. Mais pour celle de coronavirus, on n'a pas d'information précise". En effet, si les symptômes du CoVid-19 (maladie causée par le nouveau coronavirus) et que son mode de transmission sont semblables à ceux de la grippe, rien ne dit que l'épidémie s'arrêtera en avril.
2-Le SARS-CoV-2, différent des autres coronavirus
Peut-on la comparer à celles du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002-2003 et du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) en 2012, causées elles aussi par des coronavirus ? "La fin de ces épidémies n'a rien à voir avec l'arrivée des beaux jours", assure la chercheuse. "Le SRAS ne s'est pas propagé dans l'espèce parce que la barrière était trop forte, rappelle quant à lui Frédéric Tangy. L'épidémie s'est arrêtée tout de suite quand on a réussi à stopper la transmission de l'animal vers l'homme, il y a eu beaucoup moins de cas qu'avec le coronavirus actuel. Quant au MERS, il continue de passer de l'espèce animale à l'homme, il y a encore aujourd'hui des cas régulièrement dans les pays chauds comme l'Arabie Saoudite ; néanmoins la transmission interhumaine reste rare. Là, on a quelque chose de nouveau : la transmission interhumaine est grande. A partir de ce moment-là, on a aucune raison de penser particulièrement que le nouveau coronavirus puisse subir la saisonnalité".
D'autant que des tests menés sur le coronavirus lié au SRAS ont montré qu'il était très résistant à la chaleur : il ne commençait à se dégrader que lorsqu'il était exposé à une température de 56°C pendant 20 à 30 minutes, ou 65°C pendant 5 à 10 minutes. "La température semble moins gêner le nouveau coronavirus qui se transmet entre humains dans des pays chauds comme Singapour. Mais de toute façon, quand les deux hémisphères sont atteints comme maintenant, la saisonnalité, ça ne veut rien dire !"
3-Un virus établi mais moins pathogène ?
Des propos que nuancent néanmoins Olivier Schwartz, qui explique que les cas restent "peu nombreux" dans les pays chauds. Il estime que la hausse des températures "ne va pas forcément éteindre l'épidémie du jour au lendemain, mais cela peut diminuer la propagation". C'est ce que l'on appelle l'immunité de troupeau : "quand le virus atteint un certain pourcentage de la population, il y a moins de personnes réceptives".
Comme toutes les maladies saisonnières, finalement : si elles sont plus virulentes en hiver, elles ne disparaissent pas pour autant tout le reste de l'année. "Ce qu'on peut espérer toutefois en s'établissant dans la population humaine, c'est que le coronavirus perde de sa pathogénicité", explique Frédéric Tangy. Le taux de mortalité de CoVid-19 est estimé à 3 % dans la population générale et à plus de 10 % chez les personnes âgées. Dix à vingt fois plus que la grippe.
Prudence, donc : selon les trois chercheurs, l'effet protecteur des beaux jours sur l'épidémie de coronavirus reste purement hypothétique.


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