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L'abdication à la volonté
Publié dans Réflexion le 21 - 06 - 2010


Il est une erreur monumentale de penser que le suicide est un acte de courage que d'accepter la vie avec toutes les difficultés qu'elle nous impose. Cet acte au contraire semble être la fuite envers ses obligations. Aussi la morale a toujours été aussi sévère à son égard, pour le qualifié à la fois de sottise, de désertion et de crime. En Algérie, ce sont environ 10 000 personnes qui tentent de mettre fin à leurs jours chaque année, pour la plupart des adolescents. La société ne semble pas mesurer la gravité de la situation. Un certain nombre d'entre elles, environ un millier chaque année, y réussissent, leurs appels au secours, leurs différents messages de détresse n'ayant trouvé aucune oreille attentive, ni au niveau institutionnel que de celui du cercle familial. Un drame tragique, dont les proportions à travers toutes les régions d'Algérie ont pris les dimensions d'un phénomène de santé publique. Ce phénomène qui a pris aussi des proportions alarmantes dans certains pays dans le monde entre 700 000 à un 1 million de personnes meurent des suites d'un suicide. Malgré cette hécatombe, le sujet reste largement frappé de tabou dans de nombreuses sociétés. Le suicide donc fait partie de ce qu'on appelle “Les nouvelles morbidités”, au même titre que les autres comportements à risque prédominant chez les adolescents et les adultes jeunes, en l'occurrence “l'abus des drogues, la toxicomanie, les conduites suicidaires, les accidents et les traumatismes, les violences intentionnelles, et non intentionnelles, qui ont désormais leur place dans la nosographie médicale. Aussi il est bien vrai de dire que dans l'immense majorité des cas que le suicide est une abdication à la volonté. L'élévation du taux des suicides va aussi de pair avec l'affaiblissement des cohésions sociales, la désintégration du groupe, le rejet par l'individu de ses obligations envers la collectivité, diminution de la natalité, augmentation des divorces etc. C'est lorsque l'individu perd le sentiment de ses attaches sociales, lorsqu'il ne vit que pour lui-même qu'il se dégoute de la vie A la lumière de toutes ces explications, la tragédie du suicide dans notre pays serait donc aisément évitable pour peu qu'un réseau de centres d'écoute médico-psychologique soit largement déployé dans la communauté, c'est-à-dire dans des dispensaires de quartiers, villages, écoles, centres de formation et même dans les universités... La multiplication de ces espaces thérapeutiques de proximité dans les établissements éducatifs permettraient à coups sûrs de traiter la souffrance morale des sujets en détresse. Encore faudrait-il que dans la représentation sociale de la pathologie, la maladie mentale soit considérée en tant que telle et non pas comme une “honte”, juste bonne à cacher et à stigmatiser. Selon nos nombreux interlocuteurs, le contexte sécuritaire aussi des dernières années, notamment l'explosion de la violence, peut avoir des conséquences, des séquelles sur la santé mentale, dont l'ampleur reste largement méconnue.

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