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SOMMET DU 20 AU 22 SEPTEMBRE 2010 SUR LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT : 2010, un milliard d'affamés : Où est leur plan de sauvetage ?
Publié dans Réflexion le 22 - 09 - 2010


POUR LA PREMIERE FOIS DANS L'HISTOIRE, PLUS D'UN MILLIARD DE PERSONNES SOUFFRENT DE LA FAIM ET 3,5 MILLIONS D'ENFANTS MEURENT CHAQUE ANNEE DES SUITES DE LA MALNUTRITION, ALORS QUE C'EST UNE MALADIE QUE L'ON PEUT ANTICIPER, PREVENIR ET GUERIR .LES CHEFS D'ETATS SE REUNISSENT LE 22 SEPTEMBRE POUR LE SOMMET D'EVALUATION DE LA REALISATION DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT (OMD). Demander aux gouvernements qu'ils respectent leurs engagements. Il ne peut y avoir de développement lorsque règnent encore la faim et la malnutrition. Des centaines de milliards ont été récoltés pour soutenir nos institutions financières, faisons en sorte que les 55 millions d'enfants victimes de la malnutrition aiguë reçoivent le traitement qui les sauvera. Un Sommet de haut niveau pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) Les Nations Unies organisent un Sommet de haut niveau à New-York, du 20 au 22 septembre afin de permettre une accélération des progrès en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). A l'approche de l'échéance de 2015, le Sommet a pour objectif d'examiner les succès, les meilleures initiatives, les obstacles et d'aboutir à des plans d'actions. Les OMD sont des objectifs de développement majeurs : la réduction significative de l'extrême pauvreté, de la faim et de la mortalité infantile, l'amélioration de la santé maternelle, de l'éducation, de la protection de l'environnement, de la santé publique et de la biodiversité. Pourtant dix ans après l'adoption des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), on constate que les progrès sont minimes et ce, malgré des succès notables dans certains pays. Mesurer ces progrès peut sembler difficile, cependant il existe un indicateur précis : le nombre d'enfants qui meurent de faim. Malgré une diminution des taux de mortalité infantile, près de 55 millions d'enfants souffrent encore de malnutrition aiguë. C'est une maladie que l'on peut prévoir, éviter et soigner, et pourtant 3,5 millions d'enfants en meurent chaque année. Elargir la prise en charge, pour en finir avec les décès causés par la faim Les progrès en vue de la réalisation des OMD nécessiteront des investissements significatifs en matière de prévention et de traitement de la malnutrition aiguë, en particulier en ce qui concerne les enfants de moins de 5 ans, qui en sont les premières victimes. Faire de la lutte contre la malnutrition infantile une priorité a des conséquences positives à de nombreux niveaux. En effet, un apport nutritionnel de qualité est essentiel pour éviter des dommages irréversibles sur la santé, pour préparer une vie saine et productive et pour encourager la croissance économique de la société sur le long terme. Il existe des solutions efficaces. En effet, il est possible de mettre en place des programmes de traitement et de prévention à grande échelle basés sur une approche communautaire et ce, partout où existe la menace de la malnutrition aiguë.Mais pour y parvenir, nous avons besoin que nos dirigeants s'engagent, à faire de la lutte contre la faim et la malnutrition une priorité.La malnutrition aiguë est un fléau dévastateur de très grande ampleur.55 millions d'enfants de moins de 5 ans en souffrent à travers le monde, dont 19 millions de la forme la plus sévère et la plus dangereuse. Chaque année 3,5 millions d'enfants meurent des suites de la malnutrition. Ces décès sont particulièrement tragiques quant on sait que la malnutrition aiguë : 1. Est prévisible : il est possible de savoir où et quand elle peut se déclarer 2. Peut être soignée : on possède aujourd'hui les outils et les connaissances qui permettent de sauver les enfants malnutris 3. Peut être combattue à peu de frais : aujourd'hui, le traitement pour sauver la vie d'un enfant malnutri ne coûte que 38 euros. À seulement cinq ans de l'échéance de 2015 fixée pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a demandé aux dirigeants du monde de se réunir en SOMMET A NEW YORK DU 20 AU 22 SEPTEMBRE afin de permettre une accélération des progrès en vue de la réalisation des OMD. « Nous ne devons pas manquer à nos engagements envers les milliards de personnes qui attendent que la communauté internationale fasse de la promesse d'un monde meilleur inscrite dans la Déclaration du Millénaire une réalité. Rencontrons nous en septembre pour honorer cette promesse. » M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies Extrait du rapport A/64/665 Survenant alors que les progrès sont mitigés et que de nouvelles crises menacent l'élan mondial vers la réduction de moitié de l'extrême pauvreté, « le Sommet nous offrira une occasion cruciale de redoubler nos efforts pour atteindre les objectifs », a ajouté M. Ban Ki-moon en se référant aux objectifs adoptés en l'an 2000 par le Sommet du Millénaire des Nations Unies dont le Rapport vise à éliminer la pauvreté, la faim, la maladie et les mortalités infantile et maternelle d'ici à 2015. « Notre monde possède les connaissances et les ressources nécessaires à la réalisation des OMD », a relevé le Secrétaire général dans son rapport rédigé en préparation du Sommet de septembre. « Notre défi aujourd'hui est de convenir d'un plan d'action pour réaliser les OMD. » Des données récentes du coût de la vie dans les pays en développement pourraient bien changer notre perception de l'ampleur et de la répartition de la pauvreté dans le monde. Toutefois, la régularité de la croissance économique affichée par toutes les régions en développement permet de penser que la pauvreté a encore eu tendance à reculer en 2007. L'objectif visant à réduire de moitié, d'ici à 2015, la proportion de la population qui vit avec moins d'un dollar par jour, reste à notre portée. Depuis 1990, on mesure l'extrême pauvreté dans le monde en développement au moyen d'une norme représentant les seuils de pauvreté enregistrés dans les pays les plus pauvres de la planète. Fixé à l'origine à un dollar par jour, le seuil international de pauvreté a été fixé par la suite à 1,08 dollar par jour. La réduction de la pauvreté est tributaire du plein emploi et d'un travail décent pour tous. Le nombre de travailleurs pauvres ayant un emploi a peu de chances de diminuer quand la productivité n'augmente pas. Au cours des dix dernières années, la productivité a augmenté d'au moins 4% par an en Asie du Sud, en Asie de l'Est et dans la Communauté d'Etats indépendants. Ainsi, le nombre de pauvres ayant un emploi a reculé dans ces trois régions. Par contre, la progression généralement faible et irrégulière de la productivité en Afrique subsaharienne n'a pas permis aux personnes ayant un emploi dans cette région d'échapper à la pauvreté. A.Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour• La crise économique mondiale a entraîné un ralentissement des progrès, mais le monde reste en passe d'atteindre la cible relative à la réduction de la pauvreté.• Avant la crise, la pauvreté avait diminué en gravité dans presque toutes les régions. .B - Assurer le plein-emploi et la possibilité pour chacun, y compris les femmes et les jeunes, de trouver un travail décent et productif • La détérioration du marché du travail, déclenchée par la crise économique, a entraîné une baisse brutale de l'emploi. • Avec la perte d'emplois, un nombre croissant de travailleurs est obligé d'accepter des emplois précaires. • Depuis la crise économique, un nombre croissant de travailleurs se retrouvent dans une pauvreté extrême avec leurs familles. .C - Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffre de la faim • La faim est peut-être remontée en flèche en 2009, l'une des terribles conséquences des crises alimentaire et financière mondiales. • Les progrès en vue d'éradiquer la faim patinent dans la plupart des régions. • En dépit de certains progrès, un enfant sur quatre souffre encore d'insuffisance pondérale dans le monde en développement. • Les enfants des zones rurales ont deux fois plus de chances de souffrir d'insuffisance pondérale. • Dans certaines régions, la prévalence des enfants souffrant d'insuffisance pondérale est nettement plus élevée chez les pauvres. • Plus de 42 millions de personnes ont été déracinées par les conflits ou les persécutions.

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