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Les blasphèmes et les obscénités de la bible (PREMIERE PARTIE)
Publié dans Réflexion le 25 - 09 - 2010

RECUEIL DE QUATRE CENT CINQUANTE ET UN VERSETS BIBLIQUES PORTANT ATTEINTE A LA SEIGNEURIE DIVINE
INTRODUCTION
Dans le monde, il existe deux types d'Ecritures sacrées les livres révélés et les livres inspirés. Comme expliqué par les exégètes, la Révélation est une dictée surnaturelle faite directement ou indirectement par Dieu à un prophète ou à un messager et l'Inspiration implique simplement que l'ouvrage religieux considéré a été rédigé par un ou plusieurs scribes sous le contrôle divin. Dans les deux cas, la source qui a donné naissance à l'oeuvre est de nature céleste. Concernant la Bible, les historiens à l'unanimité y voient une inspiration et non une révélation, en appuyant leurs points de vue de recensions multiples des plus crédibles. Théoriquement,le discours biblique devrait refléter les enseignements fondamentaux des théologies juive et chrétienne et nous fournir en surabondance les preuves de la patente Toute-Puissance et de l'évidente Unicité de Dieu. Il est vrai qu'une quantité de passages de ce livre mettent l'accent sur ces deux attributs essentiels du Maître des mondes décrit en termes révérencieux, et ce, que ce soit dans l'Ancien Testament ou dans le Nouveau Testament. Mais, à coté de ces textes respectueux de la majesté divine, le lecteur butte brusquement sur une série d'écrits malmenant très sérieusement les conceptions monothéistes de la divinité élaborées par des philosophes et des penseurs demeurés des autorités incontestées en la matière, à l'exemple de MAIMONIDE et de SAINT THOMAS D'AQUIN C'est ainsi que le Glorieux Existentiateur se voit affublé, dans une myriade de versets, de traits vulgaires du monde d'ici-bas telles l'accusabilité, l'attaquabilité, l'atteignabilité, la comparabilité, la corporéité, la critiquabilité, la fatigabilité, l'humanité, l'impressionnabilité, la matérialité, la mensurabilité, la mortalité, la nuptialité, la palpabilité, la peccabilité, la personnalité, la représentabilité, la sexualité, la temporalité, la transportabilité, la vincibilité, la visibilité et la vulnérabilité. Cela est d'autant plus choquant que la Grandeur est ce qui sied le plus à Dieu. Dans une optique similaire, le portrait biblique du Créateur a des caractéristiques anthropomorphiques nettement affirmées et l'être divin, par essence lumineux, se transforme en corps pur et simple composé d'une face, de yeux, de narines, d'une bouche, de dents, d'oreilles, de bras, de poings, de mains, de doigts, d'un dos, d'un cœur et de pieds. Fidèles à cette vision réductrice et déformante, les auteurs réputés saints énumèrent ici-et-là des activités physiologiques indignes du Très-Haut. Pour eux-cela va de soi-Dieu fonctionne comme nous par la motricité et la locomotion; ainsi, il appelle, arrive, s'arrête, s'asseait, attaque, boit, cache, chevauche, combat, construit, déchire, descend, écrase, écrit, énivre, enterre, entortille, entre, épouse, flagelle, fouille, frappe, habite, se lave, se lève, mange, marche, monte, se moque, oublie, se penche, piétine, plane, pleure, se promène, rase, se repose, respire, rit, rugit, sort, touche et travaille, comme le ferait le dernier des hommes, par l'intelligence et la compréhension. On est loin, très loin, de la transcendance du Seigneur de l'Univers. S'il ressemblait à ses frêles créatures, quel mérite aurait-il sur elles ? N'est-ce pas lui qui fait naître et fait mourir, qui active et mesure le temps, qui pourvoit à tout instant à la subsistance du monde vivant -visible ou invisible- qui envoie les vents fécondants, qui fait surgir l'air et l'eau sans lesquels toute vie serait rayée de la Terre ? Et s'il était réellement tel que le présente cette portion de la Bible, que nous restera-t-il à professer de son Omniscience, de son Omnipuissance et de son Omnipotence ? Seraient-elles les purs produits de notre imagination ? Ou ne seraient-elles pas les croyances les plus solidement établies communiquées aux hommes par une suite ininterrompue de Témoins et d'Apôtres véridiques depuis la nuit des temps ? Ce ne serait pas sacrilège, à notre sens, de réviser le texte biblique dans la direction d'un monothéisme intégral ; par contre, il serait contraire aux principes d'une authentique religion stable et viable de maintenir dans le Livre - en dépit de la plus basique des rationalités - des données fausses, viciées, irrationnelles. Le croyant a un devoir de vérité à remplir dût-il, pour ce faire, remettre en cause la Doctrine et la Tradition les mieux assises sur les plans du Rapport et du Témoignage. En son essence, le mensonge n'est pas un minéral qui passerait, au gré des ans, d'un état physique à un autre telle la roche qui se convertit en sable par effritement sous l'action des vents ; tout à fait étranger à la chimie de la nature, la pieuse affabulation est une abstraction figée dans son immuabilité. Née dans les écrits dits inspirés, au sixième siècle avant Jésus Christ, elle n'a pas perdu une seule lettre et continue de polluer les consciences probes pour qui la vérité est un suprême objet d'adoration. En notre temps, et vu les magnifiques percées de la science dans l'Exégèse, l'Herméneutique et la Philologie comparée, il est permis d'entrevoir un bouleversement bienfaisant et déculpabilisant. Quoiqu'on puisse penser de nos propositions -logiques pour les uns, aventurées pour les autres-nous tenons à rappeler au lecteur que ce n'est pas nous qui sommes les fondateurs de la Critique de la Bible. Cette approche, ou son ébauche primitive, remonte à deux millénaires et c'est elle qui fut la cause première du pullulement des sectes dans le Judaïsme et le Christianisme. Toutefois, à l'époque moderne, elle s'est revêtue d'un habit neuf après qu'elle ait été désentimentalisée et dépassionnée. Finis les anathèmes, les malédictions, les excommunications et les châtiments cruels !On ne flagelle plus, on ne mutile plus, on n'écartèle plus, on n'emmure plus, on ne brûle plus ; au contraire on écoute et on dialogue sereinement et paisiblement avec le souci constant du vrai ; en lisant quelques œuvres récentes, nous nous sommes rendu compte à tel point la véhémence inquisitoriale et la violence verbale ont été bannies pour toujours de la littérature de controverse. Cependant, la critique a conservé toute sa rigueur et les jugements restent empreints d'une sévérité plus que justifiée. CARATINI, érudit brillant, n'y va pas de main morte. Après un examen apparemment minutieux de la Bible, il relève « des erreurs, des interpolations, des lacunes, des discordances, des contradictions, des incertitudes, des incohérences, des invraisemblances et des divergences. » Pour sa part, GAUSSEN , ce commentateur monumental, est un grand praticien de la Bible. Il en a recensé toutes les anomalies. Dans un document de synthèse, il énumère les « différences de conception, de langage, de style ; les sentences purement humaines, les récits inexacts, les ignorances vulgaires, les raisonnements mal suivis, les erreurs dans le récit, les variantes, les détails vulgaires, les erreurs contraires à la philosophie de la Nature. » Au lieu de les marginaliser et de les désigner à la vindicte publique, les autorités spirituelles hébraïques et catholiques ont la haute obligation de s'entourer de personnalités intellectuelles de cette classe, des savants émérites dont tous les travaux exhalent l'odeur d'une objectivité difficilement égalable. En fait de piques, de pointes et de flèches, l'Ancien Testament en a reçu infiniment moins que le Nouveau Testament peut-être parce que la Divinité une et unique y a gardé ses atouts et ses atours, malgré quelques paroles déviantes et insultantes pour Dieu. A l'opposé, l'Evangile a été et ne cesse de susciter les blâmes et les sarcasmes. Particulièrement, en sa manière de traiter des relations entre Jésus et le Créateur, il se révèle d'un anachronisme renversant ! Sur des centaines de pages, Jésus - aux dires des faussaires – déclinerait une procession de filiations de la plus plausible à la plus risible : Fils de Marie, Fils de Joseph, Fils de David ,Fils de l'Homme, Fils de Dieu ! Le préposé à l'Etat civil y perdrait son latin ! Quand il évoque Dieu -dans l'invocation, l'imploration, la supplication - les choses se compliquent du tout au tout, c'est tout bonnement Dieu se plaignant à Dieu ! Voici d'ailleurs des versets évangéliques opposés frontalement à l'enseignement de l'Eglise : Alors Jésus lui dit : va-t-en Satan car l'Ecriture déclare : Adore le Seigneur ton Dieu et sers-le lui seul ! ( MATTHIEU 4.10) Qui est cet homme ? demandait-on. C'est le prophète Jésus de Nazareth en Galilée. (MATTHIEU 21.11) Les chefs des prêtres et les pharisiens entendirent les paroles de Jésus et comprirent qu'il parlait d'eux. Ils cherchèrent alors un moyen de l'arrêter mais ils eurent peur des foules qui considéraient Jésus comme un prophète.(MATTHIEU 21.45) Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ? (MATTHIEU 27.46) Alors Jésus leur dit : Un prophète est respecté partout excepté dans sa ville natale, sa parenté et sa famille.(MARC 6.4) Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon à part Dieu seul. (MARC 10.18) Le maître de la loi dit alors à Jésus : - Très bien Maître ! Ce que tu as dit est vrai : le Seigneur est le seul Dieu et il n'y a pas d'autre Dieu que lui.( MARC 12.32)Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : Un grand prophète est apparu parmi nous. (LUC 7.16) Ils lui répondirent : - Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth ! C'est un prophète puissant ; il l'a montré par ses œuvres et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple.(LUC 24.19) Alors, la femme lui dit : - Maître, je vois que tu es un prophète.(JEAN 4.19)Les gens, voyant le miracle que Jésus avait fait déclarèrent : - Cet homme est vraiment le prophète qui devait venir dans le monde ! (JEAN 6.14) Les Pharisiens demandèrent encore à l'aveugle guéri : Et toi, que dis-tu de celui qui t'a ouvert les yeux ? – C'est un prophète, répondit-il.(JEAN9.17) Ces citations,-
par leur clarté, leur netteté, leur limpidité- devraient inciter les adeptes de Jésus à ne pas voir en lui autre chose qu'un homme véritable doué certes de qualités suréminentes. Jésus, Homme ou Dieu ? Voici encore deux attestations franches et loyales à ne pas rejeter, ni à révoquer en doute. ARNOLD TOYNBEE, historien impartial, écrit : « Au témoignage de l'Ecriture chrétienne Jésus récusait lui-même l'idée de sa divinité. Deux au moins des paroles qui lui sont attribuées impliquent qu'il n'est pas identique à Dieu. » Semblablement, CHARLES GUIGNEBERT, auteur dense et sensé, note que « l'authentique enseignement de Jésus ne lui a point survécu… le Prophète n'a ni prévu ni voulu ce qui a remplacé le proche avenir (le Royaume de Dieu) et…Si le Christianisme est bien sorti de lui puisque c'est par la spéculation autour de sa personne et de sa levée que la religion nouvelle s'est organisée, ce n'est pas lui qui l'a fondé. Il ne l'a même pas soupçonné. » Au rythme où naissent et se développent en ce moment les essais philosophiques, le débat autour de la personnalité de Jésus pourrait s'éterniser et donner lieu à un fleuve de publications, à l'avantage ou au désavantage des vues de l'Eglise sur son fondateur. Selon les sensibilités, on appuiera soit sur sa divinité, soit sur son humanité, et ce, bien entendu dans le cadre de discussion orthodoxe tracé par le pouvoir ecclésiastique. Personne, c'est clair, n'empêchera les non Chrétiens de s'intéresser à la Vie et au Message de Jésus et de lui consacrer des études. Le point de vue étranger à cette religion sonnera comme une discordance dans l'immense littérature catholique mais il aura, tout au moins, le mérite d'exister. Ce sera un nouveau son de cloche, quelque chose d'insolite au sein d'une discussion monocolore qui aura tout de même perduré deux mille ans mais sans rien changer au fond des choses mis à part la parenthèse protestante qui avait réclamé à cor et à cri le retour impératif à la lettre du Livre. Avant de mettre un point final à son œuvre, l'auteur de cette compilation confesse librement que dans ce projet il n' y a de place ni pour la philippique ni pour la polémique, que son intention était de rassembler – dans l'ordre de leur apparition dans la Sainte Bible – les versets jetant le doute sur l'Unité de Dieu ou ceux lui imputant des propos érotologiques et sexologiques heurtant brutalement les sentiments du croyant fervent. Il saute aux yeux du lecteur neutre que nous n'avons pas cherché à établir une critique globale et systématique des deux Testaments mais que nous avons bien cantonné strictement notre attention à l'examen de 451 versets sélectionnés à cette fin. C'est assez reconnaître que nous avons abordé ce travail sans désirer spécialement nuire, dénigrer, disqualifier ou discréditer un des livres les plus lus sur le globe. Nous l'affirmons sans complexe : la Bible est un ouvrage majeur de l'humanité, c'est le guide et le phare d'une constellation d'êtres humains qui non seulement ont cru en elle – en ses promesses et en ses menaces- mais qui , en outre, l'ont défendue énergiquement quelquefois au prix de leurs âmes. Espérons humblement que cet opuscule trouve place dans les bibliothèques religieuses, qu'il sera lu et médité par les hommes de foi qui craignent Dieu , sont saisis de tremblement à son seul souvenir et croient vraiment qu'il est le summum de la Sagesse, de la Bonté, de la Clémence et de la Science. A suivre


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