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UNE DATE, UN AFFREUX EVENEMENT OU : Comment raconter le 17 octobre à nos enfants ?
Publié dans Réflexion le 17 - 10 - 2010


Le 17 octobre de l'année 1961, aussi bien à Paris (France) plus particulièrement, qu'en Algérie, est une date tragique, inoubliable mais décisive. C'est aussi une nuit atroce, douloureuse et agonisante pour des dizaines d'Algériens émigrés en France ayant vécu et subi les atrocités des autorités Françaises. Chaque année quand le mois d'octobre se présente à nous, il nous rappelle ce que fut cette terrible date du 17 octobre. Une date qui nous rappelle sans cesse cette plaie béante non encore cicatrisée, malgré la volonté d'oublier le passé, ce triste passé qui accompagnera, au fil du temps, l'histoire des peuples qui continue d'avancer comme par le passé. Tous les peuples qui ont eu à souffrir des affres du colonialisme ou du racisme gardent en eux les cicatrices faites par leurs bourreaux. Le 17 octobre 1961, à Paris, aux abords de la Seine, ce fleuve serein et innocent, c'est l'image sombre, sous un ciel d'automne, d'une triste nuit où des Algériens furent massacrés et jetés à l'eau comme pour effacer toute trace de violence. C'est encore cette nuit cauchemardesque dont les rescapés de la tragédie ne peuvent raconter sans pleurer en souvenir de leurs compatriotes disparus à jamais sous le regard complice de tous ceux qui ont laissé faire, sans réagir. Le sang des dizaines d'Algériens s'est mélangé, cette nuit là, à l'eau de la seine, qui demeurera, elle aussi, témoin de l'atrocité des responsables qui avaient ordonné le massacre des Algériens. Le sang a aussi coulé aux abords de la seine, sur les pavés des rues de Paris, cette ville magnifique et nostalgique, ville d'art et de culture. Le sang de ces dizaines d'Algérien est là, comme une empreinte digitale pour rappeler à ceux qui auraient tendance à oublier ce que fut cette terrible nuit du 17octobre 1961. Comment raconter tout cela à nos enfants alors qu'aucun ne livre d'histoire ne le fait savoir. Ceux qui sont morts cette nuit là ne sont plus là pour mieux raconter ce qu'ils ont subi. Hélas ! La Seine a englouti, malgré elle, le triste souvenir de ces dizaines de corps qu'elle a emportés au loin comme pour n'avoir plus à se souvenir de la folie de ces agents enragés, assoiffés de sang, qui se jetèrent comme des bêtes féroces sur nos frères de l'autre côté de la rive, ceux-là même qui avaient osé affronter les forces de l'ordre pour répondre à l'appel du FLN. Les eaux de la Seine murmurent encore les cris de ces vaillants martyrs qui n'ont pas craint la mort pour sortir de leur silence et dire non au couvre-feu, non à la violence, non à la haine, non aux menaces de Maurice Papon, ce préfet hargneux qui avait ordonné à ses hommes d'abattre les Algériens en les assurant de sa couverture, considérant ces êtres sans âmes et méprisables. Tous ceux qui sont morts cette nuit là ont emporté avec eux l'image d'une France intolérante et irrespectueuse de sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Cette France qui a vite oublié les sacrifices de ces milliers d'Algériens, de maghrébins et d'Africains morts durant les deux guerres mondiales pour la sauver des griffes de ses belligérants. Ne sont-ce pas les Algériens qui se trouvaient aux premiers rangs dans le front face à l'ennemi féroce avec lequel elle était en guerre. Ceux des Français qui ont la mémoire courte ont vite oublié tout cela et se sont retournés contre ceux-là mêmes qui les ont défendus en 1914 et en 1939. Mais l'histoire n'oubliera jamais, car elle seule porte en son sein les récits réels de toutes les atrocités vécues par les peuples opprimés. Aujourd'hui, nos enfants arriveront-ils à comprendre, non pour se venger, mais juste pour apprendre et savoir comment l'Algérie, leur mère patrie, est devenue indépendante et souveraine, ce qui s'est passé durant cette affreuse nuit du 17 octobre 1961 ? Serions-nous en mesure de leur transmettre le message légué par nos martyrs, sans avoir à déformer, pour une quelconque raison, l'histoire de notre Algérie depuis la nuit des temps jusqu'au 17 mars 1962. C'est une lourde responsabilité, certes, mais il de notre devoir de l'assumer pour qu'ils n'aient plus à se douter de leur Algérianité, ni de leur nationalité et encore moins de leur identité. Voilà à peu près ce que fut cet affreux 17 octobre 1961 dont la Seine demeure l'unique et éternelle témoin de cette nuit d'enfer.

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