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JEANNETTE BOUGRAB: BERRICHONNE, FILLE DE HARKI ET DOCTEUR EN DROIT. La France infâme... De Si Chérif à Jeannette BOUGRAB
Publié dans Réflexion le 22 - 11 - 2010

Selon certains calculs d'experts et de futurologues, les Français ne veulent pas en finir avec l'Algérie. L'os « indépendance » est dur à avaler. Comme un Kouchner peut en cacher un autre, les pions ne manquent pas pour renvoyer l'ascenseur de la haine vers l'Algérie. L'état et le gouvernement français paranoïaques fabriquent des « égalités des chances » en maghrébines et maghrébins avec les français de souche, avec priorité aux filles et fils des renégats d'antan. Cette fois-ci, le manque à gagner a fait qu'une fille d'un génocidaire ayant fuit l'Algérie à la suite de ses maîtres soit élevée au rang de ministre pour services rendus à la République. En effet de la Hade, Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, Jeannette BOUGRAB, qui n'a rien d'algérien que le nom, se targue d'être plus laïque que les laïcs et ne cesse de répéter à qui veut l'entendre : « Je n'ai jamais dit que j'étais musulmane. » Et pour clore à propos de l'Algérie : « Mon Dieu, quelle aurait été ma vie là-bas ? » Elle serait dans le four crématoire de la poubelle de l'histoire. De tels propos sont reçus en Algérie comme un affront sélectionné par ceux qui en veulent encore à ce peuple continuateur de Dien Bien Phu. Mal digérée, la défaite d'une armée qui n'a jamais gagné de guerre, enfante des monstres des ventres de ceux qui, un jour levèrent les armes contre les leurs.
Pourquoi Djenat BOUGRAB, devenue Jeannette, en veut-elle au pays d'origine de ses aïeux ? Et pourquoi c'est elle qui grimpe et pas d'autres ?
Nous sommes en juillet 1957. Département du Titteri. Un département qui englobait les actuelles wilayas de Djelfa et Médéa. Nous sommes sur le territoire de la wilaya IV. La région de Médéa, fief de Si M'hamed BOUGUERRA, est réputée pour ses terrains escarpés, les monts de Benchicao, Mongorno accolés aux monts de Chréa et Aïn Defla. Les embuscades des troupes coloniales étaient vouées à l'échec, car infiltrées ces troupes vivaient un calvaire permanent. La bleuite tourne à plein régime. Renseignements et contre-renseignements. Ruses et leurres. La guerre intelligente a commencé bien avant l'invasion de l'Algérie. Tirailleurs algériens, zouaves, spahis, goums, harkas, suppléants et autres auxiliaires ne font plus l'affaire. Contre toute attente, des Algériens se trouvent disponibles à faire de la contre-guérilla au vu et au su des leurs. Ainsi en est-il avec la bénédiction des Bigeard, Aussaresses et consorts. Des traîtres qui ne feront pas long feu.
Donc, par un matin de juillet 1957, un certain Si Chérif, de son vrai nom LAMBRI Chérif Ben Saïd, débarqua en camions militaires à Aïn Boucif, non loin de Berrouaghia à la tête de 330 félons.
Cet ancien d'Indochine veut casser du fellaga. Il connait bien la tactique de l'Armée de Libération Nationale et son terrain d'évolution. Et puis il sait que toute la population est acquise à la Révolution. La technique de la contre-guérilla est le summum du combat contre révolutionnaire. Il n'y aurait pas meilleure technique. Et pourtant, les résultats sont là. Ni Si Chérif ni Kobus ni Bellounis ne marquent de points. Si Chérif, faut-il le rappeler a été capturé par Ali MELLAH qui lui laissa la vie sauve. Une erreur. Volant de ses propres ailes, il se venge sur la population civile désarmée. Le sous-officier devenu colonel est l'image type de ceux qui réussissent en ces temps-là. La félonie contamine aussi. Nombre de félons veulent l'imiter et parmi eux Un certain Lakhdar BOUGRAB.
Lakhdar BOUGRAB, le père de Jeannette, un zélé, qui comme tant d'autres aurait été leurré par l'armée bien équipée et bien entrainée de Si Chérif, voyait venir la victoire et l'Algérie ne serait que française. Agissant au sein d'une SAS, Section Administrative Spécialisée, il fit passer de mort à trépas pas moins de 20 Chahids dans la région de Berrouaghia et 45 autres à l'automne 1956 à Ouled Aziz, un douar situé à 10 km au sud de cette même SAS. Le zèle du papa de Jeannette le fit accéder au poste de chauffeur du chef de la SAS, un poste de confiance. Du moment que Lakhdar BOUGRAB fait encore parler de lui aujourd'hui, c'est qu'il a dû trouver tendue une main salvatrice de ses maîtres avant qu'il ne tombe dans les mailles des filets de l'ALN en 1962 ou bien avant. « Je suis fier de mon père, écrit Jeannette BOUGRAB, sur son blog, dans une interview. » Comme on dit chez nous, un serpent ne peut qu'enfanter un serpent. Les Français seraient-ils fiers de Pétain ?
Après le dossier des moines de Tibhirine et l'affaire Mécili, la venue de Jeannette BOUGRAB n'est qu'un préambule à un vieux dossier caché sous « La responsabilité de l'Etat français dans l'abandon et le massacre des harkis après le 19 mars 1962 » et par lequel l'on veut incriminer les valeureux Moudjahine dans ce pseudo-massacre, alors que l'heure est encore à la reconnaissance de génocides et crimes contre l'humanité par l'ancienne puissance coloniale sur le peuple algérien. Huit millions de morts sur la conscience d'une nation dite civilisée.
Une pierre dans la chaussure .. !
Le 14 novembre 2010, Jeannette BOUGRAB entre au gouvernement français et devient secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative. Une épine. Encore comme on dit chez nous, c'est « une pierre dans la chaussure ». Cette nomination n'a rien d'un geste politique. C'est une provocation pure et simple qui bientôt fera de Jeannette BOUGRAB le porte-voix de ceux qui veulent descendre en flammes l'Organisation Nationale des Moudjahidine et ceux auxquels Kouchner souhaitait une mort précoce pour voir l'Algérie tomber dans les tentacules d'une France néo-colonialiste.
Le gouvernement et l'état algériens, surement conscients de la provocation devraient lire entre les lignes de cette nomination et contrecarrer les rêveurs de l'Empire pour qui Bonaparte est un génie alors qu'il est pour les Algériens le concepteur de la conquête de l'Algérie. S'il y est une façon de réfléchir, c'est bien celle honnête et pacifique d'une Algérie qui se construit, malgré les bâtons dans les roues des prêcheurs de l'Union des pays méditerranéens, « piétineurs » de la légalité qui, pas plus tard que la semaine dernière ont voté au Conseil de Sécurité contre une enquête sur des droits des humains bafoués au Sahara Occidental par ceux qui attendent Carla Bruni et Sarkozy pour réveillonner dans le décor des mille et une nuits dans les palais de Mohamed VI.
La réconciliation entre l'Algérie et la France n'est pas pour demain et il suffit d'un rien pour tomber dans le calvaire
Biographie , Jeannette BOUGRAB
Jeannette BOUGRAB est née d'un père ouvrier métallurgiste et harki, décoré de la Légion d'honneur à titre militaire le 26 août 1973 à Déols (Indre) est une universitaire devenue maître des requêtes au Conseil d'Etat, membre de l'UMP. Elle est présidente de LA HALDE depuis le 16 avril 2010. Elle est nommée au Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et à la vie associative le 14 novembre 2010. Elle se revendique de droite, partisane du gaullisme social, favorable au mariage homosexuel et à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Elle se montre réservée dans son rapport sur les discriminations dans l'accès au marché de l'emploi, quant à la notion de discrimination positive, lui préférant la notion de « mobilisation positive » et est opposée aux quotas ethniques.


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