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JOURNEE MONDIALE DES DROITS DE L'HOMME : Quand il fallait éradiquer l'arabe...
Publié dans Réflexion le 09 - 12 - 2010

Il est certain de nos jours que la liberté s'acquiert à la poudre et au canon. Et Dieu sait ce que chacun entend par ce mot magique. Définie par les mentalités tiers-mondistes, elle ne suffit pas, car elle est synonyme d'indépendance. Et l'indépendance ne suffit pas à elle seule. Le déchirement que connut l'Angola, les massacres en Indonésie, les derniers événements en Guinée, la pagaille que vivent la région des Grands Lacs et le Congo, la dictature en Argentine et au Chili et d'autres coins chauds en sont la preuve par le sang de l'intolérance des humains par des humains.
Jadis, l'être primitif se souciait de chasse, de cueillette et de peaux de bêtes contre la rigueur des hivers. Comme l'appétit vient en mangeant, le territoire marqué tels que le démarquent encore de nos jours les animaux, c'est instinctif, ne suffit plus et l'extension devient une norme chez les plus forts au dépens des plus faibles. Des millénaires durant, les humains ne réfléchirent que conquêtes de territoires et éradication du prochain. Et puis vint l'arme terrible du crime collectif, le feu. La chair et la terre brûlées. Les empires se créèrent à la lame de l'épée et au canon. Gengis Khan, Attila, Jules césar, Ivan le Terrible, Napoléon Bonaparte ; les Tartares, les Huns, les Mongoles, les Vandales. Des hommes et des peuples. A la conquête de la gloire s'ajoute la haine des peuples entre eux. L'homme vainquit la grippe espagnole, la peste, la variole et autre fléaux, mais ne put néanmoins vaincre l'idée fixe de rejet de l'autre. Jusqu'à présent le Français est amoindri par l'Allemand et l'Anglais, le Belge l'est par le Français, le Suisse l'est par le Belge et… le musulman par le Suisse. Ceci pour l'Europe. Et que l'on ne fie point aux apparences. Et les Finlandais ne sont pas cotés du tout en Suède comme le Russe est rejeté en Finlande voisine. Un autre pays, une autre époque. La France d'aujourd'hui. La France où l'Arabe reste arabe et le nègre meurt nègre. Que vous changiez de nom et de prénoms, que vous lissiez vos cheveux et les teintiez, que vous muiez comme la vipère et la couleuvre pour devenir blanc blême, que vous acquériez îles, lacs et montagnes, vous resterez l'arabe de service et le nègre servile. Vos diplômes acquis au nom du sang versé par les vôtres ne sont pas reconnus et les médecins font office d'infirmier. C'est le quotidien à Paris et Angoulême. Comme on dit chez nous, le tamis ne cache le soleil. Qu'en était-il, il y a longtemps, longtemps ? Oui, longtemps, longtemps. Car on veut se faire une virginité dans l'Histoire de l'Humanité en truquant l'Histoire. Balivernes et viol mental, aurait dit Aïcha. « Il y a longtemps » pour l'Algérien revient à dire l'ère glaciaire ou du temps d'Adam et d'Eve. La prise d'Alger, c'était hier et les enfumades des grottes du Dahra, c'était ce matin. Les séquelles sont là. Qu'en est-il du droit à la dignité, alors que la France avançait en conquérante parmi un peuple civilisé dont elle a déchu le souverain ? Droit à la dignité, oui. Car la dignité passe avant la vie. Et pour cela, revisitons une œuvre tue par les champions des droits de l'homme et qui, jadis était le livre de chevet de ceux-là qui passèrent des Moudjahidine, pieds et poings liés, de vie à trépas sous les essais nucléaires de Reggane. Pourquoi droit à la dignité d'abord ? C'est simplement que torturer ne devrait pas être le propre de l'homme et pourtant il le fut et il l'est encore dans le pays des droits de l'homme. On l'appelle désormais bavure. Et le racisme y est toujours. Donc, pour mémoire, revisitons quelque chose qui s'appelait « Travail sur l'Algérie» d'Alexis de Tocqueville et qui traite de l'Algérien ce moins que rien.
Premières lignes : « Il y a deux manières de conquérir un pays : la première est d'en mettre les habitants sous sa dépendance et de les gouverner, directement ou indirectement. C'est le système des Anglais dans l'Inde. Le second est de remplacer les anciens habitants par la race conquérante. C'est ainsi que les Européens ont presque toujours agi. Les Romains faisaient, en général, les deux choses. Ils s'emparaient du gouvernement du pays et ils fondaient dans plusieurs de ses parties des colonies qui n'étaient autres que de petites sociétés romaines transportées au loin. Il a beaucoup été dit et il y a des gens qui pensent encore que les Français devraient se borner à dominer en Algérie sans vouloir y coloniser. L'étude de la question m'a donné une opinion toute contraire. »
Page 2 0 : « Quelle espèce de guerre on peut et on doit
faire aux Arabes
Quant à la manière de faire cette guerre, j'ai vu émettre deux opinions très contraires et que je rejette également.
D'après la première, pour réduire les Arabes il convient de conduire contre eux la guerre avec la dernière violence et à la manière des Turcs, c'est-à-dire en tuant tout ce qui se rencontre. J'ai entendu soutenir cet avis par des officiers qui allaient jusqu'à regretter amèrement qu'on commençât de part et d'autre à faire des prisonniers et on m'a souvent affirmé que plusieurs encourageaient leurs soldats à n'épargner personne. Pour ma part, j'ai rapporté d'Afrique la notion affligeante qu'en ce moment nous faisons la guerre d'une manière beaucoup plus barbare que les Arabes eux-mêmes. C'est, quant à présent, de leur côté que la civilisation se rencontre. Cette manière de mener la guerre me paraît aussi inintelligente qu'elle est cruelle. Elle ne peut entrer que dans l'esprit grossier et brutal d'un soldat. Ce n'était pas la peine en effet de nous mettre à la place des Turcs pour reproduire ce qui en eux méritait la détestation du monde. Cela, même au point de vue de l'intérêt, est beaucoup plus nuisible qu'utile ; car, ainsi que me le disait un autre officier, si nous ne visons qu'à égaler les Turcs nous serons par le fait dans une position bien inférieure à eux : barbares pour barbares, les Turcs auront toujours sur nous l'avantage d'être des barbares musulmans. C'est donc à un principe supérieur au leur qu'il faut en appeler.
D'une autre part, j'ai souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons, qu'on vidât les silos et enfin qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là, suivant moi, des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre. » Rien que ça..
Si en Europe on ne brûle pas les moissons, c'est qu'en général on fait la guerre à des gouvernements et non à des peuples ; si on ne fait prisonniers que les gens de guerre, c'est que les armées tiennent ferme et que les populations civiles ne se dérobent point à la conquête. C'est en un mot que
partout on trouve le moyen de s'emparer du pouvoir politique sans s'attaquer aux gouvernés ou même en se fournissant chez eux des ressources nécessaires à la guerre. » Les Algériens, ces musulmans, n'étaient pas un peuple. Moins que ceux que l'on désigne par le vocable de sous-hommes.
« Il faudrait déposséder plusieurs tribus et les transporter ailleurs, où vraisemblablement elles seraient moins bien. A ce sujet les documents fournis aux Chambres avancent des faits qui montrent ou une grande ignorance ou un impudent dessein de nous tromper. Il y est dit que la terre, appartenant presque partout au prince, celui-ci peut toujours enlever à une tribu son territoire sans que les droits des habitants paraissent violés. » Et l'on déposséda le musulman !
« On a essayé d'enrégimenter les indigènes et d'en faire une cavalerie européenne. Si je ne me trompe, l'expérience a démontré à nos généraux que cette méthode était défectueuse. On parvenait bien à réunir des hommes pour ce genre de service et même plusieurs d'entre eux appartenaient à des familles distinguées, mais ceux-là même ne tardaient pas à nous quitter ; les petits et insipides détails de notre discipline leur donnaient bientôt un insurmontable dégoût du service. Nous ne formerons donc jamais qu'avec beaucoup de peine et d'argent une cavalerie régulière parmi les Arabes ; mais si nous voulons prendre les tribus qui reconnaissent notre autorité à notre solde pour une expédition en leur laissant faire la guerre à leur manière et avec leurs chefs, nous aurons une excellente cavalerie légère et irrégulière qui nous rendra au moins autant de services que les Cosaques peuvent en rendre aux Russes. C'est ainsi que les Douairs et les Smelas combattent avec nous depuis longtemps. Mais de pareils auxiliaires ne sont pas toujours prêts à marcher et ils peuvent nous échapper au moment où nous aurions le plus besoin de leur secours. » Que le métier de harki ne soit pas nouveau ne vous étonne point. La colonisation est aussi bien réfléchie que pensée.
Pour leur droit à la vie, les Algériens ont versé le sang de huit millions de martyrs, selon les calculs d'experts et d'historiens français. Et l'on utilise encore le tamis là-bas chez eux pour cacher le soleil.
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