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Quelles solutions pour le transport à Mostaganem ?
Publié dans Réflexion le 26 - 01 - 2011

Le transport urbain à Mostaganem est à l'agonie surtout en ce qui concerne les taxis collectifs et les bus à l'intérieur du périmètre urbain, en commençant par les stations taxis qui ne répondent à aucune norme puisqu'elles sont érigées n' importe où et n'importe comment, sur des boulevards (Taxis Mazagran et cité Djebli), des ruelles (Taxis de la gare routière et Salamandre), des ronds points (Taxis des cités Zeghloul et Chemouma), celle des taxis desservant la cité 5 juillet, est située à l'intérieur de l'ancienne gare routière du centre ville face au jardin l'Emir Aek.
Aux heures de pointe, les citoyens doivent jouer des coudes pour pouvoir monter et dans cette situation, Chaque jour c'est le même constat et les queues interminables sont visibles de loin enfin c'est une pagaille indescriptible qui empoisonnent le quotidien des citoyens et la seule solution pour eux c'est d'attendre et avoir des nerfs d'acier parce que ce n'est pas évident de vivre une telle situation chaque jour. C'est un vrai calvaire, Kader est un jeune étudiant qui habite la cité 5 juillet et qui doit chaque jour se rendre à l'université de « L'ITA » au centre ville, il dit que par rapport à cette situation, il évite de monter chez lui à midi sinon il risque de rater les cours de l'après midi et se contente de manger de la « Karantica » puisqu'en tant qu'étudiant, il ne peut se permettre de manger à chaque fois dans un restaurant. Said est lui fonctionnaire à l'APC de Mostaganem et reconnait qu'il préfère monter à pied chez lui à la cité policière que d'attendre les taxis de la cité 5 juillet à midi, c'est une vraie contrainte et il a horreur de jouer des coudes, depuis qu'il s'est fait voler son mobile lors d'une bousculade, il a renonce à prendre un taxi car il estime qu'au lieu de 10 dinars, ca lui a couté 7500 da !
Une autre femme nous a dit qu'elle préfère attendre les taxis que de prendre le bus qui n'offre aucun confort et surtout à cause de certains receveurs qui n'ont aucun respect pour les citoyens et n'hésitent pas à les entasser comme des sardines pour quelques dinars de plus, pour ce qui est de la musique qu'on entend dans les bus, il faudrait mieux se boucher les oreilles. Les responsables devraient réagir et protéger le pauvre citoyen qui se fait harceler par les receveurs et qui ne doit en aucun cas protester, les chauffeurs de bus sont de connivences et personne n'acceptent d'ouvrir ses portes et laisser monter les usagers tant que l'autre n'a pas démarré !
Les chauffeurs de taxis joint pour leur part estiment que le syndicat autonome ne les représente pas et il est aux ordres des responsables, ils estiment que plusieurs choses ne fonctionnent pas correctement, ils ne comprennent pas pourquoi le tarif n'a toujours pas augmenté alors qu'ils ont été destinataires de la nouvelle tarification concernant les taxis individuels urbains et qui est passé de 10 dinars à 15 dinars à l'intérieur du périmètre urbain (Chemouma, cité 5 juillet, Tijditt..etc) et de 15 à 20 dinars à l'extérieur du périmètre urbain (Salamandre, Mazagran, Cité 600 logements..etc) au mois de juillet passée comme l'atteste le document (D1) qu'ils ont d'ailleurs payé 100 da chacun mais finalement quelques jours après cette décision, il y eu un revirement de situation et la décision d'augmentation a été annulée après avoir été reçu au niveau de la wilaya par un responsable, ils ont reçu la promesse que leur cas sera revu juste après l'Aid et qu'ils auront droit à cette augmentation mais jusqu'à maintenant rien n'a été fait, pourquoi le prix de la place est resté le même, c'est-à-dire 10 da depuis 1990 alors que tout a été augmenté disent-ils, le prix des véhicules, le prix du carburant, le prix des pièces détachées..etc. Les chauffeurs de taxis que nous avons abordés estiment qu'ils n'arrivent plus à s'en sortir avec les différentes charges et beaucoup d'entre eux ne payent plus leurs impôts et les cotisations de la CASNOS car ils arrivent juste à joindre les deux bouts. Mohamed estime qu'en cas de panne, les chauffeurs de taxis sont obligés d'aller emprunter pour pouvoir réparer l'outil de leur travail car contrairement aux salariés, le chauffeur de taxis ne peut faire vivre sa famille sans son outil de travail et c'est la même chose en cas de retrait de permis, ils estiment qu'il y a parfois certains dépassement sur ce cas et ils se retrouvent du coup au chômage. Ils sollicitent les autorités concernés pour revoir ce cas qui les pénalisent lourdement. L'autre problème, c'est celui des licences de taxis qui sont détenues par une minorité qui les louent au prix fort, entre 10.000 et 12.000 da par mois, ils doivent payer une année d'avance et du coup, ils sont obligés d'emprunter la aussi pour pouvoir travailler, est normal s'exclament-ils ? En cas de retrait de permis pour une durée de 6 mois, ils ne se feront pas rembourser et ils ne pourront pas exercer ! « Qui devra payer et faire manger les enfants », nous dit Said, chauffeur de taxi lui aussi depuis plus de dix ans. Abdelkader pour sa part pense qu'il y a environ 930 taxis à Mostaganem ville qui s'en sortait tout juste avec les charges et les responsables n'ont pas trouvé mieux que de donner des agréments à trois sociétés de taxis qui ne respectent pas la réglementation en vigueur et cela en stationnant au niveau des stations taxis alors qu'ils doivent rentrer à la base juste après la course et prendre les clients suite aux appels qui parviennent au standard, on les appelle des radio-taxis non ! Nous dit notre interlocuteur. Plus de 100 nouveaux véhicules taxis ont envahi la vile de Mostaganem à travers ses sociétés qui ont crée un certains déséquilibre en ce qui concerne l'offre et la demande. Les taxieurs craignent qu'il y ait d'autres sociétés dorénavant car cette situation est désavantage et cette concurrence est déloyale estiment-ils. Il y a aussi une autre concurrence déloyale qu'ils subissent au quotidien et des fois au niveau des stations taxis en plein jour de la part des taxieurs clandestins qui travaillent parfois en toute impunité et qui les concurrence alors qu'ils ne payent aucune charge. C'est au niveau de la gare routière que le problème est flagrant avouent les taxieurs, les clandos sont la garer à longueur de journée et proposent leurs services aux clients au su et vu de tous. Ils accèdent même parfois du coté ou stationnent les bus et se « servent » les premiers. D'un autre coté, ils ont été obligé de placer les compteurs qui leur ont couté à peu 30.000 da alors qu'ils ne peuvent meme pas les utiliser. Les taxieurs ne reconnaissent pas non plus le syndicat libre des taxieurs situé à la cité Chemouma et qui leur fait payer certains imprimés comme l'affiche de tarification (100 da), l'assurance (100 da), l'imprimé de doubleur (100 da), l'imprimé de contrat (100 da)..etc, ils se demandent ou va cette argent et à quoi il sert ? Ils pensent que ce syndicat n'est d'aucune utilité pour eux et qu'ils veulent un renouvèlement du bureau car aucun vote n'a été fait depuis des années et que ceux sont toujours les mêmes personnes qui sont à la tête de ce syndicat depuis des années, ils estiment qu'ils ont au moins le droit de choisir ceux qui les représentent. Pour leur part, certains citoyens estiment qu'ils sont soulagés par les clandestins surtout après 18 heures, il n'y a qu'à se rendre au niveau des stations de taxis vers la fin de l'après midi, déjà à 17heures les taxis ne sont pas nombreux et les gens pressés de rentrer chez eux doivent attendre un bon moment et se fatiguer encore plus au lieu de rentrer eux et se reposer après une dure journée de labeur. Nasser qui travaille dans une station service et ne termine que vers 19h est obligé de recourir aux clandestins pour rentrer chez lui à Sayada alors que le matin il doit poiroter pour trouver un moyen de transport sachant qu'il sort de chez lui à 5h du matin, même chose pour Omar qui travaille au marché de gros de « Soug Ellil » à 4h du matin il doit être au boulot pour décharger les camions de fruits et légumes, il est obligé de solliciter les services d'un « clandestin ».
Le syndicat national
des chauffeurs de taxis
Le syndicat des chauffeurs de taxis sis à la cité Chemouma, et qui a été sollicité pour s'expliquer sur certaines accusations, le président du syndicat estime que lui et son bureau, usent de tous leurs prérogatives pour défendre les taxieurs et a même exhibé un registre où sont notées les interventions en faveur des taxieurs qui ont été pénalisés pour certains délits. Pour ce qui est des différentes sommes encaissées et notamment concernant les contrats d'assurance, de doubleurs etc… Il estime que cet argent sert à couvrir les différents frais du syndicat et notamment les frais de la location du local qui sont de 4500 da par mois, le salaire de la secrétaire, les frais de téléphone, les frais d'impression des différents imprimés etc… Bounoua Habib qui est délégué du syndicat et le premier défenseur des chauffeurs de taxis nous déclare ceci : « être délégué c'est faire des sacrifices et délaisser son travail. Certes ce n'est pas facile d'être partout à chaque fois qu'un taxieur est victime d'une injustice mais tous les chauffeurs qui ont sollicité mon aide, j'ai répondu présent et je défie quiconque qui pourra me dire le contraire ». D'un autre côté, il dit que cela lui vaut de délaisser son travail pendant des heures pour intervenir auprès des services concernés mais dit-il, on ne peut pas défendre quelqu'un qui ne respecte pas le règlement ! Il tient aussi à rappeler que quand il se déplace avec son propre véhicule dans le cadre des missions de délégation, il ne perçoit qu'une indemnité de 600 dinars et que cela ne couvre pas les frais mais s'il fait cela c'est par amour à ce métier et surtout par respect à ses camarades. Il invite d'ailleurs ceux qui veulent intégrer le syndicat à se manifester. Le président voudrait aussi que ceux qui veulent des explications n'ont qu'a demander des comptes au niveau de la tutelle en la saisissant par écrit et qu'il est prêt à lui rendre compte. Il rappelle que certains chauffeurs de taxis ne sont même pas affiliés et contestent le syndicat, et ce n'est pas de leurs prérogatives...
Insécurité et agressions…
Ce phénomène inquiète les chauffeurs de taxis et quelques uns de leurs confrères ont été assassinés par des malfrats sans scrupules qui se sont emparés de leurs véhicules pour les revendre soit en pièces détachées ou en bloc pour des réseaux de faussaires qui se débrouillent pour les maquiller et leur trouver d'autres papiers, avec la complicité de certains employés de l'administration qui se sont fait leur beurre sur la vie de ces malheureux qui exercent ce métier pour faire vivre leurs familles. Ils dénoncent un certain silence des responsables concernés qui, au lieu de trouver des solutions aux vrais problèmes, les harcèlent pour des choses futiles et il est temps de revoir certaines charges qui les pénalisent. Un taxieur desservant la ligne de la cité Djebli nous a déclaré qu'il préfèrit rentrer chez lui dès que le soleil commence à se coucher et cela à cause des multiples agressions. Ill voudrait bien que l'Etat pense enfin à importer des voitures plus sécurisées comme les taxis américains qui offrent une sécurité maximale au chauffeur et du coup, il travaille en toute quiétude. Il reconnaît que cette solution permettrait à beaucoup de veiller le soir et soulager les citoyens qui se retrouvent face au problème de l'indisponibilité des taxis en fin d'après midi, d'où la multiplication des taxis clandestins.
Le tramway :
Le projet a été lancé et d'ici quelques années Mostaganem aura son tramway. Cette nouvelle formule soulagera surtout les universitaires et les habitants du côté Est de Mostaganem, 348, 600, Kharrouba qui seront sûrement soulagés et qui éviteront les interminables heures d'attente puisque malgré le nombre important de bus et de taxis mais le matin c'est un vrai calvaire pour se rendre à son lieu de travail. Le tramway permettra aux citoyens de gagner du temps et d'éviter l'encombrement au niveau du centre ville qui devient un point rouge aux heures de pointe.


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