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Mustapha Boutchiche (Chanteur) : « Le chaâbi est aussi... sétifien »
Publié dans Sétif Info le 07 - 08 - 2006

Connu et apprécié par le cercle des maîtres du chaâbi, Mustapha Boutchiche, n'ayant pas emprunté le même chemin que les autres chanteurs sétifiens, est une valeur sûre du chaâbi n'étant pas l'apanage de l'Algérois. Mustapha, le condisciple de Mahieddine Tammache, Kamel Bourdib, Aziouaz Raïs, El Hadi El Anka et bien d'autres, est un artiste épanoui. Malgré son immense talent, l'artiste n'a pas bénéficié d'une médiatisation à la mesure de son art. El Watan lui ouvre et en exclusivité ses colonnes.
En optant pour le chaâbi, un Sétifien fait exception à la règle, non ?
Etant un adepte de la bonne parole et de la musique recherchée et raffinée, je ne pouvais chanter que le chaâbi, d'autant que je suis depuis ma tendre enfance un inconditionnel du maître El Hadj Mohamed El Anka. Ma relation avec ce genre musical, fredonné et adulé à travers les quatre coins du pays, ne date pas d'hier. Elle perdure depuis le début des années 1980. Franchement, je ne peux concevoir ma vie de tous les jours sans le chaâbi, le haouzi et l'andalou.
A vous entendre, le staïfi n'a pas de place chez vous ?
Le staïfi, qui est une incontournable composante de la chanson algérienne, m'inspire. Je compte même transformer le sraoui en chaâbi. La chanson Asamhili ya loumima, un produit du terroir, aura prochainement une connotation chaâbi et Nas Aâmar sera présentée sous forme de clip. J'essaye, par une telle démarche, de valoriser le richissime produit sétifien et lui donner pourquoi pas une autre dimension.
Parlez-nous de vos produits..
En 20 ans de carrière, je n'ai produit que deux albums. Le premier retrace la vie du prophète Mohammed. Le second regroupant quatre tubes, Ouine rana rayhine, Moulet el khana, Nas Aâmar et Dab el thaldj oura, est sorti en avril dernier. La décennie noire et certaines entraves bureaucratiques ont porté un sacré coup à la vie artistique qui reprend son cours normal.
Vous n'êtes pas prolifique en produits ?
Le chaâbi est un art qui ne tolère ni les produits bas de gamme ni l'improvisation. Etant de fins connaisseurs, les férus de ce genre musical sont non seulement exigeants mais savent séparer le bon grain de l'ivraie. Dans un milieu pareil, on ne s'impose pas par le nombre de tubes mis sur le marché, d'autant que l'aspect commercial n'est pas ma tasse de thé. Le chaâbi à la sétifienne possède-t-il une spécificité ?
Qu'il soit chanté à l'Est, au Centre, à l'Ouest ou au Sud, le chaâbi est le chaâbi. Cependant à Alger, on axe sur le ré alors qu'à Sétif, on joue avec le mi, en sus des notes supplémentaires la et si, pas du tout faciles. Cela dit, le chaâbi, qui est un patrimoine national, est l'autre dénominateur commun des artistes algériens. A Sétif par exemple, trois troupes de chaâbi concurrencent, de fort belle manière, le staïfi. L'association Nassim El Hidhab, dirigée par Mohammed Dib, un ancien cadre de l'Etat, a créé des écoles de chaâbi. De nombreux enfants et adolescents poursuivent actuellement avec ferveur et engouement une formation sur la guitare, le violon et le piano. Cela démontre que le chaâbi est aussi sétifien.
Le chaâbi est une œuvre collective, non ?
Absolument, une belle voix, avec une belle musique et un texte adéquat sont les meilleurs ingrédients du chaâbi. Ces trois paramètres sont donc complémentaires. Les paroliers et compositeurs Abdelhak Keraghel, Abderrezak Bouchenak et Youcef Hamdane font le maximum pour concocter un produit de qualité nécessitant des efforts et des sacrifices de tout un collectif.
Seriez-vous présent au festival de Djemila ?
C'est avec un immense plaisir de participer à la deuxième édition, dédiée aux frères libanais d'autant qu'elle est parrainée par le président de la République. Une qcida écrite par le poète Abderrezak Bouchenak en hommage aux Libanais et Palestiniens sera pour la première fois chantée, et ce, si je suis invité...
Kamel Beniaiche


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