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Leur essor à Sétif demeure lié aux règles de la tradition
Publié dans Sétif Info le 27 - 01 - 2007

Traditionnellement, les mariages et les circoncisions constituent les mythes sociaux les plus ancrés dans les moeurs de la société. Dans les zones rurales comme dans la cité du temps de la colonisation, les fêtes familiales sont les représentations populaires les plus prisées. A Sétif, lorsque le « staïfi » se distingua en tant que genre particulier vers le début des années 1900, ce sont les « harate » qui l'accueillent pour animer les fêtes. Alors qu'à la campagne, le « sraoui », indétrônable, résiste toujours à la percée du chant moderne de la ville de l'époque. C'est la force de la voix, l'étendue de l'espace et l'engouement populaire qui favorisent sa présence et sa régénération au fil des époques.
Aux alentours de Sétif, au pied du mont Megrès et aux frontières du Hodna, c'est le « sraoui » et la danse des « rahaba » qui prédominent à nos jours. Cependant, pour le cas de la ville de Sétif, si l'endroit privilégié de la fête est représenté par les « harate », une construction léguée de l'ère turque, où un collectif d'habitants se trouvent associés au même univers qui compte un ensemble de familles autour de la même cour et des mêmes habitudes. C'est aussi un espace clos qui accueille la représentation musicale animée par le groupe privilégié sous le regard des invités, dont la gent féminine n'est pas en reste puisqu'elle occupe les loges supérieures à l'abri des regards de l'homme.
Ce n'est que vers le début des années 1990, avec l'extension urbaine et l'évolution des habitudes du citadin, que les premières salles des fêtes virent le jour. Une nouvelle forme d'organisation festive, qui répond aussi à la nouvelle organisation architecturale et sociale de la ville, favorisée par la recherche d'un espace encore plus étendu dépassant largement les capacités offertes par les « harate » dépassées ou encore les appartements jugés exigus.
Si, actuellement, le recensement officiel relevé des services du commerce fait ressortir une dizaine de salles fonctionnelles pour une population de 400 000 âmes, on est en droit de déterminer l'appréciation du Sétifien vis-à-vis de la forme moderne d'organisation de la fête familiale et où le rituel demeure ancré dans les pratiques habituelles ancestrales. Avec le phénomène de l'extension urbaine sans cesse galopante, où les lotissements occupent une place prépondérante dans le tissu urbain, et eu égard à la qualité architecturale dominée par le choix de la construction à caractère commercial, l'organisation de la fête tient compte de la disponibilité du bâti. Une réalité observée aussi au niveau de la classe moyenne qui préconise le recours à la tradition comme une réalité incontournable et aussi un sentiment déchiffré du côté des habitants des quartiers populaires et des grands ensembles où l'esprit de solidarité reste toujours présent, grâce à la contribution à la fête en offrant les services de son habitation, mais où l'ambiance musicale générée par la troupe en présence perd considérablement du terrain face aux nouvelles techniques de la sonorisation et de l'électronique.
Selon le directeur du commerce de Sétif, la formule des salles de fêtes demeure encore non vulgarisée au détriment de l'attache à la tradition au vu du nombre d'établissements en activité, estimés à dix à Sétif, qui ne sont généralement fonctionnels qu'en saison estivale, d'où l'intervention de ses services afin de sévir contre les dépassements de la loi et réguler par là même l'activité. Le sous-directeur de la répression de la fraude note à ce sujet quelques cas de fermeture pour défaut de registre du commerce à l'encontre de trois établissements enregistrés en été. C'est dire aussi l'accalmie observée actuellement dans le secteur qui ne se réanime qu'à l'approche de l'été.
La Tribune du 24-01-2007


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