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Le civisme est-il une priorité pour l'école algérienne ?
Publié dans Sétif Info le 20 - 01 - 2009

l suffit de sortir de chez soi pour entrer dans une jungle où seuls les forts peuvent s'en sortir. Partout, dès qu'il y a foule, c'est aussitôt la pagaille, les vociférations, les têtes qui s'échauffent, les mentons qui s'avancent, les regards noirs, les insultes. Heureux quand on n'en arrive pas aux poings. Bref, dès que nous sommes plusieurs les règles les plus élémentaires de la politesse qui sont également les marques mêmes de la civilisation font défaut. Nous manquerions d'éducation.
Qui n'a pas traité, une fois dans sa vie, ses concitoyens de sauvages en revenant d'une expédition épuisante à la mairie, à la poste, au tribunal, à la banque ou de n'importe quel lieu public ? Qui n'a pas fulminé contre le laisser-aller, le désordre, l'anarchie, le manque d'organisation, « el fawda » et le manque de « nidam » ? Qui ne se plaint pas de la lenteur des changements dans l'amélioration de sa vie quotidienne ?
Cette anarchie se retrouve dans de nombreux autres domaines. Elle semble être une des manifestations d'un phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur : l'individualisme. Ce n'est qu'une hypothèse, d'autant que ce sujet relève de ceux qui ont la charge d'étudier les phénomènes sociaux, c'est-à-dire les sociologues. Toutefois, ce phénomène pourrait, peut-être, expliquer le manque de respect que les citoyens témoignent les uns aux autres.
En effet, d'un côté tout le monde est conscient de cette absence d'ordre sur le plan collectif et s'en plaint. N'importe qui, parmi nous, est capable de disserter des heures durant sur notre manque d'organisation, notre tendance spontanée à l'anarchie. Chacun est, donc, plus ou moins conscient de la nécessité de respecter un minimum de règles communes, afin de pouvoir vivre ensemble. Une ville n'est pas une agrégation d'individus qui existent les uns à côté des autres et qui s'ignorent. Tout le monde admet donc, implicitement, qu'une ville passe, nécessairement, par des espaces communs, distincts des espaces privés et qui sont régis par des règles collectives à respecter dans l'intérêt de tous. Par exemple, la circulation automobile dans une ville est réglée par un code qui, s'il n'est pas respecté, engendre de sérieux dysfonctionnements, sans parler des accidents. Tout le monde en convient : un minimum de respect de ces règles, donc des autres est nécessaire. Ce sont les exigences minimales, pour vivre ensemble et qui doivent se traduire par un comportement adéquat : le civisme.
Aussi, le jour où nos concitoyens s'apercevront de leur existence mutuelle autrement que sur le mode de l'obstacle ou du moyen, on aura accompli un grand pas vers la civilisation. On pourra dire que nous aurons acquis des habitudes civiques. Mais que faire jusqu'alors ? Attendre qu'un jour surgisse spontanément une nouvelle génération de citoyens responsables ou que l'Etat les fasse sortir de terre par un mystérieux miracle ? L'incivisme qui nous caractérise est un comportement que nous avons acquis. Il n'est pas inné. Nous n'avons pas des gènes qui nous prédisposent au désordre. Plus que cela, dans notre société et nos traditions, nous accordons au respect une importance capitale. Alors, est-ce un défaut d'éducation ? Sans doute, mais là c'est le cercle vicieux. Il est vrai qu'on se plaint du comportement de nos jeunes mais les aînés n'ont rien à leur envier. Quand on voit comment se comportent certains dits « vieux », on ne peut que douter de l'exemple qu'ils donnent aux jeunes. Comment alors éduquer des jeunes si les éducateurs eux-mêmes ne sont pas éduqués ? Cela n'ouvre-t-il pas sur l'abîme d'une régression à l'infini ?
Source texte : Le Quotidien d'Oran, Photo : Le soir d'Algérie
D'après vous, que doit-on faire face à ce problème ? L'école algérienne doit mettre le civisme comme une priorité dans son programme éducatif ? L'éducation du civisme doit-il passer avant-tout par les parents ? Enfin, les maux sociaux (chômage, ...) sont les seuls causes liés au manque de civisme dans notre pays ? La parole est à vous !


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