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Généralisation de la corruption : Lorsque le phénomène s'érige en tant que système de gouvernance
Publié dans Sétif Info le 28 - 01 - 2010

"Si les empires, les grades, les places ne s'obtenaient pas par la corruption, si les honneurs purs n'étaient achetés qu'au prix du mérite, que de gens qui sont nus seraient couverts, que de gens qui commandent seraient commandés." William Shakespeare
La corruption, aucun pays au monde n'en est exempté mais lorsque cette dernière s'installe durablement et prend des proportions énormes, elle contrarie tout effort de développement et de croissance. En quoi consiste ce phénomène qui se systématise à tous les niveaux de l'appareil de l'état ? Selon Transparency international : « la corruption est l'abus de pouvoir reçu en délégation à des fins privées ».Cet abus peut se traduire par
L'abus de pouvoir ; à des fins privées (donc ne profitant pas nécessairement à la personne abusant du pouvoir, mais incluant aussi bien les membres de sa proche famille ou ses amis) ; un pouvoir que l'on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé comme du secteur public).
Une autre définition plus formelle celle-ci est fournie par wikipéa, voici le contenu : « La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou d'une interaction entre une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l'enrichissement personnel du corrompu. C'est une pratique qui peut-être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires).
Elle peut concerner toute personne bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif, etc.
On distingue la corruption active de la corruption passive. La corruption active consiste à proposer de l'argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d'un avantage indu. La corruption passive consiste à accepter cet argent. Un exemple classique est celui d'un homme politique qui reçoit de l'argent à titre personnel ou pour son parti de la part d'une entreprise de travaux public et en retour lui attribue un marché public. L'homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l'argent, alors que l'entreprise peut, elle, être accusée de corruption active. »
Phénomène marginal dans les années 70 ;Cette pratique tend à se généraliser à tous les niveaux ?Nous avons encore le souvenir où, durant cette même période ,le premier responsable d'une grande société nationale des transports routiers ,accusé de détournement de deniers publics avoisinant la somme de 40 millions de centimes ,fut jugé ,condamné à mort et passé par les armes(fusillé) au polygone du Caroubier. S'était en fait des délits d'une extrême gravité qui n'entraient même dans notre vocabulaire quotidien tant il était vrai que le phénomène n'avait aucune emprise dans la société. De même que les seules drogues que nous connaissions se présentaient sous la forme de produits divers d'entretien acquits auprès d'un droguiste pour les besoins domestiques ou sanitaires
C'était réellement le temps où l'exception ne confirmait pas la règle, comme le dit un vieil adage. Aujourd'hui, la tendance est plutôt à l'inverse. Il n'est plus un jour où les quotidiens nationaux n'ouvrent sur une affaire de corruption, de détournement ou de trafics de stupéfiants. Ce n'est plus l'apanage d'une poignée de petits employés ou de fonctionnaires véreux mais ceci s'est transformé par l'implication directe de grands dirigeants qui se recrutent au niveau des grandes entreprises publiques et, parfois au sommet même des institutions de l'état comme nous l'avons enregistré à travers l'arrestation ou la mise en examen de nombreux hauts fonctionnaires de certains départements ministériels et cadres dirigeants de grosses entreprises nationales.
Dans son indice de perceptions de la corruption qu'elle a crée en 1995 pour lutter contre la corruption, l'ONG Transparency International publie chaque année une estimation assez fidele par pays sur l'étendue du phénomène de la corruption. Le rapport du 17 Novembre 2009,classe l'Algérie comme étant l'un des pays les plus corrompus dans le monde avec un score tristement déplorable de 2,8 sur une échelle qui en compte 10 et la classe à la 111èm place sur 180 pays ! On sait toujours selon les auteurs de ce rapport que lorsque cet indice est inferieur à 3, cela signifie l'existence d'un haut degrés de corruption au niveau même des institutions de l'état .Cet situation a pour conséquence de contrarier toutes les tentatives saines dans le développement durable. Cette corruption favorise surtout les activités spéculatives.
Phénomène apparent maintenant, la corruption est entrain de toucher toutes les sphères de la société et finira par gangrener tout son corps si rien n'est tenté pour la juguler. Les instruments et les services publics de l'état, à savoir les services de polices et les juridictions semblent avoirs atteint les limites de luttes contres ces phénomènes et curieusement c'est les services publics de la sécurité de l'état qui reprennent le relais en procédant à des enquêtes et la mise à jour de nombreux et graves dépassement se révélant comme étant de grandes affaires de corruptions associant des grands responsables et certains membres de leurs familles. Questionné sur les faits, il est inadmissible et inconcevable qu'un ministre en charge d'un secteur stratégique réponde laconiquement par un : je ne savais pas.
Pour une implication moins grave, Alain Carignon un ancien ministre de l'état français et ex maire d'une grande ville Française fut contraint à la démission pour être jugé pour une affaire de pot de vin et condamné à cinq ans de prison ferme et à cinq ans d'inéligibilité. C'est surement à ces degrés d'engagement que l'état algérien retrouvera la confiance de la population.
Les peines sont elles peu dissuasives ?existe-il une castre d'intouchables ?l'appât du gain facile est-il trop fort ? Avec quoi se conjugue maintenant la corruption ? La fuite en avant ,l'impunité .Les instruments de l'état sont-ils obsolètes ?Le seul critère de l'observation du train de vie de nombreux citoyens en est révélateur de certaine pratiques qui défient la loi .Verra-t-on un jour nos services de sécurités ou fiscaux se pencher sur ces cas pour décourager ces velléités ?Nous voudrions que nos lecteurs en débâtent ,apportent leurs avis pour décrypter ce phénomène et nous dire à peu près où sont les solutions. Suffit-il simplement de dénoncer ?


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