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Ali Benouari, ancien ministre, candidat à la présidentielle 2014
Publié dans Sétif Info le 19 - 07 - 2013

Selon une interview publiée par le journal La Tribune de Genève, Ali Benouari, ancien ministre des finances a déclaré qu'il souhaite "se présenter à la présidentielle" de 2014. Ci-après un extrait de l'interview :
Ali Benouari mettait trop de zèle à traquer la corruption. Sa carrière de ministre algérien des Finances s'est brutalement interrompue en 1992. Aujourd'hui, il veut briguer la magistrature suprême. Une annonce-surprise, qui fait écho aux rêves de printemps des démocrates algériens.
Est-il exact que vous envisagez de vous présenter en 2014 ?
Oui, j'envisage de me porter candidat. Je n'avais pas prévu de l'annoncer depuis la Suisse mais finalement, c'est un beau symbole. La Suisse est mon pays d'adoption et une grande démocratie. Je ne me lance pas par opportunisme mais parce que je pense pouvoir insuffler de la modernité au débat.
Est-ce à cause des rumeurs sur la santé de Bouteflika ?
Non. Peu importe que Bouteflika parte de sa belle mort ou en vertu de l'article 88 de la Constitution. Tout le monde dit qu'il ne sera plus là en avril et c'est tant mieux. Son pouvoir était illégitime. Avec sa fin proche, les gens se mettent à nouveau à rêver de démocratie, mais ce qui pourrait sortir des urnes ravive aussi les pires craintes.
Le scrutin ne va-t-il pas être arrangé d'avance par l'armée ?
L'Algérie ne peut pas, vingt-deux ans après son premier printemps, se satisfaire d'un tel scénario. Nous allons probablement vers des élections libres. La question est de savoir comment éviter que les islamistes, qui pourraient l'emporter à nouveau, n'exercent le pouvoir à leur seul profit. Cette question doit tourmenter les dignitaires algériens, les islamistes, les démocrates, l'ensemble du monde arabo-musulman et même l'Occident. L'annulation d'élections débouche toujours sur la guerre civile. Nous en avons fait l'amère expérience ; 200 000 Algériens ont trouvé la mort après l'interruption du processus électoral de 1991. J'en parle en connaissance de cause. J'étais dans ce gouvernement-là.
La solution égyptienne vous paraît-elle hasardeuse ?
L'erreur du pouvoir incarné par le président déchu Morsi a été de croire qu'on pouvait inscrire dans la Constitution une chose et son contraire : que les citoyens sont égaux devant la loi, qu'ils soient femmes ou hommes, juifs, musulmans ou chrétiens, et séparer le religieux du civil... tout en ajoutant que l'islam est religion d'Etat avec la charia pour référence. Mais le coup militaire n'est pas une bonne chose. Il fallait prendre le temps d'élaborer une Constitution pour ce pays riche de sa diversité. La solution, c'est un régime parlementaire. En Algérie, on aurait évité que les islamistes du FIS, avec un tiers des suffrages, ne fussent en position de rafler tous les sièges en 1991 si les élections n'avaient pas été annulées.
Peut-on contrer les islamistes avec la modernité en étendard ?
Trop de gens comprennent mal la modernité et la démocratie. Un candidat démocrate ne se présente pas contre sa société ni contre l'islamisme. On vit dans un monde complexe. Les pays sont interdépendants, et tendent à être irrigués par les mêmes valeurs.
Même les islamistes ?
Même un islamiste borné et têtu comprend le sens du vote et de la liberté. Il a lui-même souffert et fréquenté les geôles des dictateurs. La démocratie est pour lui un soleil, il y est attaché. Les valeurs universelles fécondent toutes les sociétés. C'est avec la démocratie, les droits de l'homme, la liberté d'expression et d'association qu'on construit un modèle de société pérenne. Ne maniez-vous pas des concepts éloignés des préoccupations des gens ? Cette présidentielle est l'occasion de lancer le débat d'idées dont on a toujours voulu faire l'économie. Il faut bien que quelqu'un soulève la question de la liberté de conscience, qui doit être consacrée dans la Constitution. Cette liberté particulière, qui n'est rien d'autre que la liberté de penser, par définition non censurable, se définit comme la liberté de croire ou de ne pas croire. Logique, si l'on considère que la Constitution s'adresse à tous les citoyens, égaux en droits et en devoirs, quelle que soit leur confession.


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