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Reconduction ou départ forcé d'Ouyahia ?
Spéculation de la classe politique à Alger
Publié dans La Voix de l'Oranie le 13 - 10 - 2009

Ahmed Ouyahia serait-il sur le point de plier bagages et permettre à de nouveaux venus d'impulser une nouvelle dynamique aux secteurs qu'ils ont dirigés? Si certains se sont parfaitement accommodés de leur portefeuille, d'autres ont été usés par le pouvoir qui a considérablement anéanti leur capacité d'anticipation. La succession est-elle désormais ouverte pour le poste de Premier ministre? Ahmed Ouyahia est-il en sursis? Ainsi, l'épisode du remaniement ministériel du printemps dernier n'a pas encore fait sécher l'encre que le bruit court encore à propos d'une éventuelle succession à l'actuel locataire du Palais du gouvernement. Toute l'énergie et la force mentale d'Ahmed Ouyahia sauront-elles résister aux coups de boutoir de ses adversaires tapis dans l'ombre? Ouyahia serait-il contraint aujourd'hui de passer la main?
Les partenaires étrangers sont, eux aussi, dans l'expectative et préfèrent patienter un peu pour voir si un éventuel changement interviendrait, avant de dépêcher leurs émissaires. «Il y a plusieurs ministres français qui vont se rendre en Algérie, mais pour le moment aucune date n'a été arrêtée», selon une source de l'ambassade de France à Alger. L'Italie, qui prépare la tenue du sommet intergouvernemental algéro-italien, prévu avant la fin de l'année, suit avec attention le cours des événements. «Nous attendons que le gouvernement algérien fixe une date pour la tenue du sommet», a déclaré l'ambassadeur d'Italie en Algérie Giampaolo Cantini, lors d'une conférence de presse qu'il a organisée le 23 septembre dernier à Oran. Parmi les visites prévues à Alger, on cite celle du Premier ministre turc Reccep Erdogan. En plus des chancelleries, des représentants des organisations onusiennes et régionales scrutent attentivement le moindre bruit de coulisses.
«Les raisons ne sont pas forcément d'ordre politique. S'il a, certes, commis des erreurs de parcours, il faut reconnaître qu'il a aussi été victime d'obstruction de la part de ses adversaires», fait-on remarquer dans des milieux politiques d'Alger. «Les anciens ministres et le clan présidentiel n'ont jamais admis qu'Ahmed Ouyahia puisse s'installer à la tête d'un gouvernement qui échappait alors au contrôle présidentiel et ils le lui ont fait payer par une politique d'obstruction», soutient-on. L'obstruction a été d'autant plus forte qu'une partie de la classe politique a rapidement soupçonné Ahmed Ouyahia d'avoir des ambitions personnelles et peut-être qu'il n'a pas su dissiper le malaise grandissant. Des partis d'opposition lui ont aussi reproché de ne pas avoir entretenu, avec eux, un dialogue permanent sur la politique gouvernementale.
On peut dire que, peu à peu et au fil du temps, Ahmed Ouyahia s'est retrouvé isolé. Entre les vrais adversaires, ceux qui ont eu peur de lui, et ceux qui ont cessé de croire en lui, le Premier ministre s'était fait beaucoup d'ennemis. Mais en juin dernier, le président Bouteflika avait renouvelé sa confiance au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et à son staff gouvernemental. Seul un ministre n'a pas été reconduit, le SG du MSP, Aboudjerra Soltani qui avait, à sa demande, déposé sa démission quelques jours auparavant.
Le maintien du gouvernement actuel a été une véritable surprise dans la mesure où tous les observateurs s'attendaient à un large mouvement ministériel censé donner plus de mordant et d'efficacité à un staff en place depuis des années. La raison qui a poussé le chef de l'Etat à renouveler sa confiance à la même équipe gouvernementale est motivée, selon ce communiqué, par les contraintes d'un «calendrier international ainsi que des exigences internes».
Durant une dizaine de jours, une pluie continue d'informations n'a pas cessé d'alimenter les rédactions nationales sur la question relative au nombre et à la composante du prochain gouvernement, sa nature, ses objectifs et, enfin, sur les probables nouveautés qui seront apportées lors du prochain remaniement. Au vu de la lenteur constatée dans la prise de décision -même s'il est donné comme quasiment reconduit-, certaines sources avaient avancé deux arguments de poids pour expliquer le retard pris dans l'annonce du nouveau gouvernement. La première est d'ordre constitutionnel. Selon ces sources, la révision de la Constitution dans son chapitre ayant trait à la nomination et à la composition de l'Exécutif a complètement chamboulé les traditions respectées jusque-là. Du moment que le Premier ministre est chargé de coordonner l'équipe gouvernementale, il n'est plus désormais tenu de «proposer» les noms de ministres comme ce fut le cas lorsqu'il avait la fonction de Chef de gouvernement. La seconde raison qui a expliqué ce retard est liée aux nombreux de défis essentiellement économiques qui attendent le prochain Exécutif. Selon les explications fournies, le président Bouteflika serait enclin à recourir aux hommes capables de remettre sur rail une économie nationale qui peine à sortir de l'après-pétrole.


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