Le héros de l'Algérie, Antar Yahia, buteur décisif à Khartoum lors du match de barrage pour le Mondial 2010 contre l'Egypte (1-0) en novembre dernier, s'est confié à la presse internationale. Dans la première des trois parties, il revient sur son club de Bochum. Après avoir fait les beaux jours, dans le passé, de Nice et Bastia, Antar Yahia évolue depuis 2006 à Bochum. Il revient sur l'ambiance au sein du club allemand, qui pointe, actuellement, au 13e rang de la Bundesliga avec un matelas d'avance sur la zone des reléguables. Interrogé en premier lieu sur l'ambiance qui règne au sein de son équipe il répond : « J'ai l'impression qu'elle est très bonne en ce moment. Le groupe vit bien. On reste sur trois matchs sans défaite. C'est positif. Les conditions pour préparer les prochains matchs sont excellentes ». Et d'enchaîner sur son avenir dans club sachant qu'il joue peu ces derniers jours : «Personne n'a besoin de me dire qu'il faut que je continue à faire mon maximum. Je suis un combattant et je vais faire tout ce qu'il faut pour retrouver ma place. Je dois faire encore plus. Je respecte les décisions du coach ». Dans un autre registre, Antar parle du titre de meilleur joueur arabe de l'année qui lui a été décerné : « C'est un grand honneur d'avoir eu cette distinction et j'en suis très fier. Il y a beaucoup de pays arabes, avec de très bons joueurs. C'est une reconnaissance de mon travail. Je termine devant Mohammed Aboutrika, qui a remporté le prix l'an dernier. Il a déjà remporté quelques grands prix et il est encore plus fort d'être devant un grand joueur comme lui. C'est un honneur pour tous les Algériens de remporter ce prix ». Puis au sujet de son but décisif contre l'Egypte lors du match de barrage pour la qualification au Mondial 2010, il dira : « Je pense qu'il faut être honnête. On m'a dit que j'étais second avant que je marque ce but. Aider l'Algérie à se qualifier a évidemment été décisif ». Il conclut : « J'ai toujours eu une très bonnes relations avec les supporters algériens au cours de ma carrière internationale. Marquer le but qui a aidé mon pays à se qualifier pour la prochaine Coupe du monde m'a probablement rendu encore plus populaire. C'est aussi pourquoi je ne pouvais pas me retirer de la CAN. Je ne serais jamais capable de tourner le dos à l'équipe nationale ».
