Dans un communiqué rendu public hier, signé de son Premier responsable Ouali Djaâfar, la section de Saïda de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme a condamné «la négligence médicale ainsi que les erreurs médicales enregistrées dans le secteur de la santé depuis plusieurs années, provoquant plusieurs décès et contaminations à de nombreux citoyens» dont le seule «tort» est de s'être présentés à l'hôpital de Saïda pour des soins où à la maternité pour des accouchements et autres traitements médicaux. Dans le communique, le cas de la petite Lakhache Fatima Zohra qui, atteinte d'une anémie et se soignant à l'hôpita, «a malheureusement contracté le sida, contaminée par le sang de la banque de l'hôpital sans nul doute non contrôlé par le laboratoire». Pour les rédacteurs du communiqué, cela expose les patients à de nombreux risques et dangers. Le pire dans l'histoire est que, «pour l'instant, Lakhache Hachemi et sa famille sont livrés a eux-mêmes» ajoute le communiqué dans lequel sont interpellés les responsables, appelés à «situer les négligences et sauver le secteur sanitaire de sa piteuse situation avant qu'il ne soit trop tard».
