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Abondance de fruits et de légumes frais à Bordj Bou Arreridj
Publié dans Algérie Presse Service le 06 - 09 - 2011

BORDJ BOU ARRERIDJ - Les marchés de fruits et légumes de la wilaya de Bordj Bou Arreridj sont inondés, ces derniers jours, de produits frais, récoltés dans plusieurs régions des Bibans, réputées pour leurs cultures maraîchères, a-t-on constaté.
Pas moins de 14 produits agricoles de "haute qualité" sont produits localement, affirme-t-on, à cet égard, à la direction des services agricoles de la wilaya, en faisant observer que ces produits sont arrosés avec de l'eau de sources, ruisselant directement des montagnes.
Selon la DSA, le soutien et l'aide de l'Etat à la production agricole ont permis aux producteurs d'étendre leurs parcelles et, surtout, de forer des puits dans cette région, riche en eaux souterraines, pour l'irrigation de leurs cultures.
Les cultures maraîchères, connues par la population depuis des lustres, sont notamment répandues dans les localités de Boulhaf, dans la commune de Sidi Embarek, de Teguelait (Bordj Ghedir), d'Oued Lakhdar (El Hammadia) et de Medjana.
Toutes les parcelles réservées à ces cultures se trouvent en contrebas des montagnes du Nord de la wilaya, en l'occurrence Djaâfra et Zemmourah, ou de celles du Sud-Est, à savoir les monts de la daïra de Bordj Ghedir et d'El Hammadia.
Les consommateurs, qui se réjouissent du fait que tous les fruits et légumes sont produits abondamment sur champ, déplorent toutefois l'augmentation crescendo de leurs prix, à l'exemple de ceux du melon, de la pastèque, de la tomate dite de montagne, du poivron, du piment de Boulhaf, de la citrouille d'Ouled Lakhdar (connue pour pouvoir être conservée jusqu'à 4 mois), ainsi que de la pomme et de la poire de Sidi Embarek.
Toutes les exploitations appartiennent à des producteurs privés qui les travaillent de génération en génération, donnant ainsi lieu à un savoir-faire ancestral parfaitement conservé dans ces régions, ce qui n'est pas le cas dans d'autres localités de la wilaya. Ici on continue à produire selon les canons traditionnels, même si le machinisme a été introduit par certains producteurs, notamment pour l'irrigation.
Le savoir-faire manuel reste malgré tout de rigueur, comme pour le désherbage, le ramassage des pierres dans les parcelles de culture ou encore le bouturage des arbres fruitiers, en particulier les figuiers, les pommiers et les poiriers, a souligné notamment Ameur Benziouche, producteur de fruits et légumes dans la commune de Sidi Embarek.
Aujourd'hui, toute cette production, qualifiée de "bio" est écoulée sur les marchés de la wilaya de Bordj Bou Arreridj par les producteurs eux-mêmes, à des prix que les consommateurs continuent, cependant, de juger excessifs. A titre d'exemple, le melon de Boulhaf, le plus réputé, est écoulé à 80 dinars le kg alors que celui provenant d'autres régions du pays est vendu à 50 dinars.
"C'est vrai que les prix sont élevés par rapport aux fruits et légumes des autres régions, mais la main-d'œuvre, pour la semence ou la cueillette, est lourdement rémunérée de nos jours", rétorquent des producteurs qui revendiquent, par ailleurs, un label pour leurs produits, notamment ceux de Boulhaf et de Teguelait.
Les producteurs à la recherche d'un label commercial
Toutes les démarches entreprises auprès de plusieurs organismes, principalement l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) et la Chambre de l'Agriculture, pour disposer d'un label reconnu, sont demeurées vaines, soutiennent des producteurs maraîchers qui considèrent que ce label "améliorerait considérablement les conditions de commercialisation de leurs produits et finirait par infléchir la tendance en matière des prix".
Contactés par l'APS, les responsables de la direction des services agricoles (DSA) estiment, pour leur part, que les producteurs de fruits et légumes sont "libres de vendre où ils veulent", et que leur organisation dépend surtout de l'UNPA et de la Chambre de l'Agriculture.
Selon la DSA, le soutien financier accordé, ces dix dernières années aux agricultures, a atteint la somme de 6 milliards de dinars, avant d'être porté à 9 autres milliards de DA au titre du programme quinquennal 2010-2014.
"Un label ne se décerne pas mais s'arrache", considère, pour sa part, un cadre du secteur pour qui une trade-mark" reconnue, c'est "la qualité du produit, mais aussi sa bonne conservation, son emballage et plusieurs autres facteurs dont le marketing".
Une bonne organisation de la filière, avec l'aide des organisations professionnelles concernées, est une des conditions principales pour conférer un label à un produit donné, estime ce même cadre qui reconnaît que les produits maraîchers "bio" de la région des Bibans "ont tout pour être très prisés sur les marchés internationaux".


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