La nécessité de renforcer l'effectif des spécialistes en ophtalmologie "de rang magistral" en vue de contribuer au développement de l'enseignement de cette discipline, a été soulignée vendredi à Alger par le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière Djamel Ould Abbès. "Les différents CHU, notamment de l'est du pays, disposent de services ophtalmologiques bien équipés mais font face à un déficit d'ophtalmologues de rang magistral qui enseignent cette discipline", a indiqué M. Ould Abbès en marge d'un symposium national sur l'ophtalmologie. Le ministre de la Santé a estimé que malgré les compétences dont dispose l'Algérie (plus de 1200 spécialistes en ophtalmologie), elle doit renforcer davantage la formation pour lutter contre les différentes pathologies de l'œil. "Le secteur public dispose de 1.515 lits dédiés à l'ophtalmologie mais souffre d'un sous encadrement médical spécialisé. A peine 332 spécialistes en ophtalmologie exercent dans ce secteur contre 900 dans le secteur libéral", a précisé M. Ould Abbès. Il a annoncé que les effectifs du secteur public seront renforcés fin avril par l'affectation, dans le cadre du service civil, de 60 spécialistes auxquels s'ajoutent 200 résidents en ophtalmologie en cours de formation. Le ministre de la Santé a indiqué que tous ces médecins spécialistes seront mobilisés dans un cadre ordonné à l'effet de contribuer à la mise en place du "nouveau plan de lutte contre les pathologie cécitantes". Un symposium national sur l'ophtalmologie ayant pour thème principal "les actualités médicochirurgicales" s'est ouvert vendredi à Alger avec la participation de spécialistes algériens et étrangers. Organisé par la Société algérienne d'ophtalmologie (SAO), ce symposium scientifique qui s'étalera sur deux jours a pour objectif de traiter des nouveautés chirurgicales liées à l'ophtalmologie.
