Près de 95 % des mines ont été détruites dans les frontières est-ouest de l'Algérie, a souligné lundi à Tindouf le président de l'Association nationale algérienne des victimes des mines, M. Mohamed Djouadi. Evoquant l'expérience algérienne dans la lutte anti-mines lors d'une conférence internationale sur les droits de l'enfant sahraoui qui se tient dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. M. Djouadi, a précisé que l'Armée nationale populaire (ANP) a détruit 9 millions de mines sur 11 millions d'unités que la France a reconnu avoir posé tout au long des frontières « est et ouest » de l'Algérie sur les lignes Challes et Morice. L'opération de déminage se poursuit toujours, a indiqué le responsable qui a salué le rôle actif de l'ANP dans la destruction des mines localisées avec précision sur les cartes en possession de la France. Après la diffusion d'un film documentaire algérien sur les victimes des mines, le président de l'association a souligné que les mines ont fait plusieurs victimes algériennes dont des handicapés et des mutilés, outre la pollution de l'environnement. La conférence internationale sur les droits de l'enfant sahraoui a débuté lundi aux camps des réfugiés sahraouis avec pour objectif la sensibilisation à la réalité et aux préoccupations des enfants sahraouis aussi bien dans les camps des réfugiés que dans les territoires occupés. Des associations algériennes, sahraouies et internationales prennent part à cette rencontre.
