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Tunisie : les divergences entre les différents courants politiques s'accentuent
Publié dans Algérie Presse Service le 13 - 10 - 2012

La polémique s'intensifie en Tunisie entre le mouvement islamique "Ennahdha" qui conduit la coalition au pouvoir et le mouvement d'opposition "Nidaâ Tounes" au sujet de l'expiration de la légitimité des institutions constitutionnelles ce qui pourrait compromettre la tenue des assises du dialogue national prévues le 16 octobre courant, selon des milieux partisans.
L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait proposé la création d'un conseil national du dialogue qui rassemblera toutes les forces politiques et les composantes de la société civile dans le but d'élaborer une feuille de route qui assurera la gestion collégiale de la phase de transition. Cette feuille de route reposera sur plusieurs principes dont l'attachement au caractère civil de l'Etat, à son régime républicain démocratique, au respect des droits de l'homme, au rejet de la violence et l'élaboration des contours d'une nouvelle ligne de développement destinée à éradiquer les disparités sociales et régionales.
Le mouvement islamique Ennahdha a refusé de participer aux travaux du conseil du dialogue national "en présence du mouvement Nidaâ Tounes" au motif, selon lui, qu'il fait "partie de la contre révolution" car "refusant la légitimité électorale et désirant "conduire" le pays vers un état de vide politique.
Le gouvernement provisoire sous la conduite du mouvement Ennahdha a précisé que la phase de transition ne prendra fin qu'après la mise en œuvre de la nouvelle constitution et la prise de fonction des institutions stables qui en découleront.
Quant au mouvement "Nidaâ Tounes", il estime que le mandat que le peuple a donné aux vainqueurs des élections du 23 octobre 2011 était "limité dans le temps" et principalement à la durée de l'élaboration de la nouvelle constitution fixée à une année. Il a également considéré que le pays connaîtra une nouvelle situation d'illégitimité après le 23 octobre prochain, date fixée pour la mise en forme de la nouvelle constitution.
L'UGTT a, cependant, "refusé" l'exclusion de toute partie du dialogue national qui est, selon elle, ouvert aux partis, aux associations et à toutes les composantes de la société civile, estimant que toute exclusion attentera au caractère national de ces assises.
La position du parti du "congrès national pour la République" qui fait partie de la coalition au pouvoir, n'est guère différente de celle du mouvement Ennahdha. Son secrétaire général Mohamed Abbou a déclaré "refuser s'asseoir aux côtés des parties qui doutent de la légitimité électorale, en allusion au mouvement "Nidaâ Tounes".
Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail Houcine Abassi a, dans ce contexte, déclaré que les sujets les plus urgents devant être traités par le congrès du dialogue national concernent la définition du régime politique, la date de l'achèvement de la rédaction de la nouvelle constitution, le calendrier des prochaines élections présidentielles et législatives ainsi que la composition de l'instance supérieure indépendante des élections et la loi électorale.
Le but du dialogue, a-t-il ajouté, est de restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays, précisant que la centrale syndicale n'était pas un parti politique mais une force de proposition et de rassemblement au profit de l'intérêt suprême de la Tunisie.
Dans le même contexte, le secrétaire général du parti tunisien des "travailleurs" Hama Al Hamami a estimé que la crise actuelle requiert "un climat approprié au dialogue et le règlement des questions sensibles et au premier chef les volets sociaux et politiques.
Il a relevé l'importance d'un compromis sur le calendrier politique pour la prochaine étape comprenant la définition des délais d'élaboration de la constitution et d'une loi électorale ainsi qu'un compromis sur les instances devant superviser la justice, l'information et les élections.
Le président du parti Voie démocratique et sociale (Al Massar), Ahmed Ibrahim a, pour sa part, indiqué que le dialogue national visait l'aboutissement à une étape de consensus national pour diriger la phase d'après le 23 octobre, date supposée de l'élaboration de la nouvelle constitution.
Pour lui, "la phase sensible" que traverse le pays nécessite le lancement d'un dialogue national qui englobe toutes les parties sans exclusive qu'elles soient ou non représentées dans l'Assemblée constituante.
Il a appelé le gouvernement à "prendre de véritables mesures pour réduire" les tensions et régler les dossiers urgents de la justice, de l'information et de l'instance électorale ainsi que la neutralité de l'administration vis-à-vis des altercations politiques".


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