Le Ghana et l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ont condamné "fermement" lundi l'attaque terroriste perpétrée le 16 janvier contre le complexe gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) et exprimé leur soutien à l'Etat et au peuple algériens. A cet effet, le gouvernement du Ghana a dénoncé "cet acte flagrant de terrorisme qui visait à déstabiliser la paix et la sécurité de l'Algérie", réitérant son soutien et sa solidarité avec le gouvernement algérien pour son action "résolue" et "décisive" pour libérer les otages. Le gouvernement du Ghana a soutenu, dans ce sens, que "la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Algérie doivent être respectées et préservées contre tous les actes de terrorisme" et affirmé que "les auteurs de cet ignoble acte" doivent être traduits en justice, conformément au droit international. Le président du Conseil permanent de OSCE a, quant à lui, affirmé que le terrorisme, dans toutes ses formes et manifestations, constituait "l'une des menaces les plus sérieuse à la paix internationale et à la sécurité". L'éradication effective des séquelles du terrorisme dans la région de l'OSCE et dans les autres régions "demande unité, solidarité et efforts communs", a-t-il soutenu. "L'OSCE doit demeurer mobilisée pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes, comme stipulé dans le cadre consolidé de l'OSCE sur la lutte contre le terrorisme, qui fait partie de la Décision ministérielle de l'OSCE n° 4/12, adoptée en décembre dernier à Dublin", a-t-il rappelé dans un communiqué. Par ailleurs, l'ancien Premier ministre de la République de Hongrie, le Dr Peter Medgyssey, a qualifié la décision prise par les autorités algériennes d'''appropriée", soulignant qu'elle a suscité "la compréhension", "le soutien" et même "l'estime" de la communauté internationale. Trente-sept (37) otages, dont un Algérien, ont été tués lors de l'attaque de Tiguentourine survenue le 16 janvier courant. Vingt-neuf (29) terroristes ont été éliminés et 3 autres capturés lors d'un assaut donné par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire(ANP) pour neutraliser les terroristes et libérer les otages nationaux et étrangers.
