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Les crimes d'Etat dépendent directement de l'autorité gouvernementale (Nils Andersson)
Publié dans Algérie Presse Service le 01 - 03 - 2013

Les crimes d'Etat sont directement liés, non pas au courant militaire, comme c'est le cas pour les crimes de guerre, mais dépendent directement de l'autorité gouvernementale, a expliqué Nils Andersson, militant anticolonialiste connu pour son engagement permanent faveur de la cause algérienne.
Intervenant jeudi soir, lors d'un séminaire décliné sur le thème "Mémoire et impunité", organisé dans le cadre de la semaine anticoloniale, Nils Andersson a longuement évoqué l'organisation terroriste "La main rouge", qui dépendait des services du renseignement français, et qui est à l'origine de nombreux assassinats sur le sol français d'hommes politiques algériens ou de militants étrangers, soutenant la cause algérienne, durant la guerre de libération nationale.
Il a précisé également que les actes terroristes commis par cette organisation, étaient d'abord dirigés contre les marchands d'armes destinés au Front de libération nationale (FLN) et qui, le plus souvent, étaient des Allemands qui soutenaient la cause algérienne.
Par la suite, a-t-il révélé, ces actes terroristes ont été convertis en opérations "omo", autrement dit des attentats individuels où sont ciblées des personnes qui militaient pour l'autodétermination du peuple algérien.
Il a dans ce contexte cité le cas d'Améziane Aït Ahcène, délégué du Gouvernement provisoire de la République algérienne, (GPRA) en Allemagne, qui, en novembre 1958 est assassiné à Bonn par "La main rouge".
Il a en outre rappelé le cas de Me Mokrane Ould Audia, avocat algérien, membres du collectif d'avocats défenseurs des militants FLN pendant la guerre d'Algérie.
Amokrane Ould Aoudia assassiné par la machine à tuer du SDECE "Le 8 septembre 1958, avec Jacques Vergès, il avait à André Malraux, alors ministre de la culture et de l'Information pour lui soumettre deux cas de tortures en France même.
Le 24 mai 1959, il est assassiné par la Main rouge, machine à tuer du SDECE (Service de documentation extérieure et d contre-espionnage), dans le cadre de l'opération "Omo", a encore révélé Nils Andersson, éditeur du FLN durant la guerre de libération nationale.
" Les services français du contre-espionnage, avaient demandé au gouvernement française l'autorisation de commettre les attentats en France et la réponse de Gaulle, fut + oui, mais pas sur un français+", a révélé Nils Andersson.
"Ces crimes d'Etat qui restent impunis et qui dépendaient de l'autorité même du pouvoir français ne pouvaient être commis sans la présence d'une logistique qui fournit le matériel, les faux papiers, les moyens de repli et les appartements pour torturer les victimes avant de les jeter dans la Méditerranée.", a-t-il dit.
Pour Nils Andersson, le travail de mémoire sur ces questions " doit être un travail pédagogique, fondé sur une réflexion citoyenne pour dénoncer les dérives de l'Etat et comprendre de quoi a été capable le gouvernement français durant une période de son histoire".
Revenant sur l'actualité, Henri Pouillot, militant anticolonialiste a, de son côté, souligné que "non seulement l'impunité existe encore sur un certain nombre de crimes d'Etat, et en particulier sous la présidence de Nicolas Sarkozy, mais de plus la France est allée plus loin", a-t-il dit.
Il a ainsi rappelé les légions d'honneur remises à Jean François Collin, ancien membre de l'OAS, et Président de l'ADIMAD-OAS (association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus politiques et exilés de l'Algérie française.
"Sur la question de la mémoire, nous ne sommes pas tout à fait dans un changement ", a-t-il déploré.
Il a rappelé par ailleurs qu'en octobre 2011, le candidat François Hollande "avait condamné les massacres du 17 octobre 1961, demandé leur reconnaissance et leur condamnation", mais que le 17 octobre 2012, en sa qualité de président de la République,
"il n'a eu que trois phrases qui en fait, ne reconnaissent pas que ces massacres sont un crime d'Etat". "Sa déclaration était largement en dessous de ce qu'il avait reconnu comme candidat à la présidence", a-t-il observé.


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