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Les insuffisances rénales peuvent cacher des cancers des voies urinaires (néphrologue)
Publié dans Algérie Presse Service le 24 - 03 - 2013

Les insuffisances rénales peuvent cacher d'autres pathologies sous-jacentes, telles que le cancer de l'appareil excrétoire, d'où la nécessité de faire des explorations poussées chez ces patients, a suggéré, dimanche à Alger, le Pr Mohamed Benabadji, chef de service néphrologie au CHU de Beni Messous.
"L'insuffisance rénale peut être due à un cancer des voies excrétrices et il est nécessaire de faire des examens cliniques et des bilans biologiques, pour déterminer l'origine de cette pathologie chez ces malades", a précisé le Pr Benabadji à l'APS, lors d'une journée de formation médicale continue sur le thème "cancers en néphrologie".
Les cancers sont de plus en plus "fréquents" en Algérie et le cancer en néphrologie inquiète "tout particulièrement" les spécialistes, a indiqué le Pr Benabadji, soulignant que le rein est un organe "vital" et qu'il fallait préserver son capital néphrologique.
Le spécialiste a expliqué que les tumeurs des voies excrétrices telles que la vessie, la prostate, l'urètre ou bien l'ovaire ou l'utérus, peuvent comprimer les reins, qui fonctionneront de moins en moins bien au fur et à mesure de l'évolution de la maladie et conduiront à une insuffisance rénale.
Les catégories de personnes à risque sont les individus de sexe masculin, âgés de plus de 60 ans, présentant une surcharge pondérale, des calculs rénaux et des infections génitales à répétition.
Les cancers en néphrologie peuvent être, également, dus, selon le même spécialiste, à une transplantation, de durée variant entre 10 à 15 ans, et il est important de surveiller le patient greffé par des bilans réguliers, a conseillé le Pr Benabadji.
Pour sa part, le Dr K.Toumi du même CHU a abordé l'épidémiologie du cancer en Algérie, dont l'incidence est de plus de 40.000 cas par an, a-t-elle relevé.
Les cancers les plus fréquents, selon la même intervenante, est le cancer du sein avec une fréquence de 54%, suivi de celui du poumon avec 16,5% et le cancer colorectal avec 14%.
La moyenne d'âge des malades est de 51 ans pour les femmes et 59 ans pour les hommes, a précisé le Dr Toumi, ajoutant que les facteurs de risques les plus importants étaient le tabagisme, l'augmentation de l'espérance de vie et les femmes qui n'allaitent pas leurs enfants.
De son côté, le Pr Abdelaziz Chibane, du CHU de Mustapha Bacha, a axé son intervention sur le cancer de la prostate dont les symptômes sont liés à des douleurs abdominales, des troubles de la miction et l'incontinence.
Le Dr Chibane a souligné qu'un important arsenal thérapeutique s'offrait au clinicien dans le traitement de cette affection et que le type de soin dépendait de l'espérance de vie des patients.
Chez les patients dont l'espérance de vie est inférieure à dix ans, le médecin doit surveiller l'évolution de la tumeur, sans recourir à la chirurgie ou à la médication.
Lorsque le patient a un pronostic vital de plus de dix ans, le clinicien peut pratiquer la prostatectomie, voire la radiothérapie ou l'hormonothérapie, selon l'indication thérapeutique.


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