Le parti du Front de libération nationale (FLN) a rendu hommage samedi à la mémoire de l'"homme de liberté et de justice et du défenseur des idéaux de l'humanité", Nelson Mandela, décédé jeudi soir, réitérant sa profonde compassion au peuple sud-africain. "Les héros ne meurent jamais et l'histoire retiendra le nom de Mandela qui a passé plus d'un tiers de sa vie dans les geôles étroites de la ségrégation abjecte pour la liberté de son peuple", lit-on dans un communiqué du FLN. Mandela "symbole de combat et de sacrifice" était "un homme qui a su donner à la liberté toute sa dimension et graver son nom dans les annales des Grands de ce monde", a indiqué la même source. Le parti FLN a souligné que Mandela "symbole de patience, de persévérance et de constance, lutta pour la liberté et la justice pour se consacrer par la suite, à l'action humanitaire et faire de la lutte contre le Sida son cheval de bataille durant les dernières années de sa vie". En se dirigeant vers l'Algérie, pays des révolutionnaires, pour y puiser l'expérience indispensables au combat politique, diplomatique et militaire, le défunt Mandela "a obtenu un précieux soutien lors de sa rencontre avec les dirigeants de l'Armée de libération nationale (ALN) durant la première étape de la révolution algérienne pour la coordination de la lutte contre le régime raciste d'Afrique du Sud qui s'acharnait à tourner le dos à toute solution pacifique et politique tout comme le colonialisme français". Il s'agissait d'une communion d'un combat entre le peuple algérien et sud-africain pour lutter contre la répression, la discrimination et toute forme de colonisation, d'hégémonie et de pratique inhumaine tant la révolution algérienne était source d'inspiration pour Mandela et représentait le long chemin vers la liberté", poursuit le communiqué. Pour le peuple sud-africain, l'Algérie aura été la force avant-gardiste pour chasser le régime raciste dans les fora internationaux comme ce fut le cas en 1974, lorsque le président Abdelaziz Bouteflika, qui présidait l'Assemblée générale des Nations unies (ministre des Affaires étrangères à l'époque), avait pris la décision historique de renvoyer la délégation sud-africaine", ajoute la même source. Cette décision avait motivé Mandela à faire de l'Algérie sa première destination dès sa sortie de prison et établir, après son accession au poste de président, des relations privilégiées entre l'Algérie et l'Afrique du Sud. "Avec la disparition d'un grand homme de cette époque, le militant Nelson Mandela qui a sacrifié sa vie au service de sa patrie, l'Afrique du Sud et l'Afrique tout entière, perd le père d'une Nation et l'homme de liberté et de justice et son nom restera gravé dans la mémoire africaine", conclut le communiqué.