La politique de l'Algérie qui consiste à promouvoir et à préserver les droits des femmes émane de sa conviction que la démocratie ne saurait être effective sans une complémentarité entre les deux sexes, a affirmé mercredi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Dans une déclaration lue en son nom par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Nouredine Aouam, au terme des travaux de la conférence internationale sur "la participation effective et durable de la femme dans les assemblées élues", M. Lamamra a déclaré que l'Algérie a oeuvré, depuis son indépendance, à impliquer la femme dans les efforts de développement, et ce, dans tous les secteurs d'activité. Il a rappelé, à ce titre, la consécration, par la Constitution de 2008, de meilleures chances pour la femme d'être représentée au niveau des assemblées locales, ce qui a permis à l'Algérie de mettre en œuvre l'une des recommandations de la plate-forme de Beijing (Chine) adoptée en 1995 et qui consiste à atteindre un seuil minimum de 30 % dans le domaine de la participation des femmes dans la prise de décisions. Considérant que la participation de la femme dans les assemblées élues ne peut être dissociée de ses droits fondamentaux et du principe de l'égalité des chances entre les deux sexes, le ministre a indiqué que l'Algérie s'attelle à mettre en conformité ses textes législatifs avec les principes universels en matière d'équité homme-femme et de promotion des droits de l'homme. "Cette rencontre devra permettre à travers ses recommandations de définir les meilleures pratiques allant dans le sens de consacrer plus de droits politiques à la femme, à fédérer les approches et à multiplier les efforts dans ce sens", a-t-il conclu.