De nouveaux acquis ont bénéficié aux travailleurs du secteur de l'éducation suite aux négociations avec le ministère de tutelle, a indiqué, mercredi à Tlemcen, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), Ferhat Chabekh. Parmi ces acquis, M. Chabekh a énuméré, lors d'une rencontre initiée par l'Union général des travailleurs algériens (UGTA) de la wilaya de Tlemcen, la promotion des instituteurs du primaire, des adjoints de l'éducation, des censeurs et des conseillers principaux de l'éducation, tout en soulignant que "nos efforts porteront sur le statut particulier dont les négociations seront lancées avec la tutelle". Le secrétaire général de la FNTE a fait part également d'autres acquis obtenus lors des négociations avec la tutelle, dont des quotas de logements, tous types confondus, à réserver aux travailleurs du secteur. "Quatorze wali ont déjà donné leur accord", a-t-il affirmé. Le syndicaliste a également indiqué que son syndicat s'est également mis d'accord avec le ministère de l'Education nationale pour prendre en charge les travailleurs souffrant de maladies chroniques ou professionnelles en bénéficiant de postes adaptés. Il est, en outre, prévu la révision à la hausse du montant des heures supplémentaires pour les enseignants, a-t-il dit. M. Chabekh a précisé, par ailleurs, que les membres du syndicat ne sont pas concernés par les cours de rattrapage. "Nous avons travaillé normalement pendant que les autres faisaient grève. Chacun doit assumer ses responsabilités", a-t-il indiqué. Pour sa part, la secrétaire de wilaya de l'UGTA, Baroudi Souad, a souligné la nécessité de relancer les activités des sections syndicales au niveau des établissements éducatifs "afin de renforcer les rangs des travailleurs et de défendre leurs intérêts". Enfin, le directeur de wilaya chargé du secteur de l'éducation, qui a assisté à l'ouverture de la rencontre, a souligné que le mouvement de grève, lancé par certains syndicats, n'a pas été suivi par la majorité des travailleurs car, a-t-il précisé, le taux de suivi n'a pas dépassé les 13 % tout au long des quatre semaines de grève. La rencontre a été saisie par les différentes catégories des travailleurs du secteur pour soulever certaines préoccupations à caractère social, professionnel et pédagogique.
