L'insémination artificielle et le transfert embryonnaire constituent des techniques "importantes et éprouvées" pour améliorer les races et développer la production laitière, a affirmé lundi à Souk Ahras un expert venu des Pays-Bas, Maarten Pieterse. Intervenant au cours d'une journée d'étude consacrée à la filière laitière, M. Pieterse a exposé, en présence d'éleveurs et vétérinaires des secteurs public et privé, l'expérience néerlandaise en matière de transfert d'embryons de vaches, pour souligner que la sélection des bonnes races et la qualité de l'alimentation sont des critères "fondamentaux" pour le succès de ces procédés techniques. De son côté, le président la chambre de l'agriculture, Mohamed-Yazid Hambli, a insisté sur l'importance de l'organisation des éleveurs au sein de la coopérative de sorte, a-t-il dit, à "mobiliser plus efficacement les installations pour la généralisation de ces procédés". M. Hambli a qualifié de "timide" la pratique de l'insémination artificielle dans la wilaya de Souk Ahras en raison, entre autres, a-t-il expliqué, "de la faible implication des vétérinaires privés à l'exception d'un seul installé dans la commune de Hechachna". Cette rencontre de trois jours, initiée par la direction des services agricoles avec le concours de la chambre de l'agriculture, vise à permettre aux éleveurs et aux vétérinaires d'améliorer leurs connaissances sur les procédés techniques exposés par l'expert néerlandais, a-t-on indiqué. La wilaya de Souk Ahras compte un cheptel bovin de 96.600 têtes dont 50.500 vaches laitières ainsi que 342.000 ovins et 120.000 caprins. En dépit de l'évolution de la filière laitière, l'exploitation des fermes reste majoritairement traditionnelle.