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Près de 140 chefs d'Etat à Paris au chevet du climat et de la planète
Publié dans Algérie Presse Service le 29 - 11 - 2015

Près de 140 chefs d'Etat et de gouvernement seront lundi à Paris au chevet du climat et de ses conséquences sur l'avenir de la planète, dans le cadre de la Conférence mondiale sur le réchauffement climatique (COP21) qui se poursuivra jusqu'au 11 décembre.
C'est dans la capitale française, meurtrie par les attentats terroristes de vendredi 13 novembre, en état d'urgence et sous haute surveillance, que va se déterminer le sort de la planète et de ses habitants, avec comme ambition arriver à un accord "général", "ambitieux" et "contraignant" pour donner un coup de starter sans précédent à la lutte contre le réchauffement climatique.
Un rapport de synthèse de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a relevé récemment qu'un effort mondial "sans précédent" est en cours pour lutter contre le changement climatique, "ce qui renforce la confiance dans le fait que les pays peuvent atteindre l'objectif annoncé de maintenir la hausse des températures mondiales en dessous de 2 degrés Celsius, et ce, de façon rentable".
Après son analyse sur les Contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN) de plus de 100 pays, le rapport indique que leur impact conjoint "mènera à une chute des émissions par personne au cours des 15 prochaines années".
Sécurité alimentaire, accès à l'eau, infrastructures et activités économiques sont menacés par les dérèglements climatiques que connaît la planète depuis l'accentuation de l'industrialisation, une menace due essentiellement aux émissions des gaz à effet de serre, notamment par les pays développés, et le phénomène de déforestation un peu partout dans le monde.
Six ans après le rendez-vous manqué de Copenhague, la conférence onusienne de Paris se voit obligée de déboucher, à l'issue de ses travaux le 11 décembre, sur un accord entre 195 pays qui se veut "général" et "contraignant" pour les 20 à 30 prochaines années.
Dans ce contexte, l'Algérie, faible émetteur de gaz à effet de serre, projette, à l'horizon 2030, de réduire ses émissions de 7% à 22%, dans le cadre de ses actions d'atténuation qui seront mises en œuvre entre 2021 et 2030.
Ne se considérant nullement responsable de l'accumulation des gaz à effet de serre dans le monde, l'Algérie demande à être bénéficiaire de la solidarité internationale climatique découlant du futur Accord de Paris, qui doit tenir compte des spécificités et capacités de chacun des pays, Parties contractantes.
Avant le début des travaux, qui se dérouleront au Bourget et qui risque d'être laborieux, tout le monde s'accorde, notamment au niveau des négociateurs, que non seulement le temps presse, mais la conférence de Paris n'a pas droit à l'échec, car il sera difficile de créer, à l'avenir, le même élan.
La France, pays organisateur de cette manifestation planétaire, reste optimiste quant à l'aboutissement d'un accord accepté par les 195 pays.
Plusieurs raisons objectives pourraient faire le succès de cette conférence: "le phénomène s'est aggravé, la prise de conscience a progressé, le débat scientifique sur le réchauffement est tranché, et les USA et la Chine ont viré leur cuti", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui va présider la rencontre.
Les deux pays (Etats-Unis et Chine), responsables d'environ 40% des émissions, ont affiché, cette fois-ci, contrairement à 2009, leur détermination à sceller un accord qui doit prendre, en 2020, le relais du protocole de Kyoto, même si John Kerry avait semé le doute, il y a quelques jours, sur la contrainte de l'accord.
Le secrétaire d'Etat américain avait estimé que cet accord "ne sera certainement pas un Traité", avertissant qu'il n'y aura pas d'objectifs de réduction "juridiquement contraignants".
Pour rappel, le protocole de Kyoto ne concerne plus que 15% des émissions mondiales que les Etats-Unis n'ont pas ratifié alors que les pays émergents n'en font pas partie.
Cependant, l'alarme est donnée par les scientifiques qui signalent que la température mondiale a déjà gagné près de 1°C depuis l'ère préindustrielle, comparé à l'objectif de la communauté internationale de limiter le réchauffement à 2°C, et les gaz à effet de serre, une fois émis, restent dans l'atmosphère.
Depuis, 1900, une hausse de 20 centimètres du niveau des océans a été constatée, ainsi qu'une multiplication des événements extrêmes liés à la météo, et une fonte accélérée des glaciers avec une modification de la répartition des espèces, notamment les poissons.
Selon les scientifiques, "le pire est à venir" si des changements radicaux ne sont pas entrepris.
Pour rester sous une hausse de 2°C, il faudrait réduire de 40 à 70% les émissions d'ici à 2050, ce qui implique une transition majeure vers des modèles bas carbone, alors que les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) assurent 80% de la production mondiale d'énergie.
Ils recommandent une action à grande échelle sur l'agriculture et la déforestation.
Les enjeux de la COP21 (ENCADRE)
La conférence des Nations unies sur le réchauffement climatique (COP21), qui débute lundi à Paris, vise un nouvel accord "général", "ambitieux" et "contraignant" sur le climat, applicable à tous les pays à compter de 2020, ainsi que la mise en place d'outils permettant de répondre aux enjeux.
Le futur accord international, auquel doit aboutir la conférence de Paris, devra d'abord traiter, de "façon équilibrée", de l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et de l'adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants, avec le maintien de la hausse de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C d'ici à 2100.
L'accord devra d'abord être "universel", conclu par tous et applicable à tous les pays, et "ambitieux" pour permettre une hausse sous les 2°C et envoyer ainsi aux acteurs économiques les signaux nécessaires pour engager la transition vers l'économie bas carbone.
Il devra également être "flexible" en tenant compte des situations, des spécificités, des besoins et des capacités de chaque pays, et "équilibré" entre atténuation et adaptation, prévoyant des moyens de mise en oeuvre "adéquats" en matière de financement, d'accès aux technologies et de renforcement des capacités.
Il devra aussi être "durable et dynamique" avec un objectif de long terme en accord avec la limite de 2°C qui puisse guider et renforcer l'action contre le dérèglement climatique, avec une revue périodique à la hausse du niveau d'ambition.
La COP21 vise aussi la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de sources publique et privée, à partir de 2020.
Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement "durable et juste".
Par ailleurs, le Plan d'actions Lima-Paris, initiative conjointe des présidences péruvienne et française de la COP, du Bureau exécutif du secrétaire général des Nations unies et du secrétariat de la CCNUCC, vise à renforcer l'action en faveur du climat de ce qui reste de l'année 2015 et au-delà.
Le Plan d'actions implique tant les acteurs étatiques que les acteurs non étatiques (villes, régions et autres entités locales, organisations internationales, société civile, peuples autochtones, femmes, jeunes, universités, et entreprises) où chacun agit en tant qu'entité individuelle ou au travers de partenariats.


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