Le secteur de l'Enseignement supérieur compte relancer les championnats nationaux des sports universitaires qui ont constitué, durant plusieurs années, une réserve essentielle pour les clubs sportifs, a indiqué samedi le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Lors d'une rencontre avec des organisations estudiantines dans la cadre des réunions cycliques tenues par la tutelle avec ses partenaires sociaux, M. Hadjar a précisé qu'une "réflexion est en cours pour relancer les sports universitaires qui peuvent servir l'activité sportive nationale à l'instar des années 1970. Le secteur, envisage dans un premier temps, d'organiser des championnats régionaux de football pour les deux genres. Une compétition qui regroupera l'ensemble des établissements universitaires au nombre de 107 au niveau national, a ajouté le ministre. Un nouveau souffle sera donné, à partir de septembre prochain, aux activités scientifiques à travers l'organisation de concours nationaux qui regrouperont tous les clubs scientifiques que comptent les établissements universitaires (300 clubs). Par ailleurs, M. Hadjar a souligné l'importance d'asseoir le dialogue et la concertation avec les partenaires universitaires, une démarche, qui a permis, a-t-il dit d'"enregistrer une année universitaire stable". "Nous avons tenté de régler un maximum de problèmes par le dialogue. De même que nous n'avons pas hésité à diligenter des commissions d'inspection et d'enquête dans les établissements universitaires pour faire la lumière sur les faits signalés", a-t-il ajouté. La rencontre a été l'occasion pour le ministre d'expliquer les nouvelles dispositions relatives aux prochaines inscriptions universitaires qui seront marquées par la limitation des vœux dans la perspective de leur suppression à moyen terme. A une question sur la relation entre la tutelle et les étudiants algériens à l'étranger, M. Hadjar a précisé que le ministère assumait sa responsabilité vis-à-vis de ceux qui ont bénéficié de bourses d'études à l'étranger. Les étudiants ayant fait un choix personnel de poursuivre leurs études à l'étranger, sont des "citoyens dont le ministère n'endosse pas les conséquences de leur choix". M. Hadjar devra rencontrer cet après-midi les représentants des enseignants universitaires pour leur présenter les principales nouveautés les concernant et être à l'écoute de leurs préoccupations".
