Les participants à la 2ème conférence internationale des ONG africaines membres de l'Ecosoc des Nations unies ont plaidé mercredi à Alger pour la création de conditions politiques et sociales permettant de lutter, notamment contre la migration irrégulière, la fuite des compétences ainsi que des capitaux. A l'issue des travaux de ces assises, ayant réuni durant trois jours près de 300 participants venant d'une trentaine de pays africains, les membres du Parlement africain de la société civile ont souligné dans un document portant les conclusions de la conférence, à la création de conditions politiques et sociales permettant de lutter notamment contre la migration clandestine, la fuite des compétences et des capitaux. Pour ce faire, les participants ont recommandé "l'encouragement des investissements ciblés, destinés au développement et la création d'emploi, l'innovation et l'industrialisation inclusive durable, au profit des jeunes et femmes". Par ailleurs, les participants à la conférence d'Alger ont exprimé dans une motion leurs remerciements à l'Algérie et au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour les conditions mises en place en vue de la réussite de cet évènement continental. Le Parlement africain de la société civile a félicité également la société civile algérienne, particulièrement l'Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ) pour tous les efforts consentis et la mobilisation déployée pour la tenue des assises d'Alger. Rendant hommage au président Abdelaziz Bouteflika, qui a su traduire, en "actes les aspirations des peuples d'Afrique", les membres du Parlement africain de la société civile ont, pour leur part, affirmé que "l'Algérie restera un symbole de courage et de dignité", insistant, dans le même ordre d'idées, que l'Algérie constitue "une terre d'accueil et d'inspiration aux nobles idéaux de l'humanité, de libération et d'indépendance".