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Massacres du 17 octobre 1961: Crime d'Etat contre l'humanité imprescriptible
Publié dans Algérie Presse Service le 17 - 10 - 2021

Les participants à la conférence sur les "Massacre du 17 octobre 1961 et Mémoire nationale", abritée par l'Institut national des études de stratégie globale (INESG) à Alger, se sont accordés que les actes commis par la France coloniale en Algérie "sont des crimes contre l'humanité imprescriptibles", appelant à demander des comptes à la France car il s'agit là d'un crime d'Etat.
Le Directeur général de l'INESG, Abdelaziz Medjahed a déclaré à l'APS que ces massacres français sont une preuve que le peuple algérien était déterminé à atteindre son objectif pour le recouvrement de sa souveraineté nationale et l'indépendance, soulignant que le message des Algériens a commencé le 8 mai 1945 et s'est poursuivie pendant 17 ans jusqu'en 1961 à travers des haltes historiques qui ont gravé les pages de l'histoire du combat et de la lutte des Algériens, toutes composantes et obédiences politiques confondues".
"Nous devons dévoiler les contrevérités et ne pas omettre le combat et la lutte du peuple algérien contre le colonialisme", a-t-il dit.
De son côté, l'avocat et ancien membre du Conseil de la nation Boudjemaa Souilah a affirmé que les massacres du 17 octobre 1961 "étaient une tentative d'ôter le droit à la vie à un groupe humain arabe et musulman, dans un crime imprescriptible qui ne connait pas la non-rétroactivité conformément aux lois pénales nationales, d'où la nécessité de demander des comptes à l'Etat français quant à l'idéologie hostile coloniale dans les crimes contre l'Islam et l'humanité voire même contre la paix et la sécurité internationales".
Dans un intervention sous le thème "Massacres du 17 octobre 1961 .. crime contre l'humanité, les moyens de défense juridiques des victimes dans l'affaire Maurice Papon", M. Souilah a précisé que "ce qui s'est passé est un crime contre l'humanité commis par l'assassin Maurice Papon sur ordre des hautes autorités de l'Etat français" et par conséquent, "un crime d'Etat et une responsabilité pénale".
Dans une déclaration à l'APS en marge de la conférence, l'intervenant a souligné que les massacres du 16 octobre 1961 constituent un crime d'Etat, ajoutant que ce même Etat à la pensée colonialiste tente encore de porter atteinte à la souveraineté nationale et de minimiser le rôle de la lutte pour la libération".
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Le juriste a appelé à raviver les valeurs de la Révolution de novembre et à honorer la mémoire des chouhada à travers les élites nationales en collaboration avec les différentes autorités étatiques pour faire avancer le dossier de la mémoire.
Dans une communication intitulée "les efforts de l'Etat algérien pour défaire le colonialisme et la dynamique de libération dans les relations régionales et internationales", l'enseignant universitaire Ahmed Adimi a évoqué l'impact de la Révolution algérienne sur les Etats de la région arabe et africaine, voire sur la société française.
Avant 1954, l'Algérie était présente dans l'imaginaire arabe comme une partie de la France, mais après le déclenchement de la glorieuse Guerre de libération nationale, le nationalisme des dirigeants arabes se mesurait à l'aune de leur soutien à la Révolution algérienne", a-t-il dit.
"3.600 livres consacrés à l'Algérie ont été publiés en France, ce qui dénote l'importance de la Révolution algérienne pour la société française", a estimé M. Adimi.
Dans le même contexte, le doyen de la faculté des sciences politiques, Moustafa Sayadj a souligné que "l'Algérie paie la facture de la mémoire", rappelant le soutien de notre pays à "tous les mouvements de libération de par le monde et sa lutte contre la colonisation, sous toutes ses formes, le racisme et la discrimination, outre son rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires internes des Etats".
"Nous ne haïssons point les Etats ni les peuples mais nous abominons les politiques expansionnistes de certains pays", a-t-il poursuivi.
La conférence a porté également sur le thème "l'émigration algérienne à travers le monde".
Dans ce sillage, l'historien Mohamed Lahcen Zeghidi a tenu à distinguer entre la déportation et l'émigration, rappelant que les algériens avaient émigré, des siècles avant la colonisation française, au Moyen orient, la péninsule arabe, puis, au 19e siècle, vers le Maroc, la Lybie, la Tunisie, l'Egypte et le Hijaz en quête du savoir, ainsi qu'à la France, l'Espagne et l'Amérique".


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