Le Secrétaire général adjoint des opérations de paix de l'ONU, M. Jean-Pierre Lacroix a souligné, vendredi à Oran, que la coopération entre l'ONU et l'UA est un des instruments essentiels pour mieux lutter contre le terrorisme en Afrique. "Nous avons tous constaté que les défis du terrorisme évoluaient et que la coopération entre l'ONU et l'UA est un des instruments essentiels pour mieux contenir ce fléau dans le continent africain et le combattre", a-t-il déclaré à la presse en marge du 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, ouvert jeudi. Selon le responsable onusien, beaucoup d'intervenants lors de ce séminaire ont insisté sur la nécessité d'une réponse coordonnée et qui s'adapte avec le temps (court ou moyen terme). "Nous agissons en tant que force de maintien de la paix, principalement en renforçant les espaces de sécurité avec les capacités nationales en matière de lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté, en abordant le rôle de l'ONU, affirmant que l'organisation onusienne travaille étroitement avec les pays africains dans le domaine du renforcement des capacités de la police et de la justice, "éléments clés pour mieux combattre ce fléau". Les intervenants ont également abordé, selon lui, la réponse logistique au terrorisme et sa relation avec les activités criminelles organisées qui "sont des phénomènes régionaux globaux nécessitant un traitement assez particulier". "Nous avons aussi abordé le rôle des nouvelles technologies, notamment dans les réseaux de communication en matière de recrutement d'éléments terroristes et de la cryptomonnaie, entre autres, et les moyens de les contrecarrer", a-t-il ajouté. "L'ONU a sa propre expertise et les autres organisations régionale et continentale ont la leur. Ce qui nous semble important est de travailler avec l'UA et au niveau des Etats qui ont une responsabilité première et s'entraider pour mieux connaître et appréhender ce phénomène", a encore déclaré M. Lacroix, estimant que "ce séminaire s'avère extrêmement utile et approfondi, car tous les participants s'accordent à dire qu'il faut combattre ce phénomène d'une manière globale et solidaire".
