Le Parlement jordanien s'est félicité de la décision prise par l'Union africaine (UA) lors de son sommet tenu dimanche dernier à Addis-Abeba de suspendre l'octroi du statut d'observateur à l'entité sioniste, affirmant que la position de l'Algérie se voulait une preuve de la centralité de la question palestinienne. Dans un communiqué rendu public mercredi, rapporté par l'agence de presse jordanienne (Petra), le Parlement jordanien a estimé que la position de l'Algérie et de nombre de pays africains amis souligne la centralité de la question palestinienne, car étant une cause juste d'un peuple qui souffre du joug colonial et de l'apartheid, appelant les organisations internationales et régionales à respecter les principes humanitaires, y compris ceux du droit international, et la légitimité internationale qui affirme le droit du peuple palestinien à l'établissement de son Etat sur son territoire national, avec El-Qods comme capitale. Le Parlement jordanien a mis en avant les positions du Royaume hachémite de Jordanie, représentées par son souverain le Roi Abdallah II, appelant à trouver une solution pacifique pour la question palestinienne, à la création d'un Etat palestinien sur les frontières de 1967, avec El-Qods comme capitale. Au début de sa session d'aujourd'hui, le Parlement jordanien a autorisé son bureau permanent à rendre public un communiqué dans lequel il a salué la décision de l'UA, sur la base d'une note parlementaire signée par 31 députés. Le sommet de l'UA, réuni dimanche à Addis-Abeba, avait suspendu la décision du président de la Commission africaine, Moussa Faki, d'accorder à l'entité sioniste le statut d'observateur, en mettant en place un comité de sept Chefs d'Etat comprenant l'Algérie pour formuler une recommandation au Sommet de l'UA sur cette question.