Chevauchement de prérogatives ?    Direction de l'agriculture: Les dossiers des subventions au lait et aux aliments du bétail passés au peigne fin    La dictature de l'histoire    New York: Tebboune plaide pour un nouvel ordre mondial    AG élective de la FAF: Qui veut nuire au processus électoral ?    Ligue 1 (2e journée): Chocs à Constantine et Tizi Ouzou    Maladies infectieuses: Les changements climatiques ont redistribué les cartes    Pour diverses infractions: 167 chauffeurs de taxis devant la commission des sanctions    Des rapports périodiques seront présentés à l'exécutif de wilaya: Une commission multisectorielle pour le suivi de l'avancement des projets    Le manuscrit trouvé dans la forêt    Le président de la République rencontre à New York le président de la 78e session de l'AG de l'ONU    «Algerian Union Bank», première banque algérienne à l'étranger    Neymar crée une sacrée polémique avec Al Hilal    «Pourquoi beIN Sports ne pourra pas diffuser six matchs de Ligue des champions»    Des acquis importants    La vision de l'Algérie sur les relations internationales    Même sous les décombres, le Makhzen mord encore !    Mise en échec de tentatives d'introduction de plus de 9 qx de kif en une semaine    Plus de 4.194 appels reçus sur les numéros verts    Mouvement partiel dans le corps des directeurs de wilaya de la Protection civile    L'American Book Center à Amsterdam, un espace dynamique    Le syndrome de la déconcentration et de la déconnexion    Mesdjed-El-Atik, un lieu de culte chargé d'histoire    Conférence à Alger sur les Constitutions de l'Etat algérien de 1963 à 2020    Le 3e Salon international de l'environnement et des énergies renouvelables du 27 au 29 septembre    Journée internationale du sport universitaire : faire de l'université "un vivier" de préparation des athlètes d'élite    APN: une plénière jeudi consacrée aux questions orales concernant quatre secteurs    Haut Conseil islamique : lancement de la saison culturelle 2023-2024    L'Organisation nationale des retraités de l'ANP tient son 4e Congrès    Sport universitaire: Ouverture de la saison sportive universitaire 2023-2024 à Alger    Mawlid Ennabaoui: campagne de sensibilisation sur les dangers des produits pyrotechniques    Projet de la ligne ferroviaire Bechar-Tindouf: l'ANESRIF entame le processus de préparation technique    Oran: début des épreuves du mondial des jeunes des sports de boules "jeu long"    Hand/CAN-2023 cadettes: l'Algérie affrontera l'Egypte mercredi    Tabi rencontre les membres du conseil de l'Union nationale des ordres des avocats    Prise en charge de l'Alzheimer: ouvrir des unités de soins au sein des grands hôpitaux    Le Botswana réaffirme son soutien au droit légitime du peuple sahraoui à l'autodétermination    Festival du Film Méditerranéen: le concours "Annaba film Industry" lancé    Equipe nationale (Amicaux): Le Cap-Vert et l'Egypte en attendant Gouiri    Des frais à payer, forcément ?    Hydrocarbures: Un contrat de 8 milliards de dinars signé    Le jour viendra …    Réforme du Conseil de sécurité : le président de la République souligne l'importance d'accélérer les négociations internationales    Le premier Forum national de la société civile avec les experts en octobre    Laagab se réunit avec les responsables de la presse écrite nationale    Création du GPRA: un évènement phare qui a permis à la révolution de franchir une nouvelle étape    78e session ordinaire de l'AG de l'ONU: Tebboune à New York    Communication: Le ministre réunit les directeurs et responsables des sites électroniques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mahboub Bati, l'artisan du succès de nombreuses stars de la chanson chaâbi
Publié dans Algérie Presse Service le 13 - 08 - 2022

Il est l'artisan du succès de nombreuses stars de la chanson chaâbi et l'initiateur des chansonnettes qui ont conquis le public des années 1970, musicien de talent, parolier et compositeur, Mahboub Safar Bati aura laissé une oeuvre et un nom chevillé à la musique algérienne.
Cet artiste de talent avait révélé au public algérien et à la scène artistique professionnelle des années 1970, des voix comme celles d'El Hachemi Guerouabi, Amar Ezzahi, Boudjemaâ El Ankis ou encore Abdelkader Chaou, d'illustres chanteurs qu'il a participé à lancer avec des succès aujourd'hui éternels.
Cette année le festival national de la chanson chaâbi a choisi de marquer son retour sur la scène musicale en rendant hommage au génie créatif de Mahboub Bati et à son apport au chaâbi avec un programmation musicale qui lui est en grande partie dédiée et portée par des figures du genre comme Abderrahmane El Kobi, Abdelkader Chercham, Abdelkader Chaou ou encore Kamel Aziz.
Né en 1919 à Médéa, Safar Bati Mohamed El Mahboub de son vrai nom, a commencé à travailler très jeune après quelques mois à l'école coranique. Son amour pour la musique et son incroyable capacité d'apprentissage vont le mener à intégrer la troupe de théâtre de Mahieddine Bachtarzi en 1937 alors qu'il jouait déjà de la cornemuse.
A cette période on découvre également Mahboub le saxophoniste de jazz, qui évolue dans l'une des premières formations du genre en Algérie, fondée par son cousin Mahboub Stambouli, avant de créer son propre groupe à Bab El Oued, "Les chardonnerets".
Il a également beaucoup appris auprès de figures de la chanson de l'époque comme El Hadj M'rizek, El Hadj M'Hamed El Anka, Khelifa Belkacem et les frères Fekhardji, Mohamed et Abderrahmane, avant de rejoindre, à la fin des années 1940, l'orchestre moderne de la station de radio d'Alger en qualité de clarinettiste.
Avec une aisance déconcertante, Mahboub Bati passe de luthiste dans l'orchestre traditionnel de Khelifa Belkacem aux instruments modernes dans la formation dirigée par le virtuose Mustapha Skandrani.
Après le recouvrement de la souveraineté nationale il se découvre la vocation de parolier et de compositeur et écrira en premier lieu pour Abderrahmane Aziz.
Mahboub Bati avait multiplié les scènes et les projets musicaux jusqu'aux années 1970, où il eut à affronter l'ire des conservateurs de la chanson chaâbi. Imperturbable et convaincu de son projet de moderniser le chaâbi, il écrit et compose une centaine de chansons, mettant au-devant de la scène une nouvelle génération de chanteurs.
Grâce à ses célèbres chansons et l'apport de belles voix, il aura réussi à conquérir le jeune public des années 1970 avec des succès indémodable comme "El Bareh" interprétée par El Hachemi Guerouabi, "Rah el ghali" portée par Boudjemaâ El Ankis, "Nesthel el kiya" de Amar El Achab, "Djah rabbi ya jirani" qui aura façonné le succès de Abdelkader Chaou ou encore "Mali hadja", sublimée par Amar Ezzahi.
A la fin des années 1970, Mahboub Bati aura signé pas moins de 500 chansons que les puristes vont qualifier de "chansonnette" avant de s'éteindre un 21 février 2000 laissant une oeuvre colossale dont une partie reste inconnue du public.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.