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Maroc: Un gouvernement loin des réalités du peuple
Publié dans Algérie Presse Service le 17 - 02 - 2025

Le gouvernement marocain continue d'accentuer les tensions avec les citoyens, privilégiant ses intérêts personnels et ceux de ses proches au détriment des souffrances du "petit peuple", dénoncent des représentants de partis politiques et de syndicats.
Après l'annonce des contrats publics remportés par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, estimés à des milliards de dirhams, Nabil Benabdellah, le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme, a affirmé que le gouvernement n'avait rien accompli en matière de progrès démocratique ou politique. "Ce que nous connaissons, c'est une série de régressions qui nous font reculer, punissant quiconque ose parler ou critiquer. Nous avons vu comment les procès se multiplient contre ceux qui ont exprimé un avis contraire", a-t-il dénoncé.
Il a également insisté sur le fait que les gains d'Akhannouch dans les marchés publics constituaient un véritable scandale que les Marocains ne pouvaient pas ignorer, et ce n'était que la partie visible de l'iceberg, car d'autres domaines souffrent également de conflits d'intérêts à divers niveaux.
Benabdellah a précisé que le gouvernement n'a trouvé que la propagande pour justifier ses échecs dans la gestion des affaires publiques, se contentant de répéter des slogans creux sur des "réalisations" économiques et sociales, tout en restant complètement absent du débat politique sérieux. Selon lui, le Maroc d'aujourd'hui évoque des époques révolues, où les voix libres étaient traquées et les bouches muselées, même lorsque la critique était pacifique et basée sur des faits réels.
Un des exemples les plus frappants de cette répression est la poursuite judiciaire de citoyens ayant protesté contre le retard flagrant dans la reconstruction des zones sinistrées par le séisme, un an et demi après la tragédie. Les sinistrés continuent de vivre sous des tentes délabrées, une situation qui illustre l'incompétence et l'indifférence du gouvernement.
Benabdellah a souligné que ce gouvernement, dirigé par un homme d'affaires qui monopolise des secteurs économiques vitaux, a transformé l'argent public en une arène où les richesses s'accumulent au détriment du citoyen.
Les contrats publics sont attribués par le gouvernement, mais directement octroyés à un groupe proche du Premier ministre, dans une scandaleuse compromission morale et politique qui n'a besoin d'aucune explication supplémentaire.
Dans ce contexte sombre, la Confédération Démocratique du Travail a appelé à une marche nationale le 23 février prochain à Casablanca, pour protester contre la hausse des prix, la détérioration du pouvoir d'achat et l'indifférence du gouvernement face aux revendications des travailleurs.
Selon un communiqué du syndicat, le pays vit une crise sociale profonde en raison de l'explosion des prix, du chômage croissant et de la corruption rampante. La centrale syndicale considère que ce n'est pas simplement une mauvaise gestion, mais une négligence systématique des droits d'un peuple qui souffre de la cherté de la vie, de la pauvreté et de l'exclusion sociale. Tandis que les citoyens se battent pour joindre les deux bouts, le gouvernement continue de distribuer des privilèges à une élite, protégeant les intérêts d'une minorité au détriment de la grande majorité.
Le syndicat a conclu en soulignant que ce qui se passe actuellement au Maroc ne relève pas seulement d'une mauvaise gestion, mais d'un mépris manifeste du destin du peuple, ou l'Etat se plait dans la répression et l'intimidation dans une tentative désespérée de faire taire les voix libres qui dénoncent ce dérèglement.
La Confédération a conclu que le gouvernement, qui avait promis la prospérité et la justice sociale, est devenu le symbole de l'échec et du déclin. Face à cette réalité, le 23 février, la rue marocaine sera l'unique recours pour un cri retentissant contre l'autoritarisme, la corruption et une demande ferme pour la démission d'un gouvernement qui a préféré l'argent et le pouvoir à la dignité et aux droits du citoyen.


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