Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déploré, jeudi, les épreuves "les plus inhumaines" que vivent les habitants de Ghaza suite à la reprise de l'agression sioniste contre l'enclave palestinienne, appelant à un renouvellement du cessez-le-feu et à un flux sans entrave de l'aide humanitaire. "Les bombardements des forces (sionistes) à partir des airs et de la mer se poursuivent pour le troisième jour", écrit M. Lazzarini sur son les réseaux sociaux. "Chaque jour, sous nos yeux, les habitants de Ghaza revivent encore et encore leur pire cauchemar", ajoute-t-il, déplorant "un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines". Les forces de l'occupation sioniste ont repris leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de plus de deux mois. Selon les autorités palestiniennes de la santé, les bombardements aériens de l'entité sioniste ont fait plus de 900 martyrs depuis mardi, tandis que le bilan de l'agression sioniste dans l'enclave palestinienne s'élève à 49547 martyrs et 112719 blessés, depuis le 7 octobre 2023. "Nous craignons que le pire soit encore à venir compte tenu de l'invasion au sol séparant le nord du sud" de la bande de Ghaza, écrit M. Lazzarini en référence au déploiement de soldats sionistes dans le "couloir de Netzarim", un axe coupant le territoire en deux au sud de Ghaza-ville. "Des ordres d'évacuation forçant la population à (quitter leurs domiciles) ont été émis par l'armée (sioniste) affectant des dizaines de milliers de personnes", note-t-il, ajoutant que "la grande majorité des Palestiniens de Ghaza ont déjà été déplacés, traités comme des « boules de flipper »" depuis le début de l'agression génocidaire sioniste, le 7 octobre 2023. "Il n'y a plus de temps à perdre", dit-il encore, appelant à "un renouvellement du cessez-le-feu", et à "un flux sans entrave d'aide humanitaire et de marchandises" à destination de la bande de Ghaza. Pour rappel, l'entité sioniste a bloqué le passage de l'aide humanitaire à destination de la bane de Ghaza le 2 mars, puis la fourniture d'électricité pour la principale station de dessalement d'eau du territoire.
