Les audiences publiques de la Cour internationale de Justice (CIJ), consacrées aux plaidoiries orales relatives à la demande d'avis consultatif sur les obligations de l'entité sioniste en ce qui concerne les activités des Nations unies, des organisations internationales et d'Etats tiers dans les territoires palestiniens occupés, se poursuivaient mercredi pour le troisième jour consécutif, à La Haye, aux Pays-Bas. La CIJ a entamé ces audiences lundi, alors que l'occupant sioniste maintient depuis plus de 50 jours un blocus total empêchant l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza, dévastée par une agression génocidaire depuis octobre 2023. Au cours de la première journée, la représentante des Nations unies, Elinor Hammarskjold, a rappelé dans son exposé, la "situation humanitaire catastrophique" dans la bande de Ghaza, en raison des mesures arbitraires prises par l'entité sioniste pour empêcher l'entrée de l'aide humanitaire destinée à la population depuis le 2 mars dernier. Et au deuxième jour de ces audiences, l'Algérie, par la voix de l'experte dans les questions des droits de l'Homme et ancienne vice-présidente de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, Maya Sahli Fadel, a appelé à sommer l'entité sioniste d'accorder l'accès humanitaire à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans les territoires palestiniens occupés où la situation désastreuse, en particulier à Ghaza, constitue l'"un des pires échecs humanitaires de notre génération". L'Algérie considère que l'entité sioniste, en tant que puissance occupante, "est tenue d'accorder l'accès humanitaire à l'UNRWA et de tout mettre en œuvre pour faciliter ses activités de secours dans les territoires palestiniens occupés", a déclaré Maya Sahli Fadel. Selon le calendrier officiel de la CIJ, les audiences orales se poursuivront jusqu'à vendredi. A noter que 40 Etats membres de l'ONU, de l'Union africaine (UA), de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) avaient déposé plainte contre l'entité sioniste, suite à sa décision d'interdire les activités de l'UNRWA, rappelant que 137 Etats avaient voté, fin 2024, en faveur du renvoi de cette affaire devant la CIJ, tandis que 12 pays seulement avaient voté contre.