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Sahara occidental: poursuite des condamnations de l'expulsion par le Makhzen de participants à la "Marche de la Liberté"
Publié dans Algérie Presse Service le 02 - 06 - 2025

Des voix continuent à s'élever contre l'expulsion par le Makhzen marocain et l'interdiction d'entrer à Tanger d'une délégation participant à la "Marche de la Liberté", qui a pour objectif de réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, sur fond d'appels à faire davantage de pression sur Rabat pour obtenir la libération immédiate de tous les détenus sahraouis.
Dans un communiqué, la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a exprimé dimanche sa "ferme" condamnation et son rejet "catégorique" de l'expulsion forcée de la délégation de la "Marche de la Liberté", après son arrivée au port de Tanger, y voyant une nouvelle tentative du régime marocain d'"étouffer toute voix visant à exprimer sa solidarité avec le peuple sahraoui".
La Ligue a aussi considéré cette action comme une "attaque directe contre les droits de l'homme et la solidarité internationale", et a tenu l'Etat d'occupation marocain pleinement responsable de cette grave violation.
Et de poursuivre: "Avec cette interdiction, les autorités marocaines continuent, pour la septième année consécutive, d'empêcher l'activiste Claude Mangin de rendre visite à son mari détenu, ce qui constitue une grave violation de tous les pactes et accords humanitaires et juridiques".
Il est à noter que cette marche, conduite par Claude Mangin, épouse du prisonnier civil sahraoui Naâma Asfari, membre du groupe "Gdeim Izik", est partie il y a deux mois de la ville française d'Ivry-sur-Seine et a parcouru plus de 20 villes françaises et espagnoles, dans le cadre d'une campagne internationale de sensibilisation sur le sort des prisonniers politiques sahraouis, qui croupissent dans les prisons marocaines depuis plus de 15 ans, et qui souffrent de négligence médicale, de mauvais traitements et de graves violations de leurs droits fondamentaux.
A cet effet, la LPPS a renouvelé son appel aux organisations internationales, en particulier au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et aux organisations compétentes des Nations unies, "pour qu'elles interviennent d'urgence et fassent pression sur l'Etat d'occupation marocain afin qu'il libère tous les prisonniers politiques sahraouis et qu'il mette fin aux mesures de représailles contre eux et ceux qui sont solidaires d'eux".
De leur côté, les organisateurs de la "Marche pour la Liberté" ont dénoncé dans un communiqué la détention par les autorités marocaines des participants alors qu'ils tentaient d'entrer au Maroc par le port de Tanger, et ont exhorté toutes les organisations de défense des droits de l'homme en Espagne et dans le monde à exiger de Rabat la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis.
Dans le communiqué, le comité d'organisation a souligné, par ailleurs, le soutien que la marche a reçu de la part de militants sahraouis et étrangers de plusieurs pays de l'Union européenne, en plus de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme, syndicales et politiques, qui ont travaillé avec cette équipe pour attirer l'attention de l'opinion publique sur les conditions inhumaines subies par les prisonniers politiques sahraouis qui sont "injustement emprisonnés dans les geôles marocaines, comme le reconnaissent diverses organisations internationales et mécanismes des Nations unies".
A cette fin, a ajouté le communiqué, et pour exiger leur libération, la marche devait atteindre les portes de la prison de Kénitra, notant que "l'expulsion du territoire marocain des quatorze citoyens français et espagnols qui composaient la délégation ne nous a pas surpris, mais elle a une fois de plus mis en évidence les violations continuent des droits de l'homme au Sahara occidental" par l'occupant marocain.
A la lumière de ce qui s'est passé, la "Marche de la Liberté" a exhorté toutes les organisations de défense des droits de l'homme en Espagne et à l'étranger à exiger que le Maroc libère immédiatement tous les prisonniers politiques sahraouis, détenus illégalement "parce que leur seul crime est de défendre pacifiquement le droit légitime du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination".
Lancée le 30 mars dernier, la "Marche de la Liberté" a traversé la France puis l'Espagne et devait arriver à Kénitra, au Maroc, pour réclamer la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles de l'occupant marocain.
Au cours de deux mois de mobilisation, la marche a été l'occasion d'exiger du Maroc de "se conformer aux décisions de l'ONU" sur la libération des prisonniers sahraouis, détenus arbitrairement, et sur le droit de visite de Claude Mangin à son mari, Naâma Asfari, condamné à 30 ans de prison en 2013.


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