La Fédération européenne des journalistes (FEJ) a indiqué que l'armée d'occupation sioniste avait commis à Ghaza un massacre "sans précédent dans l'histoire du journalisme", appelant à ouvrir "immédiatement" l'enclave palestinienne à la presse internationale. Lors de son assemblée générale tenue lundi et mardi dans la capitale hongroise Budapest, en présence de ses 120 syndicats membres répartis sur 47 pays européens, la FEJ a appelé à la protection des journalistes palestiniens et garantir la liberté de l'information, en coordination avec toutes les institutions de l'Union européenne, à un cessez-le-feu "immédiat" pour mettre fin aux massacres visant les civils, y compris les journalistes, et à ouvrir "immédiatement" la bande de Ghaza à la presse internationale, selon l'agence palestinienne de presse Wafa. Condamnant les attaques meurtrières contre les civils, y compris les journalistes, au cours des 20 derniers mois à Ghaza, la Fédération a ajouté que l'armée sioniste "cherche à imposer un blackout médiatique à Ghaza, afin de réduire au silence les témoins des crimes de guerre commis par ses forces, alors qu'un nombre croissant d'ONG internationales et d'organes des Nations unies les qualifient d'actes de génocide". "(...) Il est de notre devoir de condamner cette politique, de manifester notre solidarité avec nos confrères palestiniens, et de réclamer encore et toujours notre droit d'entrer à Ghaza", a ajouté la FEJ. "Nous ne le demandons pas, parce que nous estimons que la couverture de Ghaza serait incomplète ou peu fiable sans journalistes occidentaux, mais pour soutenir et protéger, par notre présence, nos collègues palestiniens qui font preuve d'un courage exceptionnel en envoyant des images et des témoignages sur la tragédie immense que vit Ghaza actuellement", a précisé la FEJ, affirmant que "le combat des journalistes palestiniens est notre combat". En mai dernier, le Syndicat des journalistes palestiniens avait condamné le ciblage systématique continu des journalistes et leurs familles par les forces sionistes depuis le 7 octobre 2023, qui a conduit au meurtre de 219 confrères et travailleurs des médias, tandis qu'au moins 430 autres ont été blessés.
