Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga a présidé, dimanche à Oran, l'ouverture d'un Colloque national intitulé "Une mémoire impérissable, un peuple invincible", organisé par l'Association nationale des Grands invalides de la Guerre de libération nationale. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a déclaré que le 5 juillet 1962 "ne représente pas seulement la fin de l'occupation coloniale française, mais marque aussi le début du processus de construction de l'Etat algérien libre et victorieux, rendu possible grâce aux sacrifices des martyrs, des moudjahidine et des invalides de la guerre, véritables symboles du sacrifice suprême". Il a souligné que l'hommage rendu aux moudjahidine, grands invalides de la glorieuse Révolution, "qui ont transformé la douleur en espoir et les blessures en mémoire éternelle, est un témoignage de fidélité de l'Etat algérien, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui accorde une attention particulière aux moudjahidine, aux veuves de chou hada, aux ayants-droit et à la préservation de cette mémoire glorieuse". Le ministre a rappelé, à ce propos, que le Président de la République a fait de la préservation de la Mémoire nationale et du soutien à la famille révolutionnaire "l'un des piliers fondamentaux dans l'édification d'une Algérie victorieuse, forte de son histoire, de ses énergies et de ses ambitions, dans le cadre d'un effort de mémoire authentique, porteur de cohésion et d'espoir". M Rebiga a ajouté que le président Tebboune "œuvre à ancrer les fondements de la souveraineté dans tous les domaines, en renforçant la sécurité, en défendant la décision nationale et en permettant à l'Algérie de retrouver sa place naturelle en tant qu'Etat pleinement souverain, capable de décider de son destin et de parler au monde sur un pied d'égalité, avec dignité, en phase avec la profondeur de son histoire et l'authenticité de son identité". Pour sa part, le président de l'Association nationale des Grands invalides de la Guerre de libération, Hai Abdennebi, a affirmé que la célébration du 63e anniversaire de l'indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale "nous invite à nous recueillir avec respect et humilité à la mémoire de nos glorieux martyrs, qui ont payé le prix fort pour la liberté, la dignité et la souveraineté de la nation, après une longue nuit coloniale marquée par l'asservissement et l'oppression du peuple algérien". Il a ajouté que la jeunesse algérienne doit "être fière de son pays, de sa Révolution et de ses ancêtres qui ont vaincu la plus grande puissance coloniale de l'époque", les appelant à préserver ce legs et à rester fidèles à la mémoire des martyrs. De son côté, le wali d'Oran, Samir Chibani, a exhorté les jeunes algériens à "préserver l'héritage et protéger le legs historique en s'armant de patriotisme, de savoir, d'engagement et en s'inspirant de notre histoire riche en gloires et en héroïsme". Au cours de cette rencontre, deux documentaires ont été projetés: Le premier, intitulé "La marche d'un peuple", retrace les principales étapes de la glorieuse Guerre de libération, le second, "Le mur de la mort ", aborde les lignes Challe et Morice érigées durant la Guerre d'indépendance. A cette occasion, le moudjahid Adnani Mohamed Noureddine a été honoré, ainsi que plusieurs établissements médiatiques, note-on.